mercredi 17 octobre 2007

La gastronomie dans mon corps

Non, je ne parlerai pas de mets succulents. Je viens de me réveiller alors vous aurez droit à une exploration métaphysique de mon esprit, ce monde étrange.

Je ne suis pas du tout une personne à tendances ésotériques new age dans l'amour de l'univers et cie.

Pourtant, je crois que les rêves donnent parfois une mesure de ce qui se passe dans l'inconscient.

J'ai trop fait de rêve qui rammenaient à mon souvenir des fragments de passé réel mais que j'avais oublié pour en douter. Mon corps a plus de mémoire que moi. Mes rêves, c'est un monde parrallèle ou j'arrive même à apprendre. J'ai des facultés nocturnes qui se paufinent de rêve en rêve, comme celle de voler pour m'échapper de ce qui peut m'engoisser ou, de plus en plus souvent, juste pour le plaisir.

Je rêve souvent ces temps ci, dans d'autres rêves, que je découvre sur ma peau un tout petit bout d'une chose qui ressemble à un petit bout de tendon blanc et très solide, plat et large comme un petit fetuccine. C'est un corps étranger qui ne fait pas mal, mais il est là, et quand je m'en rends compte, il me dérange. Je peux passer tout mon rêve, ou je fais aussi autre chose, à essayer de le déloger. Habituellement, j'y arrive. Ça se fait sans douleur, il faut seulement tirer plus ou moins doucement sur le "fettuccine" pour sortir de mon corps cette petite pieuvre inanimée qui est au bout. Ça ressemble à un petit calamar dont les pattes microscopiques sont attachées à mes muscles. Le plus dur est d'arriver à avoir une prise sur le fettuccine qui dépasse. En y allant doucement, on arrive a pas tout déchirer. Souvent, ils sont tout petit et ça ne parait presque pas après.

Ces temps-ci, le fettuccine des calmars est plus long. Ils sont plus difficile à extraire, mais je suis rendue habituée. Comme je le disais, j'apprends de mes rêves précédents.

Cette nuit, j'ai du laisser un ou des calamars dans le bas de mon mollet gauche. En tirant sur mon fettuccine, j'ai sorti 4 gros calamar de ma peau, qui à un peu déchirée par leur taille et qui a laissé mon mollet plein de peau flasque. Je me suis dit que j'en avait déjà un peu enlevé et que ma peau ne s'en remettrais pas si j'en enlevais plus aujourd'hui, malgré que je sache qu'il y en avait d'autres. Au deuxième coup d'oeil, l'endroit ou j'ai enlevé les calamars était sans peau, sans protection. J'ai eu peur des risquees d'infection mais soulagée qu'il n'y ait pas eu fusion avec un gros vaisseau sanguin. (je fais trop de bio!) Je deviens une bonne practicienne de l'extraction de mes calamars mais l'ampleur des dégats commence à me dépasser. Puis, je me suis réveillée

Je crois que ces calamars représentent mes traumatismes refoulés.

Ce matin, j'ai carrément la sensation physique que mon mollet gauche est étrange. J'ai été soulagée en l'examinant de ne pas sentir de calamar et de ne pas devoir me rendre dans une aile psychiatrique.

De toute façon, ça prendra le temps qu'il faudra, je préfère les calamars dans mon assiette que dans mon corps rêvé et les chasserai tous.

Il est temps de se lancer dans le vrai monde pour une vraie journée. Bonne journée!

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