Stress et bouffe.

Je racontais ce soir à mon coloc en soupant au resto que j'ai perdu mon stage à Montréal car ma préceptrice est enceinte et que je n'ai aucune idée d'où on va m'envoyer vivre pour la session d'automne (oui oui, dans moins d'un mois...). Je lui racontais que je vais donc devoir me trouver un appart dernière minute quand je saurai, ainsi qu'une voiture, et qu'il faut impérativement que je passe mon permis de conduire demain (à la dernière tentative, j'ai brulé une rouge en dépassant un autobus, alors vous imaginez bien que ce n'est pas gagné...). Mon amoureux va donc peut-être devoir se trouver un autre coloc et on devra trouver ensemble une façon d'étirer les dollars (et accessoirement, de faire des bébés avec l'action du St-Esprit qui sera peut-être ému de nous voir encore éloignés). Ça, c'est SI le département arrive à me replacer ailleurs! Et qui sait quand on sera fixé...

Voici un exemple démontrant parfaitement l'importance de manger dans le calme et la sérénité.

Faim??? Satiété??? J'ai juste bouffé sans me rendre compte de rien! Et j'ai pris du dessert alors que mon estomac était déjà bien étiré! On pourrait être tentées de croire que le problème, c'était la terrine au chocolat alors que c'était simplement mon niveau de stress himalayesque.

Heureusement, mercredi prochain, je vais aller entraîner mes nerfs.

Je m'en vais dans une retraite de silence et de méditation pour 10 jours, moi qui suit selon mon amoureux un croisement entre une pie et une sauterelle et qui suit donc incapable de me la fermer ou de ne pas bouger, surtout le soir dans le lit lorsque j'ai toujours rien qu'un dernier petit truc à dire, en me retournant et avec moi toutes les couvertures pour la "dernière fois c'est promis". Les sauterelles-pies ont elles la capacité physiologique de méditer plus de 10h par jour? C'est ce que nous verront bientôt.