mardi 25 mars 2008

Quelques scandales

Je sens approcher les examens et je blogge, procrastine et prends le soleil plutôt qu'étudier. Comme d'habitude mais, cette fois, je suis profondément relaxe. J'attends ma réponse de l'UQTR et même dans mes scénarios les pires, cette session n'affecte rien de mon futur et je ne peux pas l'échouer. Pas très motivant mais assez libérateur.

J'ai assisté aujourd'hui à un véritable drame humain.

Alors que je déambulais dans ma rue, j'ai apperçu la petite chocolaterie du quartier qui annonçait des spéciaux alléchants pour écouler ses stock de pâques. Je n'ai pas résisté. En vérité, je n'ai pas voulu résister, pourquoi l'aurais-je fait???

Cette chocolaterie est aussi petite qu'alléchante. Les murs sont couverts de tablettes remplies de chocolats plus alléchants les uns que les autres, allant du traditionnel chocolat au lait au chocolat à la figue et au fromage bleu. Il y a aussi une petite vitrine ou sont exposés des dizaines et des dizaines de petites bouchées, comme si elles étaient des bijoux précieux. Des odeurs de chocolats un peu trop cuit flottent dans l'air. C'est le paradis des filles comme moi.

Complètement subjuguée par mon expérience gustative anticipée, j'entendais distraitement le chocolatier décrire avec amour et passion les notes épicées de ses chocolats à une femme qui semblait être une vieille amie. Puis la conversation se fit plus personelle. Résumé: après quelques épreuves difficiles, le chocolatier à décidé de prendre sa vie en main...

... et de perdre du poids.

Non, ce n'est pas que je suis indiscrète et que je veuille écouter, mais vu la taille de la boutique, y entrer, c'est déjà être en relation proche avec les autres clients...

Donc pour maigrir, mon chocolatier pourtant bien mignon avec ses joues un peu rondes bouffe des portions minuscules d'aliments sans goût et s'interdit tout ce qui est bon, y compris le chocolat.

Nous passons du paradis à mon idée de l'enfer: être au paradis des délices sans pouvoir en manger. C'est carrément de l'autotorture.

Alors son amie de demander: comment fais tu pour tester tes recettes?

Bonne question! J'étais toute ouie en feignant de m'intéresser à une jolie tortue de pâques. Tellement qu'il devait me suspecter d'être un inspecteur du gouvernement plutot qu'une cliente.

Alors de retour a mon histoire de diète: la torture va plus loin. Il prend le chocolat, il le sent, il le met dans sa bouche, le mâche puis le crache.

CRACHER DU CHOCOLAT, NON MAIS ÇA VA PAS LA TÊTE??!?!

Espèce de chocolatier indigne!

C'est fou ce qu'on peu faire pour battre nos petits bourrelets. Le plus tragiques, c'est l'inutilité de la chose à long terme.

En finissant, je vous invite à aller lire un article super intéressant de Junkfood Science dans sa version originale en anglais ou dans sa version française approximative traduite par google translate...

Je m'en vais ce soir faire la "femme de" à la Montée de lait avec mon amoureux et des supposés gens importants. Chouette, c'est la ''femme de" (toujours moi) qui a choisi l'endroit que j'ai envie d'essayer depuis un moment. C'est tellement meilleur quand c'est une grosse entreprise qui ramasse la facture...

C'est toujours un peu étrange, je ne viens tellement pas de ce milieu là, mais je m'y plie sans trop faire de courbettes. Je préférerais les inviter tous à la maison pour faire une partie de Risk en leur servant du pâté chinois et une bonne bière de microbrasserie sur un air de Richard Desjardins, en soirée cravate interdite, s'ils tiennent vraiment à découvrir le Québec. Ah, les américains... ils préfèrent mille fois une soirée avec des poulettes sur Cressent ou chez Paré.

Bonne soirée!

xx

1 commentaire:

Miss Patata a dit…

Je n'ai entendu que du bien de ce resto...
Je me trouve un prétexte et j'y vais! Tient ma fête est bientôt... Le problème c'est que je n'ai qu'une fête, mais des centaines de resto à visiter...