Hier, nous sommes allés dans un petit resto italien pour mon anniversaire. J'ai pris la table d'hote en pensant qu'on m'apporterait un tout petit peu de chaque plat comme ça se fait dans les restos un peu plus haut de gamme. Hélas non, les portions étaient énormes. J'ai mangé 5 cuillères de soupe, puis me suis gardée de la place pour le reste. Ensuite, j'ai mangé le cinquième de mon entrée: déjà le serveur ne m'aimait plus de laisser tant de nourriture. Au plat principal, je n'ai pas pris plus de 5-10 bouchées de l'énorme plat de pate. Au dessert, le serveur s'est trompé: j'avais envie de salade de fruit mais il m'a apporté un gateau. J'ai mangé le dessus sans faim.
Le repas était malheureusement bien ordinaire mais ce qui m'a frappé, c'est mon désintéret sincère pour les plats lorsque je je ressentais la baisse de gout. Je n'éprouvais plus de plaisir a en manger. Je suis allée bien au dela de mon appétit et de mon plaisir car mon amoureux me payait ce resto un peu trop cher et je voulais qu'il voit que j'apprécie. J'ai fini mon repas beaucoup trop pleine, sensation que j'aimais bien avant, et j'ai trouvé ça désagréable. Ça m'a étonné.
Je n'ai jamais pu comprendre ceux qui savent laisser un dessert appétissant ou un plat fabuleux parce qu'ils n'ont plus faim. Pour moi, tout ce qui était bon pouvait se manger sans appétit. Heureusement car j'avais rarement vraiment faim a force de grignoter constamment. Je sens que les choses changent.
J'ai un bon modèle à coté de moi: mon copain, bien gourmand, adepte de gateaux bretons, de viandes grasses et de mayonnaises, qui est pourtant très mince sans le vouloir car il ne peut plus manger quand il n'a plus faim. C'est bien d'avoir quelqu'un à coté de moi qui peut conçevoir que je trouve sa cuisine sublime même si je n'en mange qu'un tout petit peu.
La base de ma démarche, c'est le plaisir et la gourmandise. Savoir s'arrêter de manger quand je n'ai plus faim, c'est rapprocher le moment ou la faim reviendra et ou je pourrai remanger avec autant de plaisir et appétit de délicieuses choses. L'envie de manger du chocolat et des "cochonneries" tout le temps est bien passé. Je rêve plus de bons yoghourt 8%, de viandes, de pates, de lait, bref, de bons aliments bien appretés et bien nutritifs. Comme rien n'est interdit, lorsquee j'ai envie de quelque chose, je le mange et ça ne m'obsède pas.
Et en prime, je continue à maigrir, tranquillement.
Le plus grand défi de ces jours est d'apprivoiser le stress et l'ennui autrement que par la bouffe. C'est un réflexe qui ne me calme pas de toute façon et qui me diverti pour bien peu de temps.
Aujourd'hui, je vais m'entrainer, question de rétablir quelques liens avec mon corps et mieux le ressentir. Je me sens tellement mieux après. Pour la première fois de ma vie, je peux dire sincèrement que je n'y vais pas pour bruler des calories et maigrir.
C'est un peu bizarre car j'ai l'impression que depuis longtemps, toute ma vie, mon moral était centré autour de mon poids. C'était une préoccupation toujours omniprésente. Je me sens drolement plus équilibrée, plus joyeuse et mieux dans ma peau de me donner le droit d'être autre chose qu'une fille obsédée que les obsessions font compulser. C'est tellement libérateur. Cette sensation à elle seule mérite n'importe quelle démarche. Enfin!
Et en même temps, je continue tout doucement à perdre du poids. J'en suis super heureuse. Quand je pense à tout ce que j'ai pu endurer auparavant pour voir partir une petite livre et la reprendre en compulsions et en souffrances alors que là, c'est si facile, il me vient une envie d'engueuler ceux qui élaborent des régimes miracles, les magazines qui en publient toutes les semaines, les médecins qui croient tout savoir, les pharmaceutiques, les charlatants, bref, tout ceux qui exploitent cette souffrance humaine sans y connaitre vraiment la solution.
mardi 31 juillet 2007
lundi 30 juillet 2007
Le quart de siècle
Aujourd'hui, je franchis le cap du quart de siècle. Si j'avais encore 7 ans, j'aurais considéré cette nouvelle comme une catastrophe tellement cet age me semblait à cet age lointain et inimaginable. Mais en vieillissant, viennent heureusement les expériences qui nous permettent de mieux accepter notre propre déchéance graduelle. Je n'ai pas de problème à vieillir tant que je suis en santé. Par contre, je ne suis pas d'accord pour mourrir mais Dieu ne s'est toujours pas montré pour que je négocie ça avec lui. La vie, c'est une dictature!
Alors me voilà a faire le bilan de ces années tellement riches. J'ai appris a souffrir avant d'apprendre le bonheur. L'ordre des choses fut parfait, l'intensité aussi. Si mon karma m'imposait mon lot d'épreuve, aussi bien que ce soit au début, question d'être forte, l'insouciance aidant, et de savoir, pour ensuite prendre une pause plein bonheur. Merci la vie, merci pour tout, même ce qui parait à première vue indigne de reconaissance. Depuis peu, je sens que le vent a tourné.
On ne change pas, c'est la vie qui nous change. Et changée à l'intérieur, il est maintenant possible de faire un changement extérieur.
Ce n'était pas dans mes plans d'être ronde à 25 ans. Je me suis tellement souvent fixée des buts pour me motiver dans mes régimes: à mon bal du secondaire, je serais mince. Arrivée au bal, je fixais cela à mon entrée au cégep, puis a ma sortie, puis à l'université... Je rêvais de me voir sortir d'un grand moment de transition avec une silhouette qui me rendrais fière, m'imaginais jeune première à faire tourner toutes les têtes. Et ce n'est pas faute d'efforts que je n'y suis pas arrivée durablement. Mais je ne rêve plus de cela, enfin plus de cette façon.
Aujourd'hui, j'ai réalisé que peu de choses changeraient si j'était plus mince. Je serais seulement plus mince. Ceux qui comptent pour moi ne m'aimeraient pas davantage, je ne serais pas protégée de l'abandon et il y aurait toujours des gens qui me blesseraient de leur indifférence ou qui ne m'aimeraient pas. J'ai aussi réalisé que ce n'est pas si important. J'ai gaspillé trop de moments à croire sans m'en rendre compte que je vallais tellement peu que le regard des autres était la seule chose qui pouvait donner l'illusion de ma valeur. J'ai aussi réalisé que la valeur des choses était drolement plus profonde que les apparences.
Je ne suis plus pressée de maigrir puisque je peux m'aimer comme je suis, m'aimer assez pour profiter de ma vie au présent sans la passer à me faire souffrir et me priver. D'autant plus que ces privations sont inefficaces.
Je perds du poids, mais je ne fais pas un régime. Tout est dans une façon de pensée changée, basée sur l'estime et l'écoute de soi, le plaisir et la gourmandise. C'est drolement plus difficile de changer sa façon de penser et de résister à la folie de la minceur rapide ambiante que de faire un régime, mais c'est durable et bon pour la santé physique et mentale.
Lorsque j'aurai 30 ans, je serai surement plus mince mais je n'aurai probablement pas la taille de celles que l'on voit sur les affiches. Je suis toutefois certaine d'une chose: je ne serai pas constamment obsédée par la nourriture et par mon poids au point d'en remmetre ma vie à plus tard. Ma valeur du succès de ma vie ne se mesurera pas au chiffre affiché sur la balance.
J'ai 25 ans et je me suis bati une vie qui me ressemble, avec des gens qui comptent pour moi. J'ai 25 ans, je ne suis pas mince et ce n'est pas un échec. J'ai 25 ans et j'ai réussis, je n'ai jamais eu autant de routes devant moi.
Et ce soir, sans culpabilité, on se fera un bon resto avec un gâteau d'anniversaire. Juste ça, c'est ma réussite de l'année, pour toute la vie. Ceux qui connaissent les régimes savent ce que ça représente.
Alors me voilà a faire le bilan de ces années tellement riches. J'ai appris a souffrir avant d'apprendre le bonheur. L'ordre des choses fut parfait, l'intensité aussi. Si mon karma m'imposait mon lot d'épreuve, aussi bien que ce soit au début, question d'être forte, l'insouciance aidant, et de savoir, pour ensuite prendre une pause plein bonheur. Merci la vie, merci pour tout, même ce qui parait à première vue indigne de reconaissance. Depuis peu, je sens que le vent a tourné.
On ne change pas, c'est la vie qui nous change. Et changée à l'intérieur, il est maintenant possible de faire un changement extérieur.
Ce n'était pas dans mes plans d'être ronde à 25 ans. Je me suis tellement souvent fixée des buts pour me motiver dans mes régimes: à mon bal du secondaire, je serais mince. Arrivée au bal, je fixais cela à mon entrée au cégep, puis a ma sortie, puis à l'université... Je rêvais de me voir sortir d'un grand moment de transition avec une silhouette qui me rendrais fière, m'imaginais jeune première à faire tourner toutes les têtes. Et ce n'est pas faute d'efforts que je n'y suis pas arrivée durablement. Mais je ne rêve plus de cela, enfin plus de cette façon.
Aujourd'hui, j'ai réalisé que peu de choses changeraient si j'était plus mince. Je serais seulement plus mince. Ceux qui comptent pour moi ne m'aimeraient pas davantage, je ne serais pas protégée de l'abandon et il y aurait toujours des gens qui me blesseraient de leur indifférence ou qui ne m'aimeraient pas. J'ai aussi réalisé que ce n'est pas si important. J'ai gaspillé trop de moments à croire sans m'en rendre compte que je vallais tellement peu que le regard des autres était la seule chose qui pouvait donner l'illusion de ma valeur. J'ai aussi réalisé que la valeur des choses était drolement plus profonde que les apparences.
Je ne suis plus pressée de maigrir puisque je peux m'aimer comme je suis, m'aimer assez pour profiter de ma vie au présent sans la passer à me faire souffrir et me priver. D'autant plus que ces privations sont inefficaces.
Je perds du poids, mais je ne fais pas un régime. Tout est dans une façon de pensée changée, basée sur l'estime et l'écoute de soi, le plaisir et la gourmandise. C'est drolement plus difficile de changer sa façon de penser et de résister à la folie de la minceur rapide ambiante que de faire un régime, mais c'est durable et bon pour la santé physique et mentale.
Lorsque j'aurai 30 ans, je serai surement plus mince mais je n'aurai probablement pas la taille de celles que l'on voit sur les affiches. Je suis toutefois certaine d'une chose: je ne serai pas constamment obsédée par la nourriture et par mon poids au point d'en remmetre ma vie à plus tard. Ma valeur du succès de ma vie ne se mesurera pas au chiffre affiché sur la balance.
J'ai 25 ans et je me suis bati une vie qui me ressemble, avec des gens qui comptent pour moi. J'ai 25 ans, je ne suis pas mince et ce n'est pas un échec. J'ai 25 ans et j'ai réussis, je n'ai jamais eu autant de routes devant moi.
Et ce soir, sans culpabilité, on se fera un bon resto avec un gâteau d'anniversaire. Juste ça, c'est ma réussite de l'année, pour toute la vie. Ceux qui connaissent les régimes savent ce que ça représente.
dimanche 29 juillet 2007
Chimie organique
La chimie organique, c'est mauvais pour mon corps.
Maudite science qui m'empêche de voir tout le soleil que je voudrais, qui m'enlève du temps pour le sport, qui me laisse à peiner devant mes cahiers écrits en chinois, qui me rends dingue...
Je n'ai pas faim. Je m'ennuie et me retrouve tous les 10 minutes devant le frigo. Mon esprit cherche une porte de sortie et ne fait pas la différence entre la porte d'entrée et la porte blanche qui garde mes vivres, ce nul.
Quel horreur que de devoir s'occupper l'esprit avec quelque chose que mon esprit ne supporte pas. Les mécanismes de réaction organiques déboulonnent mes neurones et créent probablement de milliards de radicaux libres dans mon corps.
Ajoutons-y le stress de ne pas avancer assez vite: retour au frigo.
J'ai envie de faire entrer le plaisir et la légèreté en moi mais les fraises tagada rapportées de France ont perdu leur pouvoir. En manger mille n'aidera pas. Mais parfois, j'essaie quand même, juste pour voir.
Devant les cahiers, tout plaisir est mort. Il faut faire une femme de moi et affronter la vie comme elle est parfois: difficile, ennuyante et necessaire.
Vivement la fin de ce maudit cours... pour mieux me mettre à la physique et au math qui m'horripilent tout autant.
Tant mieux, c'est l'occasion d'apprendre d'autres réponses que celle du frigo.
Maudite science qui m'empêche de voir tout le soleil que je voudrais, qui m'enlève du temps pour le sport, qui me laisse à peiner devant mes cahiers écrits en chinois, qui me rends dingue...
Je n'ai pas faim. Je m'ennuie et me retrouve tous les 10 minutes devant le frigo. Mon esprit cherche une porte de sortie et ne fait pas la différence entre la porte d'entrée et la porte blanche qui garde mes vivres, ce nul.
Quel horreur que de devoir s'occupper l'esprit avec quelque chose que mon esprit ne supporte pas. Les mécanismes de réaction organiques déboulonnent mes neurones et créent probablement de milliards de radicaux libres dans mon corps.
Ajoutons-y le stress de ne pas avancer assez vite: retour au frigo.
J'ai envie de faire entrer le plaisir et la légèreté en moi mais les fraises tagada rapportées de France ont perdu leur pouvoir. En manger mille n'aidera pas. Mais parfois, j'essaie quand même, juste pour voir.
Devant les cahiers, tout plaisir est mort. Il faut faire une femme de moi et affronter la vie comme elle est parfois: difficile, ennuyante et necessaire.
Vivement la fin de ce maudit cours... pour mieux me mettre à la physique et au math qui m'horripilent tout autant.
Tant mieux, c'est l'occasion d'apprendre d'autres réponses que celle du frigo.
vendredi 27 juillet 2007
Nostalgie
Je cuisine beaucoup. Je n'aime pas ingurgiter une tonne de glucose fructose, de conservateur et d'additifs de toute sorte.
Je cuisine bio lorsque mon budget le permet. Parce que oui, s'intoxiquer est parfois une obligation de classe. Les hormones, les médicaments, les pesticides, l'irradiation, la merde qu'on donne à manger aux animaux (miam, de bonne protéines en poudre, ou autrement dit, des cadavres d'animaux morts ou euthanasiés, euthanyl inclus, de la viande avariée de supermarché avec le styromousse et que sais-je encore, ou encore du grain pour un animal qui devrait manger de l'herbe, entrainant acidité et formation de bactéries comme escherichia coli...), pas trop mon truc non plus. Sans parler du transgénique alimentaire que mon prof de bio cellulaire entre autre, évite comme la peste...
Qu'on se comprenne, je n'en veux ni à la science, ni à l'innovation, mais lorsqu'un produit n'a comme réel avantage qu'un enrichissement pour de lointains actionaires, j'ai peu d'envie de contribuer à ce magnifique élan économique.
Lorsqu'en plus, ces produits sont souvent testé cancérigène par plusieurs études crédibles (si on enlève celles commandités par les compagnies productrices qui plus que souvent ont fait maintes et maintes foi preuve de leur ethique douteuse), j'ai peu d'intérêt à me rendre malade à petit feu ou à soliciter inutilement mes organes de défense.
Je ne me considère pas comme une parano orthorexique, j'ai juste la chance d'être un peu plus informée que la moyenne (et dans le regret de constater que ce n'est ni la FDA ni l'ordre des diététiste du Canada qui vont aider les gens à savoir).
J'en ai juste marre de voir les études scientifiques sérieuses et alarmantes complètement ignorées des médias, pendant qu'on publie partout des trucs inutiles et aliénants.
Je ne suis pas végétarienne, j'aime la même bonne vieille bouffe que celle que ma grand mère cuisine, j'ai juste la nostalgie d'un temps que je n'ai pas vraiment connu ou on faisait les choses en s'adaptant à la nature au lieu d'essayer de la soumettre en créant des problèmes qui nous dépassent.
Je cuisine bio lorsque mon budget le permet. Parce que oui, s'intoxiquer est parfois une obligation de classe. Les hormones, les médicaments, les pesticides, l'irradiation, la merde qu'on donne à manger aux animaux (miam, de bonne protéines en poudre, ou autrement dit, des cadavres d'animaux morts ou euthanasiés, euthanyl inclus, de la viande avariée de supermarché avec le styromousse et que sais-je encore, ou encore du grain pour un animal qui devrait manger de l'herbe, entrainant acidité et formation de bactéries comme escherichia coli...), pas trop mon truc non plus. Sans parler du transgénique alimentaire que mon prof de bio cellulaire entre autre, évite comme la peste...
Qu'on se comprenne, je n'en veux ni à la science, ni à l'innovation, mais lorsqu'un produit n'a comme réel avantage qu'un enrichissement pour de lointains actionaires, j'ai peu d'envie de contribuer à ce magnifique élan économique.
Lorsqu'en plus, ces produits sont souvent testé cancérigène par plusieurs études crédibles (si on enlève celles commandités par les compagnies productrices qui plus que souvent ont fait maintes et maintes foi preuve de leur ethique douteuse), j'ai peu d'intérêt à me rendre malade à petit feu ou à soliciter inutilement mes organes de défense.
Je ne me considère pas comme une parano orthorexique, j'ai juste la chance d'être un peu plus informée que la moyenne (et dans le regret de constater que ce n'est ni la FDA ni l'ordre des diététiste du Canada qui vont aider les gens à savoir).
J'en ai juste marre de voir les études scientifiques sérieuses et alarmantes complètement ignorées des médias, pendant qu'on publie partout des trucs inutiles et aliénants.
Je ne suis pas végétarienne, j'aime la même bonne vieille bouffe que celle que ma grand mère cuisine, j'ai juste la nostalgie d'un temps que je n'ai pas vraiment connu ou on faisait les choses en s'adaptant à la nature au lieu d'essayer de la soumettre en créant des problèmes qui nous dépassent.
mardi 24 juillet 2007
La balance
Moi, j'ai toujours dit que je m'en foutais de la balance et que je ne me pèse que pour connaitre la direction générale que prends mon poids... Foutaises oui! Elle est dans les boîtes depuis 3 jours (je déménage!) et j'ai presque envie de foutre le bordel dans toutes les boites pour la trouver et la sortir. Je m'accroche à la raisonnabilité qui me reste pour ne pas faiblir. Après tout, j'ouvrirai les boites dans mon nouveau chez moi demain... Mais elle m'appelle la petite maudite!
lundi 23 juillet 2007
L'obésité dans le monde
Voici la carte de l'OMS sur les prévisions d'obésité d'ici 2010. On est bien en 2007? Troublant non? Il est peut-être temps de revoir les réponses qu'on offre à ceux qui en souffre et d'arrêter de présenter la taille mannequin comme une norme... L'acceptation est le premier pas du changement.
Les régimes empirent la situation, qu'on se le dise!
Ce ne sont pas les campagnes publiques de culpabilisation et de stigmatisation des obèses qui vont aider les gens à aller mieux...
Pendant que l'OMS crie a l'urgence et que les sociétés riches rendent les gens gros et leur en veulent de l'être, on offre même pas assez de calorie pour survivre dans les camps de réfugiés soutenus par l'ONU. Belle carte du monde...
(carte de l'OMS prise sur www.vivelesrondes.com)
De la poutine pour maigrir
Hier, j'ai savouré une bonne poutine aux frites croquantes et pleines de fromage. La meilleure façon de se débarrasser d'une tentation, n'est-ce pas d'y succomber? Que oui!
Ce n'était pas une tricherie ou un écart puisque je ne suis pas au régime. C'était plutot un exercice pour me convaincre que tous les aliments sont égaux et qu'il peuvent faire maigrir si je ne dépasse pas mon seuil de satiété
Tous les aliments sont des aliments d'abord, et 100 calories de poisson blanc font grossir autant que 100 calories de foie gras si ce sont des calories prises en trop. Pourtant, lorsqu'on mange une chose alors qu'on a envie d'une autre, on se sent privé et le fait de manger nous laisse frustrés. On finit souvent par manger plus et trop, avant de craquer et de tomber définitivement dans le trop. Suit la culpabilité, la baisse d'estime de soi et une envie de manger encore plus forte.
Les personnes qui ont un poids normal mangent de tout, y compris de la poutine, et conservent un poids stable. Il savent s'en tenir à leur faim ou mangent naturellement moins par la suite. Les gens qui sont en surpoids ne sont pas différents. Le problème, c'est qu'on brise l'équilibre en imposant des règles de régime qui ne tiennent pas en compte la personne qui doit les suivre.
Si on a grossis, c'est peut-être davantage parce qu'on a oublié, pour différentes raison, d'écouter notre corps et c'est ça qu'il faut réapprendre. Les régimes font faire le contraire et nous encouragent à manger une quantité recommandée, qu'on meurre de faim ou qu'on ait plus faim, alors on peut bien s'attendre à un incapacité à gérer son poids encore plus importante par la suite.
Quand on cesse de classer les aliments en bons aliments et en aliments mauvais, on redécouvre petit à petit le goût des aliments qu'on s'était forcé à manger en période de régime. Je me surprends parfois a avoir des envies fortes de légumes. J'adore les fruits. Et le yoghourt, miam, mais gouteux et avec son gras! Ça c'est satisfaisant! Au régime, je ne voulais que des chips, du chocolat et des biscuits.
On découvre aussi vite qu'on se sent mieux en ne mangeant pas que du chocolat même si ce n'est pas interdit. Viandes, légumes et pates sont délicieux et satisfaisant et il n'y a aucun mal a les appréter avec de l'huile, une sauce bien onctueuse ou tout ce qui peut satisfaire notre palais.
Donc j'en reviens à ma poutine. J'en avais envie et chaque bouchée ont été un pur plaisir pour le palais. J'ai lu un truc très intéressant sur le blog d'une fille qui fait une démarche semblable à la mienne: on a souvent tendance à garder le meilleur pour la fin alors qu'on devrait en profiter quand notre faim est à son maximum. Les premières bouchées sont les meilleures. Il est aussi plus facile de laisser ce qui dépasse notre faim lorsqu'on a mangé ce qu'on aime le plus. J'ai donc apprécié chaques bouchées de poutine en commencant par les plus belles frites et les gros morceaux de fromages, qui ne m'ont jamais semblés si bons. La gourmande en moi reprends du service! A un certain moment, le gout est devenu moins intéressant. La poutine n'avait pas changé, c'est simplement que mon corps n'avait plus faim. J'ai arrêté la et je suis rentrée chez moi satisfaite à tous les nivaux.
Et ce matin, la faim est revenue me dicter de prendre mon petit déjeuner.
Vraiment, si vous êtes encore de celles qui vous sacrifiez sur l'hotel des régimes, il est tant d'arrêter de vous renier. Il y a tout un monde de saveurs qui vous attends et un meilleure connaissance de vous même au bout du chemin. Et vous maigrirez!
Ce n'était pas une tricherie ou un écart puisque je ne suis pas au régime. C'était plutot un exercice pour me convaincre que tous les aliments sont égaux et qu'il peuvent faire maigrir si je ne dépasse pas mon seuil de satiété
Tous les aliments sont des aliments d'abord, et 100 calories de poisson blanc font grossir autant que 100 calories de foie gras si ce sont des calories prises en trop. Pourtant, lorsqu'on mange une chose alors qu'on a envie d'une autre, on se sent privé et le fait de manger nous laisse frustrés. On finit souvent par manger plus et trop, avant de craquer et de tomber définitivement dans le trop. Suit la culpabilité, la baisse d'estime de soi et une envie de manger encore plus forte.
Les personnes qui ont un poids normal mangent de tout, y compris de la poutine, et conservent un poids stable. Il savent s'en tenir à leur faim ou mangent naturellement moins par la suite. Les gens qui sont en surpoids ne sont pas différents. Le problème, c'est qu'on brise l'équilibre en imposant des règles de régime qui ne tiennent pas en compte la personne qui doit les suivre.
Si on a grossis, c'est peut-être davantage parce qu'on a oublié, pour différentes raison, d'écouter notre corps et c'est ça qu'il faut réapprendre. Les régimes font faire le contraire et nous encouragent à manger une quantité recommandée, qu'on meurre de faim ou qu'on ait plus faim, alors on peut bien s'attendre à un incapacité à gérer son poids encore plus importante par la suite.
Quand on cesse de classer les aliments en bons aliments et en aliments mauvais, on redécouvre petit à petit le goût des aliments qu'on s'était forcé à manger en période de régime. Je me surprends parfois a avoir des envies fortes de légumes. J'adore les fruits. Et le yoghourt, miam, mais gouteux et avec son gras! Ça c'est satisfaisant! Au régime, je ne voulais que des chips, du chocolat et des biscuits.
On découvre aussi vite qu'on se sent mieux en ne mangeant pas que du chocolat même si ce n'est pas interdit. Viandes, légumes et pates sont délicieux et satisfaisant et il n'y a aucun mal a les appréter avec de l'huile, une sauce bien onctueuse ou tout ce qui peut satisfaire notre palais.
Donc j'en reviens à ma poutine. J'en avais envie et chaque bouchée ont été un pur plaisir pour le palais. J'ai lu un truc très intéressant sur le blog d'une fille qui fait une démarche semblable à la mienne: on a souvent tendance à garder le meilleur pour la fin alors qu'on devrait en profiter quand notre faim est à son maximum. Les premières bouchées sont les meilleures. Il est aussi plus facile de laisser ce qui dépasse notre faim lorsqu'on a mangé ce qu'on aime le plus. J'ai donc apprécié chaques bouchées de poutine en commencant par les plus belles frites et les gros morceaux de fromages, qui ne m'ont jamais semblés si bons. La gourmande en moi reprends du service! A un certain moment, le gout est devenu moins intéressant. La poutine n'avait pas changé, c'est simplement que mon corps n'avait plus faim. J'ai arrêté la et je suis rentrée chez moi satisfaite à tous les nivaux.
Et ce matin, la faim est revenue me dicter de prendre mon petit déjeuner.
Vraiment, si vous êtes encore de celles qui vous sacrifiez sur l'hotel des régimes, il est tant d'arrêter de vous renier. Il y a tout un monde de saveurs qui vous attends et un meilleure connaissance de vous même au bout du chemin. Et vous maigrirez!
dimanche 22 juillet 2007
Une pensée
Dans la vie, ce n'est pas ton aptitude mais ton attitude qui fait ton altitude.
Un problème de poids, c'est peut-être, au départ, un problème dans la façon de penser la nourriture.
C'est peut-être un hasard d'éducation, d'habitude et de façon d'être. Il y a bien sur la génétique, mais ce n'est pas tout. Pour la majorit des gens, je crois que c'est peu si on compare avec l'influence de l'environnement.
Le problème, ce n'est pas la nourriture mais la personne qui pense et qui agit suite à ses pensées.
Pour changer ces pensées biaisées, il faut tout d'abord les identifier. Pour changer ses comportements inadaptés, il faut savoir d'ou ils viennent. Et après, il faut dédramatiser tout ça.
Avant 6 ans, j'étais minuscule.
Ensuite, que s'est-il passé?
Quand j'étais petite, nous n'avions pas beaucoup d'argent. Les friandises étaient des trésors que j'entreposais dans une petite boîte que je gardais précieusement dans le garde manger pour plus tard, pour quand j'aurais envie de les savourer.
Ma mère avait une amie qui avait un petit garçon envieux de ma boite. Il reçevait autant de bonbons que moi mais les mangeait au fur et à mesure. La mère et le petit garçon sont venus habiter chez nous quelques temps. Ma mère a décidé de séparer mes bonbons avec le petit garçon, qui avait mon age. Ce n'était que des bonbons mais ils étaient à moi et ce n'était pas juste. Ça m'a marqué même si c'était futile. J'ai beaucoup pleuré, puis j'ai toujours tout mangé a mesure à l'avenir.
Il y avait aussi tous ces aliments interdits que ma mère achetait et mangeait avec culpabilité dans ses crises. Si on voulait en avoir, il fallait en manger vite. Elle ne cuisinait pas. Les bons aliments étaient rares.
A cet époque, mon père est revenu vivre avec nous. J'ai plusieurs souvenirs d'avoir mangé n'importe quoi devant le placard ou le frigo pour calmer le malaise, les soirs ou il me gardait, d'être avec cet homme que je détestais et qui nous en faisait voir de toutes les couleurs. Ça me permettait aussi de canaliser toutes ces émotions contre moi. J'étais la méchante qui mangeait.
Je suis devenue plus ronde. Mon père me disait que j'étais grosse, m'insultait régulièrement. Il préférait nettement mon frère. A l'école, j'étais effacée et je n'avais pas beaucoup d'amis. J'ai cru que tous mes problèmes étaient dus au fait que j'étais grosse et que c'étaient de ma faute. Je croyais que tout était de ma faute d'ailleurs. Je n'étais pas assez mignonne pour que mon père arrête de se droguer, pour que ma mère m'aime autant que mon frère, pour avoir des amis. Bref, j'étais trop imparfaite pour qu'on m'aime.
La nourriture me permettait d'arrêter un peu de ressentir. C'était une époque très dure. J'étais intelligente et impliquée à l'école alors je n'ai jamais eu d'aide. Je me rends compte aujourd'hui que c'était de la survie. Mais ça m'a appris plein de choses. J'ai eu assez d'air pur et de merveilleux grands parents pour m'accrocher à la beauté de la vie et je suis devenue une personne forte et déterminée. Tellement forte qu'a un certain point, rien ne m'atteignait.
J'ai eu la "chance" de me faire agresser par un étranger chez moi à 21 ans. J'ai eu droit de voir un psy pendant un an et de constater que je me mentais tous les jours sur mon enfance dont mes souvenirs était idylliques. Ça a été tellement difficile mais je me suis mise sans m'en rendre compte à me redonner le droit d'exister vraiment et de ressentir les choses. Aujourd'hui, j'arrive à pleurer quand je suis triste.
Pourtant, je traine cette relation malsaine à la bouffe et on en a jamais parlé en consultation. c'était plus facile pour moi de parler d'injustice et de ce qui va mal dans le monde que de décrire tous les sentiments qui m'habitent face à la bouffe et à mon corps. Je n'ai pas eu envie de parler de rejet. Je n'ai pas pu dire comment je sentais que personne ne m'aimait, comment je me sentais nulle. Je n'aurais pas pu supporté de ne pas être comprise. Mais parler de ces injustices que je voyais tous les jours à mon boulot avec les sans abris, c'était aussi un peu parler de moi et apprivoiser la colère et la compassion pour moi même.
Aujourd'hui, j'ai bien grandi. J'au 25 ans mais j'ai l'impression d'avoir vécu 3 vies. Je me sens heureuses, aimée et j'apprivoise tranquillement ce qui fait mal. J'ai envie de rectifier ces pensées et ces comportements qui ne font pas partie de la personne équilibrée que je sens à l'intérieur de moi. J'arrive à me voir mieux et j'y crois. J'ai tellement de chance.
Un problème de poids, c'est peut-être, au départ, un problème dans la façon de penser la nourriture.
C'est peut-être un hasard d'éducation, d'habitude et de façon d'être. Il y a bien sur la génétique, mais ce n'est pas tout. Pour la majorit des gens, je crois que c'est peu si on compare avec l'influence de l'environnement.
Le problème, ce n'est pas la nourriture mais la personne qui pense et qui agit suite à ses pensées.
Pour changer ces pensées biaisées, il faut tout d'abord les identifier. Pour changer ses comportements inadaptés, il faut savoir d'ou ils viennent. Et après, il faut dédramatiser tout ça.
Avant 6 ans, j'étais minuscule.
Ensuite, que s'est-il passé?
Quand j'étais petite, nous n'avions pas beaucoup d'argent. Les friandises étaient des trésors que j'entreposais dans une petite boîte que je gardais précieusement dans le garde manger pour plus tard, pour quand j'aurais envie de les savourer.
Ma mère avait une amie qui avait un petit garçon envieux de ma boite. Il reçevait autant de bonbons que moi mais les mangeait au fur et à mesure. La mère et le petit garçon sont venus habiter chez nous quelques temps. Ma mère a décidé de séparer mes bonbons avec le petit garçon, qui avait mon age. Ce n'était que des bonbons mais ils étaient à moi et ce n'était pas juste. Ça m'a marqué même si c'était futile. J'ai beaucoup pleuré, puis j'ai toujours tout mangé a mesure à l'avenir.
Il y avait aussi tous ces aliments interdits que ma mère achetait et mangeait avec culpabilité dans ses crises. Si on voulait en avoir, il fallait en manger vite. Elle ne cuisinait pas. Les bons aliments étaient rares.
A cet époque, mon père est revenu vivre avec nous. J'ai plusieurs souvenirs d'avoir mangé n'importe quoi devant le placard ou le frigo pour calmer le malaise, les soirs ou il me gardait, d'être avec cet homme que je détestais et qui nous en faisait voir de toutes les couleurs. Ça me permettait aussi de canaliser toutes ces émotions contre moi. J'étais la méchante qui mangeait.
Je suis devenue plus ronde. Mon père me disait que j'étais grosse, m'insultait régulièrement. Il préférait nettement mon frère. A l'école, j'étais effacée et je n'avais pas beaucoup d'amis. J'ai cru que tous mes problèmes étaient dus au fait que j'étais grosse et que c'étaient de ma faute. Je croyais que tout était de ma faute d'ailleurs. Je n'étais pas assez mignonne pour que mon père arrête de se droguer, pour que ma mère m'aime autant que mon frère, pour avoir des amis. Bref, j'étais trop imparfaite pour qu'on m'aime.
La nourriture me permettait d'arrêter un peu de ressentir. C'était une époque très dure. J'étais intelligente et impliquée à l'école alors je n'ai jamais eu d'aide. Je me rends compte aujourd'hui que c'était de la survie. Mais ça m'a appris plein de choses. J'ai eu assez d'air pur et de merveilleux grands parents pour m'accrocher à la beauté de la vie et je suis devenue une personne forte et déterminée. Tellement forte qu'a un certain point, rien ne m'atteignait.
J'ai eu la "chance" de me faire agresser par un étranger chez moi à 21 ans. J'ai eu droit de voir un psy pendant un an et de constater que je me mentais tous les jours sur mon enfance dont mes souvenirs était idylliques. Ça a été tellement difficile mais je me suis mise sans m'en rendre compte à me redonner le droit d'exister vraiment et de ressentir les choses. Aujourd'hui, j'arrive à pleurer quand je suis triste.
Pourtant, je traine cette relation malsaine à la bouffe et on en a jamais parlé en consultation. c'était plus facile pour moi de parler d'injustice et de ce qui va mal dans le monde que de décrire tous les sentiments qui m'habitent face à la bouffe et à mon corps. Je n'ai pas eu envie de parler de rejet. Je n'ai pas pu dire comment je sentais que personne ne m'aimait, comment je me sentais nulle. Je n'aurais pas pu supporté de ne pas être comprise. Mais parler de ces injustices que je voyais tous les jours à mon boulot avec les sans abris, c'était aussi un peu parler de moi et apprivoiser la colère et la compassion pour moi même.
Aujourd'hui, j'ai bien grandi. J'au 25 ans mais j'ai l'impression d'avoir vécu 3 vies. Je me sens heureuses, aimée et j'apprivoise tranquillement ce qui fait mal. J'ai envie de rectifier ces pensées et ces comportements qui ne font pas partie de la personne équilibrée que je sens à l'intérieur de moi. J'arrive à me voir mieux et j'y crois. J'ai tellement de chance.
vendredi 20 juillet 2007
Un peu mieux
Moi, pour maigrir, j'ai besoin d'oublier la perfection.
Je ne peux pas m'en cacher, je suis perfectionniste dans tout. Tellement que pour moi, c'est tout ou rien. Si je ne performe pas dans un cours, j'abandonne. Si ne mange pas parfaitement, je mange tout ce que je peux manger de pire. Si je suis mauvaise dans un sport, je ne le pratique plus même s'il me plait.
Ces jours-ci, j'apprends la mesure et l'équilibre. Je dis ces jours ci, mais c'est un apprentissage de longue haleine.
On demande a des gens qui ont un problème avec la nourriture de devenir soudain plus saints que le pape et de manger parfaitement, avec le bon ratio d'oméga-3, de flavonoïdes, de gras insaturés, avec des portions parfaites de chaques catégories d'aliments. Même pour des personnes qui n'ont pas de problème avec la nourriture, il y a de quoi devenir obsédé. Il y a de quoi développer un problème, une frustration. Il y a de quoi commencer à compulser sur le méchant gâteau au chocolat même si on aime pas ça plus que ça. On mange l'interdit plus que l'aliment et on reste frustré d'être si faible. On ne profite plus des aliments. Exit le plaisir. C'est soi sain, soit mal, et même, on est jamais sur que ce soit completement sain, completement correct ça aurait toujours pu être mieux.
Plutot que de tout changer, pourquoi ne pas juste faire un peu mieux?
Je me propose de faire trois petits changements facile ce mois ci, mais de m'y tenir.
1. Je vais sans télé, assise, en me servant dans une assiette ou dans un bol, en ne faisant rien d'autre et en me concentrant sur le gout des aliments. Manger mérite que je m'y arrête pour bien profiter de ce moment.
2. Je mangerai lorsque j'aurai faim. Lorsque j'aurai une envie de manger de stress, je prendrai le temps d'aller m'allonger ou de prendre une petite marche pour me demander ce qui ne va pas ou faire baisser un peu la tension. Lorsque ce sera une faim d'ennui, je ferai mon mouvement soleil et me ferai une tisane.
Bref, je me concentrerai sur ma nourriture et je mangerai lorsque j'aurai faim. Il sagit simplement de retrouver la vraie gourmandise.
Les changements qu'on s'engage a faire ne devraient pas être trop difficile. On devrait pouvoir facilement conçevoir de les appliquer toute la vie sans que ce soit contraignant. (On peut donc oublier l'idée de ne plus manger de gâteau, de glucides, de gras et alouette)
J'ai appris, probablement dans un de mes cours de psycho, je ne sais plus, que les engagements se tiennent mieux si on arrive à imaginer à l'avance les obstacles qui se présenteront et ce qu'on fera pour les éviter. Ça parait simpliste, mais c'est vrai. Lorsqu'on prends des résolutions, on est toujours plein de motivation et de bonne volonté. C'est lorsque ça devient difficile qu'on peut voir la profondeur de notre engagement et après, on peut être fier de soi si on a persisté. On sait alors qu'on est capable de prendre de nouvelles saines habitudes.
Les exercices de visualisation et de PNL peuvent aussi bien aider avec les mauvaises habitudes. Le livre Maigrir sans Obsession l'explique bien.
Sur ce, je vais souper. Assise à table, sans les Simpsons.
Je ne peux pas m'en cacher, je suis perfectionniste dans tout. Tellement que pour moi, c'est tout ou rien. Si je ne performe pas dans un cours, j'abandonne. Si ne mange pas parfaitement, je mange tout ce que je peux manger de pire. Si je suis mauvaise dans un sport, je ne le pratique plus même s'il me plait.
Ces jours-ci, j'apprends la mesure et l'équilibre. Je dis ces jours ci, mais c'est un apprentissage de longue haleine.
On demande a des gens qui ont un problème avec la nourriture de devenir soudain plus saints que le pape et de manger parfaitement, avec le bon ratio d'oméga-3, de flavonoïdes, de gras insaturés, avec des portions parfaites de chaques catégories d'aliments. Même pour des personnes qui n'ont pas de problème avec la nourriture, il y a de quoi devenir obsédé. Il y a de quoi développer un problème, une frustration. Il y a de quoi commencer à compulser sur le méchant gâteau au chocolat même si on aime pas ça plus que ça. On mange l'interdit plus que l'aliment et on reste frustré d'être si faible. On ne profite plus des aliments. Exit le plaisir. C'est soi sain, soit mal, et même, on est jamais sur que ce soit completement sain, completement correct ça aurait toujours pu être mieux.
Plutot que de tout changer, pourquoi ne pas juste faire un peu mieux?
Je me propose de faire trois petits changements facile ce mois ci, mais de m'y tenir.
1. Je vais sans télé, assise, en me servant dans une assiette ou dans un bol, en ne faisant rien d'autre et en me concentrant sur le gout des aliments. Manger mérite que je m'y arrête pour bien profiter de ce moment.
2. Je mangerai lorsque j'aurai faim. Lorsque j'aurai une envie de manger de stress, je prendrai le temps d'aller m'allonger ou de prendre une petite marche pour me demander ce qui ne va pas ou faire baisser un peu la tension. Lorsque ce sera une faim d'ennui, je ferai mon mouvement soleil et me ferai une tisane.
Bref, je me concentrerai sur ma nourriture et je mangerai lorsque j'aurai faim. Il sagit simplement de retrouver la vraie gourmandise.
Les changements qu'on s'engage a faire ne devraient pas être trop difficile. On devrait pouvoir facilement conçevoir de les appliquer toute la vie sans que ce soit contraignant. (On peut donc oublier l'idée de ne plus manger de gâteau, de glucides, de gras et alouette)
J'ai appris, probablement dans un de mes cours de psycho, je ne sais plus, que les engagements se tiennent mieux si on arrive à imaginer à l'avance les obstacles qui se présenteront et ce qu'on fera pour les éviter. Ça parait simpliste, mais c'est vrai. Lorsqu'on prends des résolutions, on est toujours plein de motivation et de bonne volonté. C'est lorsque ça devient difficile qu'on peut voir la profondeur de notre engagement et après, on peut être fier de soi si on a persisté. On sait alors qu'on est capable de prendre de nouvelles saines habitudes.
Les exercices de visualisation et de PNL peuvent aussi bien aider avec les mauvaises habitudes. Le livre Maigrir sans Obsession l'explique bien.
Sur ce, je vais souper. Assise à table, sans les Simpsons.
samedi 14 juillet 2007
Maigrir, ça goute bon!
On m'a déjà dit que 95% des régimes échouent. Sur les 14 000 régimes que j'ai fait, armée de toute ma patience, mon intelligence et ma bonne volonté, je ne suis jamais tombée sur le 5% miraculeux. Et les habitués comme moi savent bien qu'on en ressort frustrée, obsédée et qu'on finit par reprendre plus. Ce 5%, je crois que c'est un mythe, une erreur de statistique ou un mensonge. A long terme, les régimes ne marchent pas, mais on continue à en faire. Y'a de la pression mesdames!
Moi je dis: fuck les régimes! On vaut plus que ça!
Il y a quelques semaines, après avoir lu plusieurs bouquins sur le sujet, j'ai décidé qu'il était temps de mettre fin à l'obsession et de m'autoriser à manger avec plaisir tout ce qui me plait, sans calculatrice ni prévision de pellerinage à l'oratoire St-Joseph pour aller me confesser. J'ai écouté les experts, maintenant, je m'écoute moi.
Et j'ai maigris... 5 lbs jusqu'a maintenant. En mangeant chocolat, noix, fromage, chips et pizza, en mangeant santé parfois aussi, selon mes envies, sans critères diététiques.
Si vous avez régimé comme moi, vous savez que ça devient rapidement psychologiquement épuisant, cette obligation de se surveiller constemment, ces calculs mentaux, cette culpabilité toujours pas très loin. Le plus triste, c'est que ça n'est pas necessaire.
C'est un apprentissage que de renouer avec la fine gourmandise, la vraie, d'apprécier les aliments pour le plaisir et les sensations qu'ils apportent. Je vis ma passion pour la bouffe. Je cuisine sans devoir trier les recettes, selon ce qui me parait le meilleur.
Il n'y a pas de miracle: en dégustant, j'apprends à me satisfaire de la quantitée que me demande mon corps. Ce n'est pas toujours facile de manger moins ou de vivre ses émotions plutot que de les enterrer sous une poutine ou un sac de jujubes. Mais je m'écoute plutot que de me battre contre moi même et je grandis plutot que d'attendre la minceur pour devenir meilleure.
Moi je dis: fuck les régimes! On vaut plus que ça!
Il y a quelques semaines, après avoir lu plusieurs bouquins sur le sujet, j'ai décidé qu'il était temps de mettre fin à l'obsession et de m'autoriser à manger avec plaisir tout ce qui me plait, sans calculatrice ni prévision de pellerinage à l'oratoire St-Joseph pour aller me confesser. J'ai écouté les experts, maintenant, je m'écoute moi.
Et j'ai maigris... 5 lbs jusqu'a maintenant. En mangeant chocolat, noix, fromage, chips et pizza, en mangeant santé parfois aussi, selon mes envies, sans critères diététiques.
Si vous avez régimé comme moi, vous savez que ça devient rapidement psychologiquement épuisant, cette obligation de se surveiller constemment, ces calculs mentaux, cette culpabilité toujours pas très loin. Le plus triste, c'est que ça n'est pas necessaire.
C'est un apprentissage que de renouer avec la fine gourmandise, la vraie, d'apprécier les aliments pour le plaisir et les sensations qu'ils apportent. Je vis ma passion pour la bouffe. Je cuisine sans devoir trier les recettes, selon ce qui me parait le meilleur.
Il n'y a pas de miracle: en dégustant, j'apprends à me satisfaire de la quantitée que me demande mon corps. Ce n'est pas toujours facile de manger moins ou de vivre ses émotions plutot que de les enterrer sous une poutine ou un sac de jujubes. Mais je m'écoute plutot que de me battre contre moi même et je grandis plutot que d'attendre la minceur pour devenir meilleure.
Inscription à :
Articles (Atom)