J'ai l'impression que demain je vais couler le premier examen de ma longue carrière d'étudiante.
Oui, je sais, je dis ça à chaque fois, mais aujourd'hui, c'est plus vrai que d'habitude.
Ça aussi je le dis à chaque fois, mais cette fois c'est différent. C'était la vie avant l'hématologie, avant.
Faut pas oublier que le petit Pierre, il finit par se faire bouffer par le loup dans la vraie histoire. Vous ne la connaissiez pas?
Au moins demain, le suspense sera fini, quoi qu'il arrive...
Il est ou le chocolat? Il est ou?
Z'a besoin! Z'a le D'OIT !!! (comme dirait un personnage célèbre de la blogosphère...)
mercredi 15 octobre 2008
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5 commentaires:
Hahaha elle est tellement drôle cette enfant-là.
Tu es persuadée de couler l'examen même si ça ne t'es jamais arrivé? Et alors? Qu'est ce qui peut arriver de pire? Recommencer le cours? Est-ce que c'est la fin de ta profession? Est-ce que ça fera de toi une moins bonne sage-femme? Et est-ce que ton angoisse de ne pas être capable de coucher ta valeur sur un vulgaire bout de papier demain vaut vraiment le mal d'estomac qui résulte d'un abus de chocolat?
Tu l'as comprise ta matière, tu l'as étudiée, tu sais où référer si tu en as éventuellement besoin dans ta profession; alors ça te donne quoi de bien réussir demain cette preuve bidon que tu l'as comprise? Quand tu aideras une femme à accoucher, penses-tu qu'elle va te poser entre deux contractions la fameuse colle d'hématologie? Ne penses-tu pas qu'elle préfèrerait plutôt que tu fasses preuve de jugement et de qualités humaines, des domaines dans lesquelles tu ne couleras jamais?
Il faut refuser la dictature des notes. Elles ne valent rien dans la vraie vie. On pense qu'elles reflètent notre valeur, rien de plus faux. Les notes te contrôlent peut-être comme la bouffe te contrôlait autrefois. On se crée ces contrôles externes parce qu'on a trop peur de se faire confiance et de se tenir debout devant la vie en disant "je suis capable", sans chocolat et sans A+ sur lesquels s'appuyer. N'oublie pas de te rappeler ta valeur. Même si tu ne trouves plus rien de tangible pour la concrétiser, je suis certaine que tu la sens toujours tout au fond de toi, en-dessous des angoisses et des rages de chocolat inutiles. Ne lui fais pas l'insulte de ne pas la voir autrement que par des résultats d'examens. En faisant ça, c'est toi-même que tu insultes. Je te souhaite beaucoup, non pas de courage ou de chance pour demain, mais simplement beaucoup de sérénité.
J'imagine que je n'améliorerai pas mon cas en protestant que je n'ai pas étudié suffisamment et que le programme en refonte rends très compliqué la reprise des cours, hein? Ok, ok, je respire...
Tes paroles sont sages, et la sérénité est probablement une réussite plus grande qu'un A+. Tu me rappelle que c'était mon objectif pour la session, cette sérénité!
Bon, mon pyjama m'attends...
Merci!
Je sais qu'il y a toujours des contraintes pratico-pratiques qui font que les cours sont difficiles à reprendre et tout ça. Ce que je veux dire c'est juste que peu importe l'ampleur du désastre concret, ça n'enlève en rien ta valeur et c'est la seule chose qui compte vraiment.
Pour te rassurer concrètement, j'ai déjà coulé quelques examens à l'université (dans le plus total désespoir pour miss A+ que j'étais) et je m'en suis tout de même sorti avec un B+ ou un C+. Ils ne font pas couler les gens exprès, surtout pas dans les programmes contingentés.
Pour mieux affronter l'école, ça prend juste un peu plus de détachement; au bout de la ligne le résultat est le même de toute façon mais au moins on s'est moins auto-détruite en cours de route.
Tiens, pour te détendre, va regarder le clip de Ethan laughing sur youtube, succès assuré ;)
Bonne sérénité!
Bonne chance!
Anonyme: effectivement, Ethan laughing fut un succès pour me changer les idées: y'en a des tonnes! :o)
Manche de pelle: merci!
Vertige
xx
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