vendredi 27 juillet 2007

Nostalgie

Je cuisine beaucoup. Je n'aime pas ingurgiter une tonne de glucose fructose, de conservateur et d'additifs de toute sorte.

Je cuisine bio lorsque mon budget le permet. Parce que oui, s'intoxiquer est parfois une obligation de classe. Les hormones, les médicaments, les pesticides, l'irradiation, la merde qu'on donne à manger aux animaux (miam, de bonne protéines en poudre, ou autrement dit, des cadavres d'animaux morts ou euthanasiés, euthanyl inclus, de la viande avariée de supermarché avec le styromousse et que sais-je encore, ou encore du grain pour un animal qui devrait manger de l'herbe, entrainant acidité et formation de bactéries comme escherichia coli...), pas trop mon truc non plus. Sans parler du transgénique alimentaire que mon prof de bio cellulaire entre autre, évite comme la peste...

Qu'on se comprenne, je n'en veux ni à la science, ni à l'innovation, mais lorsqu'un produit n'a comme réel avantage qu'un enrichissement pour de lointains actionaires, j'ai peu d'envie de contribuer à ce magnifique élan économique.

Lorsqu'en plus, ces produits sont souvent testé cancérigène par plusieurs études crédibles (si on enlève celles commandités par les compagnies productrices qui plus que souvent ont fait maintes et maintes foi preuve de leur ethique douteuse), j'ai peu d'intérêt à me rendre malade à petit feu ou à soliciter inutilement mes organes de défense.

Je ne me considère pas comme une parano orthorexique, j'ai juste la chance d'être un peu plus informée que la moyenne (et dans le regret de constater que ce n'est ni la FDA ni l'ordre des diététiste du Canada qui vont aider les gens à savoir).

J'en ai juste marre de voir les études scientifiques sérieuses et alarmantes complètement ignorées des médias, pendant qu'on publie partout des trucs inutiles et aliénants.

Je ne suis pas végétarienne, j'aime la même bonne vieille bouffe que celle que ma grand mère cuisine, j'ai juste la nostalgie d'un temps que je n'ai pas vraiment connu ou on faisait les choses en s'adaptant à la nature au lieu d'essayer de la soumettre en créant des problèmes qui nous dépassent.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

J'ai hâte de délaisser le Splenda et revenir au vrai sucre... sans culpabilité...