vendredi 29 août 2008

Rétrospective

Hier encore, je me rendais compte d'a quel point je trouve ça merveilleux, chaques jours, de pouvoir me demander simplement ce que j'ai envie de manger ou ce qui ferait le plus plaisir à mes invités et de le déguster, simplement, en y prenant le plus de plaisir possible. C'est si simple de faire attention à soi, au fond.

Au menu d'hier, entrée de melons confits et crème glacée au pineau des charentes, suivi de mais et de spaghettis bolognese puis d'un carpaccio de mangues citronnées à la vanille et a la coriandre. Parfois, comme hier, il m'arrive de me rendre compte que j'ai un peu dépassé ma satiété, étant occuppée à jaser avec les autres ou simplement par pure gourmandise. C'est loin d'être un drame; ce n'est même pas un problème! La faim prends simplement un peu plus de temps à se manifester par la suite.

Je me suis rendue compte qu'en plus de m'autoriser à manger de tout, je dois aussi m'autoriser à manger trop. Manger une certaine quantité, c'est aussi de la restriction. En se laissant libre, on réalise qu'il est beaucoup plus agréable d'écouter sa faim pour en tirer un maximum de plaisir et c'est ce qu'on fait la majorité du temps. Les bouchées en trop ne sont qu'empruntées au prochain repas.

La nourriture n'est pas un drame. Jamais. La seule tristesse, c'est de s'en servir pour couvrir ses drames intérieurs. Mettre le blame sur le sac de jujube, c'est passer à coté de la chance de résoudre ce qui tracasse vraiment.

Il parait que j'ai maigris au Guatemala, chose étonnante. Sur 6 semaines, j'en ai passé 2 en totale orgie alimentaire. J'ai rencontré une fille adorable, belle comme un coeur et complètement complexée qui a été ma compagne de voyage et avec qui j'étais presque 24h/24. Les amitiés se forment vite à l'étranger parfois. Apràs 3 jours de plage ou j'étais invisible dans mon maillot Louis Garneau de natation pendant qu'elle se faisait constemment draguer dans son petit bikini, j'ai conclus que j'étais horrible et qu'il me fallait absolument perdre au plus sacrant le dernier 10 kilos responsable de tous mes problèmes. Ce qui devait arriver arriva: je me surpris à faire avec elle ces repas du condamné ou on avale tout ce qu'on peut pendant qu'il est encore temps. Puis je me suis secoué l'égo et j'ai recommencé à manger ce qui me plait en toute conscience. L'estime de soi n'est pas facultative pour réussir à vivre mieux!

Je me suis pesée et j'ai perdu 3 lbs. C'est pas des masses, ce n'est pas si important non plus, mais ça me montre que ça continue d'aller vers le mieux. J'ai simplement essayé de manger à ma faim de ce qu'on me présentait lorsque c'était possible. Je l'ai souvent dépassée pour ne pas vexer mes hotes mais j'essayais ensuite de trouver des excuses pour m'éclipser à l'heure des repas jusqu'a ce que la faim revienne. Tout est gérable.

Je crois que j'en suis à un point ou tout se dédramatise et ou la faim se clarifie. Tant mieux!

2 commentaires:

Anonyme a dit…

J'adore ton blog. Je sais à quel point c'est éculé comme phrase, mais que veux-tu, j'aime bien résumer, et je trouve un certain charme aux emporte-pièces.
Je regardais des blogs pro-ana avec mon homme il y a quelques jours, et, s'il était plus amusé/dégoûté qu'autre chose, ça m'a, moi, plongée dans un abattement monumental.
Je m'aime telle que je suis, mais mal. A la manière d'une humaine, après tout... on ne peut être parfaite, même dans la façon de s'aimer. A plus !
www.rose-lou.skyrock.com

Anonyme a dit…

J'ai contourné mon perfectionnisme en me disant que c'est un défaut de personnalité de l'être et que ce sont ses travers qui rendent l'humain adorable, dans une certaine mesure. On est pas parfaites? Tant pis, on est ce qu'on est et ça suffira!
Bonne journée à toi, déesse, et tes emportes pièces me font bien plaisir!

Vertige
xx