lundi 1 octobre 2007

Mauzus de mode

Vous avez peut-être remarqué que les mannequins de cette vidéo ont quelque chose de plutot rare dans le milieu fashion: quelque chose d'optionel dans ce milieu entre les os et la peau: j'ai parlé de mon ami le gras (elles n'en ont pas des masses mais bon...). Je ne sais pas pour vous, mais je trouve que ça leur va bien.

J'ai beau être une fille (une vraie depuis quoi, une bonne semaine?) mais je ne vais pas devenir une fan de ces grandes estrades à complexes pour autant. Eh oui, je vais encore chialer.

Ces filles défilent pour la collection d'Elena Miro, des vêtements taille forte. J'ai beau pouvoir avouer qu'elles sont des modèles un peu plus sain, si ces mauzus d'affaires à grandes jambes représentent les tailles forte, il va falloir des sumo pour me représenter, moi, qui ne peut pourtant pas m'habiller chez les taille forte parce que c'est trop grand. Je ne me trouvais pas assez effrontée envers le mode et les critères de beauté actuels d'oser mesurer 5'2", j'exagère en ayant des cuisses qui frottent ensemble et des seins qui obéissent déjà à la loi de la gravité! Comme si ce n'était pas assez, j'ai des tâches de rousseur et même, de temps en temps, des lunettes.

Et je suis très heureuse d'être moi. La beauté c'est plus profond que ça et s'aimer, ça change tout de l'intérieur à l'extérieur.

On vit dans un monde ou il devient de plus en plus pratiqué de terminer une grossesse à 7 mois pour minimiser les vergetures et l'élargissement du bassin, ou il faut effacer chaques rides, chaque traces de vécu.

On ne vit pas pleinement tant qu'on accepte pas que nos cicatrices, nos rides, nos bourrelets, notre peau qui pend, c'est notre histoire, c'est une partie de nous. Moi, désolé, je ne veux pas d'un corps asseptisé et je veux que mes enfants me ressemblent.

Je ne parle pas du refus de changer, je parle du changement qui se vit en accord avec soi même, sans se renier. Comme une perte de poids par exemple.

Perdre du poids pour devenir quelqun d'autre, c'est se perdre. Se rapprocher de soi même, guérir ses blessures et devenir à l'extérieur un peu plus ce qu'on est à l'intérieur, c'est une toute autre histoire.

4 commentaires:

myrtille81 a dit…

Bonjour Anick,
ça fait du bien de te lire, c'est vrai il faut avoir la force de rejeter les diktas de la mode et de s'aimer. Il faut aussi accepter ces cicatrices, elles font parti de nous, ces kilos font parti de nous et ont une histoire. Si on essaye de maigrir pour de mauvaises raisons, ça ne marche pas. Et le plus difficile est de savoir si nos motivations sont les bonnes, si elles n'amènent pas à nous renier.

Miss Patata a dit…

Hein?
Ce sont des mannequins pour des vêtements taille forte?!?!

Voyons donc!!!

Je dois avoir mal compris là?

Ridicule!
Moi qui coryait qu'il s'agissait d'un défilé standard! Je jubilais, enfin des mannequins qui nous ressemblent!

Hey misère... On va y arriver...

Vertige a dit…

Tu as bien raison Myrtille, pas évident de faire le point sur nos motivations mais plus l'épreuve est difficile, plus elle est gratifiante!

Eh oui Miss Patata, c'est complètement débile mais je me dis que voir ces mannequins "énormes" sur un podium, c'est une micro victoire, bien que je n'en sois pas certaine...

Anonyme a dit…

Au lieu de faire du 36, elle rentre dans du 38!!! Elles sont vraiment "ENORMES" (bien que je ne vois aucune difference, à si, elles n'ont pas l'air malade) hahaha!!