Enceinte, je fais souvent des rêves étranges remplis de souvenirs et... d'absurdités.
La nuit dernière, j'ai rêvé, entre autre, que Karl Lagerfeld était mon voisin et qu'il avait une collection de jupes et de tutus accumulés depuis les années 50 avec lequel il dansait sans retenue et sans talent dans sa cours arrière.
Je ne savais pas que Karl Lagerfeld occuppe à ce point mon inconscient.
Il y a aussi souvent une petite fille qui traine là, dans un party de famille, et donc je m'occuppe pratiquement dans chaque rêve même si ce n'est pas la mienne. Je rêve de cette petite puce depuis ma fausse couche, quand j'étais allée la reporter dans un grand champ de fleur; il fallait la laisser à quelqu'un d'autre, pas le choix, mais elle revient souvent dans mes rêves sans que je fasse toujours le lien, et je m'en occuppe alors avec un amour débordant même si c'est pour un petit moment... Une manière de finir mon deuil j'imagine, même si j'ai l'impression de bien l'avoir fait.
Sur une note plus antirégimesque, j'ai vécu un autre moment de pur plaisir gustatif hier à la pizzéria Napoletana (coin Dante et de Gaspé, près du marché Jean-Talon). Ok, le resto a des allures un peu kitch mais pas besoin de se guinder pour y aller, et il est toujours plein et bruyant, mais n'est ce pas un bon signe? Tant qu'au service, c'est souvent assez ordianire... On oublie tout quand on se retrouve avec son assiette. La carte regorge de pizzas et de pâtes exquises mais à chaque fois, c'est avec une no 25, la genovese, que mon chum et moi finissons. Elle est imbattable! Je ne peux pas vous parler du reste, c'est la seule chose que j'ai mangé la bas, mis à part une lasagne mal réchauffée qui ne valait pas que je m'en rappelle. Revenons à cette pizza: sur une croûte fine et parfaitement croustillante, on vous met de la dinde, du pesto, de la mozzarella et du parmesan puis quelques tranches de tomates et quelques piments forts. Je ne pourrais pas expliquer pourquoi mais les goûts se relancent et s'accordent parfaitement. Mon amoureux n'apprécie pas vraiment les tomates et le fromage et pourtant, c'est lui qui demande à y aller et qui, sans même ouvrir le menu alors que je fais mine d'hésiter sur mon choix, commande toujours la même chose.
Facile de s'arrêter à temps quand les sens sont si comblé et qu'on s'offre l'opportunité de manger les restes le lendemains! Je me suis quand même laissée tentée par l'excellent Tiramisu et je suis sortie de la satisfaite sur tous les plans, sans être bourrée.
Ça fait partie du plaisir de l'antirégime: le resto, la découverte de nouveaux goûts, la saine faim qui décuple l'arome des mets, en sachant que tout vous est permis dans les limites de la faim, et c'est tant mieux parce que sans faim, le plaisir est moins grand.
Le petit déjeuner m'attends!
samedi 17 octobre 2009
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