Manger à ma faim m'aura finalement appris des choses qui vont bien au delà des aliments et du poids.
Quand on mange pour répondre à son besoin, que ce soit celui de nourrir son corps, celui de plaisir ou même parfois celui de se calmer, on a pas le choix d'apprendre globalement à s'écouter. J'essaie maintenant d'écouter mon besoin profond (et, phase 2, d'y répondre!) plutôt que de manger en réponse à tout, pas dans le but de manger moins mais simplement parce que c'est tellement plus épanouissant.
Mais avant cela, il faut réaliser pleinement qu'on en vaut la peine...
Je voudrais bien perdre encore un peu de poids, chose que je dois toute façon mettre de coté avec ma bedaine pleine d'amour que je ne veux priver de rien, mais je commence à réaliser au fond de moi ce que voulais dire ma diététiste. Pour maigrir durablement, il ne faut pas vouloir maigrir. Ça parait contradictoire, mais l'antirégime est un monde bien différent de ce qu'on a pu connaitre en stratégies de perte de poids jusqu'ici. Ça y est, j'ai l'air d'un gourou nébuleux à ne pas arriver à exprimer l'idée clairement, mais tant pis.
Moi j'ai tendance à oublier et à parfois retomber dans un antirégime régimien, en oubliant que ce n'est pas un outil pour maigrir mais simplement un mode de vie épanouissant. C'est souvent dans ces moments là que les bouchées supplémentaires s'accumulent, que le plaisir décroit et que mon corps se met à refléter la frustration que je m'impose, pour en finir par manger plus... Pas très productif sous aucun aspect.
Là dessus, je vais aller déjeuner avant que les framboises que j'ai acheté pour ma crème Budwig (mon trip de femme enceinte du moment) ne pourrissent. À 4,99$ le casseau, je me sens une certaine responsabilité envers le délicieux et dispendieux fruit rouge que j'achète en cachette ;o)
vendredi 5 mars 2010
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