vendredi 7 décembre 2007

Le maudit temps des fêtes.

Noël... Période d'amour universel, de conflits familiaux, de stress, de dépense, de solitude pour plusieurs. Pour beaucoup de femme, on anticipe toute l'année cette période ou on se permettra exceptionellement de manger des bonnes choses. On passe ensuite les soirées de partys entre le bonheur et la culpabilité, pour finir par s'être remplie plus que d'avoir dégusté, puis on établis des faux liens cause à effet quand on passe finalement à la balance: quand je mange des bonnes choses, j'engraisse.

FAUX!

Quand je mange TROP pour les besoins de mon corps, j'engraisse. Quand je passe la soirée à gosser sur les pretzels et les carottes pour me mettre un fond, puis que je succombe au fudge à l'érable de grand-maman, pis tant qu'à y être autant manger des chips, du chocolat et 4 desserts puisque je m'en prive tout le temps et que c'est noël, là, il y à matière à dépression post-fêtes, surtout quand la culpabilité étire ce temps de victuaille sur tout le mois de décembre puisqu'on se mettra à l'exercice et au régime avec la nouvelle année. (bien sur... pour 3 semaines avant de tout sacrer là...)

On conseille souvent de ne pas commencer de régime dans le temps des fêtes. Je suis tout à fait d'accord avec ça mais j'ajouterais qu'il serait préférable de ne jamais commencer ces tortures inutiles tout court. Et si vous êtes déjà au régime, soit vous bousillez quelques efforts (ne vous inquiétez pas, si vous êtes comme 97% des gens, vous auriez tout repris à un moment ou à un autre de toute façon) ou soit vous passez un noël à penser à la bouffe, à rater de belles occasions de partage et à vous imaginer que votre dessert minçavi ou WW est ce que vous désiriez de tout votre coeur en ce soir de fête. Dans les deux cas, si vous voulez mon avis, c'est triste pour vous.

Mais décembre est le mois parfait pour découvrir la faim porter un culte au plaisir de vos papilles. La bouffe, elle est meilleure quand on a faim.

Faites vous donc un cadeau pour noel: celui de manger exactement ce que vous avez envie quand votre ventre vous le demande en vous arrêtant quand ça devient un peu moins bon pour mieux ressaisir votre faim et vous régaler ensuite.

Si la tarte au sucre de grand maman vous rends gaga, pourquoi ne pas vous arranger pour avoir un énorme doggy bag et en manger toute la semaine. Comprenez que c'est necessaire pour le retour de la liberté dans votre vie, et pour votre ligne! Vous finirez bien par réaliser que ce n'est que de la croute et du bon brun et avoir envie d'autre chose. Vous pourriez même vous surprendre...

Tant qu'il y aura une idée de restriction ou de règles diététique dans votre tête, vous ne pourrez pas vraiment écouter votre corps. La diététique étudie de l'extérieur ce qui fait du bien au corps. Votre corps lui le sait et vous le communique de chacune de ces cellules. Il faut réapprendre tout ça et faire taire les interdits qui eux, parlent souvent plus fort que vos cellules. La meilleure façon d'éloigner la tentation, c'est d'y succomber, et j'ajouterais, sans culpabilité. Il y a de forte chance qu'en prime, vous réappreniez à vous écouter tout court, et ça, c'est une maudite belle résolution et tout un défi pour la nouvelle année.

Pourquoi ne pas commencer maintenant? De cette façon, vous aurez pratiqué dans un temps très propice et serez plus ferme dans vos nouvelles habitudes au premier janvier.

Quand vous avez faim, mangez! Mangez léger si le souper arrive. Gardez vous pour ce que vous avez envie de déguster. Et si c'est bon mais que vous n'avez plus faim, gardez en pour demain. Vous trouvez que ça fait bizarre de demander un doggy bag a votre hotesse? Elle en sera plus honorée que si vous emmenez vos propres plats ou levez le nez sur ce qu'elle a préparé avec amour et que vous n'osez manger de peur d'entacher votre pureté diététique.

Si ce n'est pas votre genre ou que la relation que vous avez avec cette personne se prête peu au doggy bag, vous pouvez toujours demander avec de grands yeux admiratifs la recette et vous en faire jusqu'a écoeurement, ou simplement accepter le fait que vous vous êtes bien régalé et que toutes les bouchées de trop ne feront pas revenir le plaisir de la première. Vous n'avez plus faim, autant arrêter.

Vous trouverez vous même vos stratégies pour honorer votre faim avec le maximum de plaisir. Certaines se servent des petites portions, d'autres refilent les restes à leur amoureux tout mince à l'appétit d'ogre (ça ressemble à une fille que je connais bien ça).

Ça semble facile mais il vous restera à travailler à tout ce qui fait que vous mangez sans faim. C'est un dur travail mais il aura des impacts au dela de votre ligne.

De mon coté, je profiterai de mes vacances pour faire le plein d'amour, d'air pur, de rires d'enfants, d'amis et de cuisine de grand-mère.

Tout ça pour vous souhaiter un vrai joyeux noël ou vous pourrez vous préoccuper de ce qui compte vraiment, un noël libre, sans complications et prises de tête supplémentaire portant sur les calories ou votre nombre de portions de pain dépassé et une nouvelle année ou, en apprenant à vous aimer vraiment comme vous êtes et à respecter vos besoins, vous vous verrez changer.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Joyeux Noël à toi aussi vertige :)

Man_on_tour a dit…

J'espere avoir le temps de t'ecrire un mot bientot.
Ici sur le site il n'y a aucun accent sur le clavier.
Je pense a toi et t'ecrirai un mot de la maison des que possible...
Manon G.