samedi 20 décembre 2008
vendredi 19 décembre 2008
Monde de fous!
C'est quoi ce monde de fou???
Premier coup de gueule:
Hier, alors que j'attendais dans la salle d'attente du mec que je paie et qui, en échange, ma fait beaucoup souffrir, j'ai nommé mon (très beau...) dentiste, je me suis perdue dans le tas de revues jusqu'à une qui m'a semblée interressante: Vita, le magasine qui célèbre (supposément) la femme de 40 ans et plus.
Célébrer la femme de 40 ans et plus, c'est lui donner des envies de chirurgie plastique ou la faire avoir honte de ce qu'elle est lorsque naturelle? Il faut peut-être se faire à l'idée qu'un magasine sert toujours a faire consommer plus en donnant insatisfactions et complexes aux femmes.
Est-ce rassurant d'avoir quelques femmes hors normes qui viennent nous dire que la quarantaine, c'est la nouvelle trentaine? Non mais est ce qu'un magazine de femmes pourrait traiter d'autres choses que d'image irréaliste? (faites mon éducations, je ne lis que la gazette des femmes...)
Pour moi, passer la quarantaine, ce n'est pas l'espoir de ressembler à ça, et je trouve ignoble qu'avec cette maturité qui devrait arriver, on nous balance encore le même modèle a la figure, soit des femmes qui ne font pas leur âge, qui sont grandes, sveltes et qui font à la limite presque aussi jeune que moi du haut de mes 26 ans.
C'est ça pour vous, avoir 40 ans?
Ce sont pourtant les modèles qu'il y avait dans le magazine, celles qui vivent bien leur quarantaine, qui sont épanouies. Je trouve que c'est un message tordu de parler d'acceptation et de célébration d'un âge quand on ne présente que des modèles qui ont l'air d'en faire un autre. Permettez moi de douter du naturel de tout ça.
Tant mieux si elles sont si belles, mais si on parlait des autres parfois, surtout quand on cherche a se donner des airs de "petit magazine pour vous, qui vous a entendu...". L'épanouissement passe aussi par autre chose qu'un air d'éternelle jeunesse, du moins, je l'espère!!!
Deuxième coup de gueule:
Je suis allée faire un petit tour au salon des métiers d'arts. Je trippe sur la vaisselle très nature et épurée faite d'éléments naturels et aussi sur les vêtements de certaines designer. Là n'est pas la raison de ma montée de lait. Pourquoi mais pourquoi se borne-t-on à faire des vêtements dans des tailles qui sont trop petites pour la majorité des femmes vont et viennent dans les rangées des exposants?!? Je me suis achetée une superbe pièce, une petite robe en pièces à porter sur un pantalon, mais si j'aivais eu 3 kilos de plus, ça n'aurait pas été possible. La différence entre un médium et un extralarge est infime alors qu'il y a une grande diversité dans les corps! La taille d'un vêtement, ça doit être pour la taille de tes os.
La petite créatrice-vendeuse, avant d'entrer dans la cabine d'essayage et de me donner mes morceaux, me regarde d'un air complice et me dit que je me suis trompée de taille, que j'ai pris des EXTRALARGES (prononcé d'un air dédaigneux). Ce à quoi je lui répondu gentiement qu'il n'y a pas d'erreur, que je porte bien du extralarge dans de tels modèles, et qu'il est très dommage qu'elles ne fassent pas aussi plus grand car de si beaux vêtements devraient être accesibles à plus de femmes. Je me demande si cette fille a remarqué les regards envieux de tas de femmes qui n'oseraient même pas essayer les morceaux parce qu'il n'y entrent pas bien qu'il n'y ait aucun problème avec leur corps. On est dans un monde capitaliste, non? Pourquoi les créateurs de vêtements ne veulent-ils pas... vendre??? Quel bordel!
Il faut surement plus de talent pour faire des vêtements qui tombent bien sur des formes que des vêtements qui suivents simplement la gravité après s'être posé sur des épaules. Je défie les designer de montrer ce talent... Allez! Même pas game!
Premier coup de gueule:
Hier, alors que j'attendais dans la salle d'attente du mec que je paie et qui, en échange, ma fait beaucoup souffrir, j'ai nommé mon (très beau...) dentiste, je me suis perdue dans le tas de revues jusqu'à une qui m'a semblée interressante: Vita, le magasine qui célèbre (supposément) la femme de 40 ans et plus.
Célébrer la femme de 40 ans et plus, c'est lui donner des envies de chirurgie plastique ou la faire avoir honte de ce qu'elle est lorsque naturelle? Il faut peut-être se faire à l'idée qu'un magasine sert toujours a faire consommer plus en donnant insatisfactions et complexes aux femmes.
Est-ce rassurant d'avoir quelques femmes hors normes qui viennent nous dire que la quarantaine, c'est la nouvelle trentaine? Non mais est ce qu'un magazine de femmes pourrait traiter d'autres choses que d'image irréaliste? (faites mon éducations, je ne lis que la gazette des femmes...)
Pour moi, passer la quarantaine, ce n'est pas l'espoir de ressembler à ça, et je trouve ignoble qu'avec cette maturité qui devrait arriver, on nous balance encore le même modèle a la figure, soit des femmes qui ne font pas leur âge, qui sont grandes, sveltes et qui font à la limite presque aussi jeune que moi du haut de mes 26 ans.
C'est ça pour vous, avoir 40 ans?
Ce sont pourtant les modèles qu'il y avait dans le magazine, celles qui vivent bien leur quarantaine, qui sont épanouies. Je trouve que c'est un message tordu de parler d'acceptation et de célébration d'un âge quand on ne présente que des modèles qui ont l'air d'en faire un autre. Permettez moi de douter du naturel de tout ça.
Tant mieux si elles sont si belles, mais si on parlait des autres parfois, surtout quand on cherche a se donner des airs de "petit magazine pour vous, qui vous a entendu...". L'épanouissement passe aussi par autre chose qu'un air d'éternelle jeunesse, du moins, je l'espère!!!
Deuxième coup de gueule:
Je suis allée faire un petit tour au salon des métiers d'arts. Je trippe sur la vaisselle très nature et épurée faite d'éléments naturels et aussi sur les vêtements de certaines designer. Là n'est pas la raison de ma montée de lait. Pourquoi mais pourquoi se borne-t-on à faire des vêtements dans des tailles qui sont trop petites pour la majorité des femmes vont et viennent dans les rangées des exposants?!? Je me suis achetée une superbe pièce, une petite robe en pièces à porter sur un pantalon, mais si j'aivais eu 3 kilos de plus, ça n'aurait pas été possible. La différence entre un médium et un extralarge est infime alors qu'il y a une grande diversité dans les corps! La taille d'un vêtement, ça doit être pour la taille de tes os.
La petite créatrice-vendeuse, avant d'entrer dans la cabine d'essayage et de me donner mes morceaux, me regarde d'un air complice et me dit que je me suis trompée de taille, que j'ai pris des EXTRALARGES (prononcé d'un air dédaigneux). Ce à quoi je lui répondu gentiement qu'il n'y a pas d'erreur, que je porte bien du extralarge dans de tels modèles, et qu'il est très dommage qu'elles ne fassent pas aussi plus grand car de si beaux vêtements devraient être accesibles à plus de femmes. Je me demande si cette fille a remarqué les regards envieux de tas de femmes qui n'oseraient même pas essayer les morceaux parce qu'il n'y entrent pas bien qu'il n'y ait aucun problème avec leur corps. On est dans un monde capitaliste, non? Pourquoi les créateurs de vêtements ne veulent-ils pas... vendre??? Quel bordel!
Il faut surement plus de talent pour faire des vêtements qui tombent bien sur des formes que des vêtements qui suivents simplement la gravité après s'être posé sur des épaules. Je défie les designer de montrer ce talent... Allez! Même pas game!
mercredi 17 décembre 2008
Fiiiiniiiii!
J'ai fini! Je me sens comme dans un après monde flou. Je n'avais pas prévu survivre jusqu'à après mes examens. C'était la ligne de mon horizon, la limite du monde. Je me sens comme une retraitée qui, d'un coup, doit réinventer sa vie.
(4 jours de tout ce que je veux, c'est pas rien!)
(4 jours de tout ce que je veux, c'est pas rien!)
lundi 15 décembre 2008
Héroïne kétaine
Il y a de ces chansons que l'on sait un peu kétaines mais qu'on aime quand même... Voici mon choix du jour...
Ça me rappelle mon pays et un peu de mon enfance, de mes amours...
Allez, au boulot! Après avoir triomphé ce matin de bactéries, champignons et protozoaires pouvant affecter maman et surtout bébé, comme une super héroïne des foetus, je m'attaque demain matin au bassin et à son contenu dans tous ses infimes et infâmes détails.
Amen.
Ça me rappelle mon pays et un peu de mon enfance, de mes amours...
Allez, au boulot! Après avoir triomphé ce matin de bactéries, champignons et protozoaires pouvant affecter maman et surtout bébé, comme une super héroïne des foetus, je m'attaque demain matin au bassin et à son contenu dans tous ses infimes et infâmes détails.
Amen.
dimanche 14 décembre 2008
Des notes bien droites
Trois-Rivières dans une tempête n'a même pas droit au statut de ville fantôme. Y'a rien et les esprits doivent préférer hanter ailleurs.
C'est le silence total même au résidences.
Il n'y a que moi, moi et mes notes de cours que je lis sans neurones, que je vois sans regarder, et je retiens une envie de tout faire passer dans le ventilateur pour faire une aussi belle tempête de blanc dans ma chambre que dehors.
C'est quand qu'on sort des livres et qu'on s'en va changer le monde, dis? Ou pelleter juste quelques nuages en attendant? J'écris de la main gauche mais ne m'y sens pas plus. Je m'ennuie de faire une toute petite différence.
Je retourne étudier, parcourir le bout de route nécessaire vers le monde en espérant finir par être utile.
C'est le silence total même au résidences.
Il n'y a que moi, moi et mes notes de cours que je lis sans neurones, que je vois sans regarder, et je retiens une envie de tout faire passer dans le ventilateur pour faire une aussi belle tempête de blanc dans ma chambre que dehors.
C'est quand qu'on sort des livres et qu'on s'en va changer le monde, dis? Ou pelleter juste quelques nuages en attendant? J'écris de la main gauche mais ne m'y sens pas plus. Je m'ennuie de faire une toute petite différence.
Je retourne étudier, parcourir le bout de route nécessaire vers le monde en espérant finir par être utile.
samedi 13 décembre 2008
Dans un avenir un peu lointain mais pas trop...
J'ai envie qu'on se rencontre! Pour ne pas que ça reste dans le très grand livre des bonnes intentions qui ne se concrétisent jamais et même si je vais avoir l'air un peu névrosée de vous proposer cette date, je vous propose un petit souper informel et sympathique le 3 juillet 2009. J'aurais peur d'être prise dans les études, les examens ou d'être en voyage en vous proposant une date plus proche!
Qui serait a priori partante? Quelle autre dépendante de l'agenda peut me dire 6 mois à l'avance qu'elle sera là? Qu'on soit 2 ou 30, ça sera surement bien sympathique. Laissez moi lire dans la tête de quelques unes qui aimeraient être là mais qui se trouvent trop grosses, pas assez bonne ou que sais-je encore que ce ne sont pas de bonnes raisons... C'est même une occasion de passer par dessus vos inhibitions de poids. Combien de fois s'est on empêché de rencontrer quelqun, de faire une activité ou de se faire plaisir parce qu'on avait pas le bon poids sur la balance?!! Je ne suis surement pas la seule!
Le but n'est pas de se comparer mais bien d'être avec d'autres personnes qui aspirent à la liberté alimentaire et qui ont probablement bien d'autres choses à dire sur n'importe quoi, que vous suiviez ce blog régulièrement ou non!
Je vous reviendrai la dessus. Je lance juste l'idée! Et j'attends les vôtres!
(ce message vous a été présenté par la ligue des étudiantes qui ont toujours d'autre choses urgentes à faire lorsqu'il est vraiment temps d'étudier...)
Qui serait a priori partante? Quelle autre dépendante de l'agenda peut me dire 6 mois à l'avance qu'elle sera là? Qu'on soit 2 ou 30, ça sera surement bien sympathique. Laissez moi lire dans la tête de quelques unes qui aimeraient être là mais qui se trouvent trop grosses, pas assez bonne ou que sais-je encore que ce ne sont pas de bonnes raisons... C'est même une occasion de passer par dessus vos inhibitions de poids. Combien de fois s'est on empêché de rencontrer quelqun, de faire une activité ou de se faire plaisir parce qu'on avait pas le bon poids sur la balance?!! Je ne suis surement pas la seule!
Le but n'est pas de se comparer mais bien d'être avec d'autres personnes qui aspirent à la liberté alimentaire et qui ont probablement bien d'autres choses à dire sur n'importe quoi, que vous suiviez ce blog régulièrement ou non!
Je vous reviendrai la dessus. Je lance juste l'idée! Et j'attends les vôtres!
(ce message vous a été présenté par la ligue des étudiantes qui ont toujours d'autre choses urgentes à faire lorsqu'il est vraiment temps d'étudier...)
vendredi 12 décembre 2008
Frustrée
Il y a longtemps que je ne vous ait pas parlé de gras: du mien, de celui des autres et de la panique généralisée de notre société...
J'ai besoin de faire une crisette. Je n'en peux plus d'entendre tout le monde complexer. L'excuse de santé pour en parler si souvent à l'université ne tient pas scientifiquement ni même rationellement. Le gras tout court finit par être le diable en personne. Ça alimente la folie collective.
Encore hier, pendant l'étude, mes adorables collègues nous ont longuement parlé de leur gras et de leurs complexes, ce qui revient pas mal au même, alors qu'elles sont toutes petites. Toutes! Elles qui sont pourtant des filles intelligentes, spirituelles et sensibles que je considère au dessus de la moyenne! Ah...
Pour la première fois, j'ai eu envie de sacrer mon camp en claquant la porte. Quand quelqu'une dois porter du 4 et qu'elle parle de ses horribles fesses énormes et horribles à regarder, qu'elle parles d'une voix chevrotante de sa hantise de prendre 2 livres a noël, je me sens comment, moi, qui a certainement un bon 30 lbs de plus, est ce que quelqu'un y pense? Il semble que non.
J'ai clos la discussion avec humour et diplomatie et rappelant mon existence et en leur faisant remarquer qu'elles devraient toutes se mettre au régime et qu'il n'y a que moi qui, de façon fort évidente, n'en a pas besoin. (!!!) Je passe sans doute pour un modèle d'acceptation et pourtant, ça me perturbe profondément de les entendre.
Mais dès le lendemain, tout est à refaire. Dans la voiture, on parle encore de poids, sujet par excellence pour intéresser l'entièreté de sexe féminin, semble-t-il...
A chaque fois, je me sens gênée de parler d'estime de soi, d'amour et d'acceptation. On me regarde parfois comme si je devais maigrir avant de parler, d'autres fois avec compassion comme si j'étais en train d'essayais de me justifier. C'est rendu si normal de se maltraiter et de ne pas s'aimer qu'on me regarde comme si c'est moi qui avait un problème. Parfois aussi, souvent en fait, je me tais. C'est moi contre l'humanité, et ça ne me tente pas...
On parlait avec une prof qui nous avouait sa manie de manger des chips en cachette dans sa voiture, dans un climat de complicité évidente cet après midi. Comme si c'était normal. Apparemment, tout le monde devrait se cacher pour manger son péché mignon. A qui le sac vide qui traîne dans la voiture, demande le mari? Oh, surement à une étudiante! ...
Une autre collègue me parlait en petit comité, entre deux sujets, de sa faim dévorante ces jours ci. Une faim si dévorante qu'elle doit se faire vomir ensuite pour être plus confortable. Et ça semblait normal pour tout le monde. Après tout, cette fille est tellement saine, tellement belle, tellement en santé...
La santé, parlons en! Ce désir si intense de "santé"-minceur qu'on use de stratégies comme la sous alimentation, la cigarette, le déni de ses désirs, l'entrainement au point ou on s'épuise ou se blesse quand ce n'est pas carrément des pillules aux effets douteux sur le système ou les vomissements occasionnels.
C'est moi la grosse du groupe, je ne vais quand même pas donner des leçons de santé et d'équilibre hein! Ah... Mes fesses sont bien la preuve qu'il vaut mieux encore se faire vomir que de se laisser aller hein! La santé, c'est la priorité...
C'est une histoire de look, de répugnace aussi. Qu'on se l'avoue! Combien de femmes sont prêtes à hypotéquer leur santé pour en avoir l'apparence? Paraître, encore et toujours, reste plus important qu'être dans nos société individualistes ou on vit pourtant encore tellement pour le regard de l'autre. Les problèmes du comportement alimentaire n'existent que lorsqu'ils sont visuellement apparents, sinon, on devrait soigner toute la population.
Je pense qu'on devrait soigner toute la population!!!
Oui, je suis encore en surpoids, et tous les regard peuvent se poser sur moi comme si je négligeais ma santé. C'est pourtant le contraire: je ne veux plus faire n'importe quoi pour être mince. L'équilibre, je cherche à le faire dans ma tête et dans mon corps, doucement, pas à coup de haine de moi même et d'alimentation de mon dégoût. Je me soigne. Je mange du chocolat devant les gens puisque ce n'est pas un péché, si j'en ai envie. Je crois que lorsqu'on a un problème, on doit réapprendre à manger normalement et certainement pas adopter des comportements alimentaires et des façons de penser régimiennes qui font penser dans leur essence à ce qu'on retrouve chez ceux qui ont des troubles alimentaires.
Besoin de me justifier? Peut-être. Je trouve juste anormal qu'il fasse faire preuve d'une force de caractère inouie (que je n'ai pas mais que j'essaie de développer) pour s'implement s'aimer, manger normalement et s'accepter au dessus de la mêlée. Je me sens carrément marginale. Et ça me répugne de penser que j'aurai droit de parole seulement lorsque j'aurai prouvé par ma ligne que je me fais du bien.
!@#$%?&!!!
J'ai besoin de faire une crisette. Je n'en peux plus d'entendre tout le monde complexer. L'excuse de santé pour en parler si souvent à l'université ne tient pas scientifiquement ni même rationellement. Le gras tout court finit par être le diable en personne. Ça alimente la folie collective.
Encore hier, pendant l'étude, mes adorables collègues nous ont longuement parlé de leur gras et de leurs complexes, ce qui revient pas mal au même, alors qu'elles sont toutes petites. Toutes! Elles qui sont pourtant des filles intelligentes, spirituelles et sensibles que je considère au dessus de la moyenne! Ah...
Pour la première fois, j'ai eu envie de sacrer mon camp en claquant la porte. Quand quelqu'une dois porter du 4 et qu'elle parle de ses horribles fesses énormes et horribles à regarder, qu'elle parles d'une voix chevrotante de sa hantise de prendre 2 livres a noël, je me sens comment, moi, qui a certainement un bon 30 lbs de plus, est ce que quelqu'un y pense? Il semble que non.
J'ai clos la discussion avec humour et diplomatie et rappelant mon existence et en leur faisant remarquer qu'elles devraient toutes se mettre au régime et qu'il n'y a que moi qui, de façon fort évidente, n'en a pas besoin. (!!!) Je passe sans doute pour un modèle d'acceptation et pourtant, ça me perturbe profondément de les entendre.
Mais dès le lendemain, tout est à refaire. Dans la voiture, on parle encore de poids, sujet par excellence pour intéresser l'entièreté de sexe féminin, semble-t-il...
A chaque fois, je me sens gênée de parler d'estime de soi, d'amour et d'acceptation. On me regarde parfois comme si je devais maigrir avant de parler, d'autres fois avec compassion comme si j'étais en train d'essayais de me justifier. C'est rendu si normal de se maltraiter et de ne pas s'aimer qu'on me regarde comme si c'est moi qui avait un problème. Parfois aussi, souvent en fait, je me tais. C'est moi contre l'humanité, et ça ne me tente pas...
On parlait avec une prof qui nous avouait sa manie de manger des chips en cachette dans sa voiture, dans un climat de complicité évidente cet après midi. Comme si c'était normal. Apparemment, tout le monde devrait se cacher pour manger son péché mignon. A qui le sac vide qui traîne dans la voiture, demande le mari? Oh, surement à une étudiante! ...
Une autre collègue me parlait en petit comité, entre deux sujets, de sa faim dévorante ces jours ci. Une faim si dévorante qu'elle doit se faire vomir ensuite pour être plus confortable. Et ça semblait normal pour tout le monde. Après tout, cette fille est tellement saine, tellement belle, tellement en santé...
La santé, parlons en! Ce désir si intense de "santé"-minceur qu'on use de stratégies comme la sous alimentation, la cigarette, le déni de ses désirs, l'entrainement au point ou on s'épuise ou se blesse quand ce n'est pas carrément des pillules aux effets douteux sur le système ou les vomissements occasionnels.
C'est moi la grosse du groupe, je ne vais quand même pas donner des leçons de santé et d'équilibre hein! Ah... Mes fesses sont bien la preuve qu'il vaut mieux encore se faire vomir que de se laisser aller hein! La santé, c'est la priorité...
C'est une histoire de look, de répugnace aussi. Qu'on se l'avoue! Combien de femmes sont prêtes à hypotéquer leur santé pour en avoir l'apparence? Paraître, encore et toujours, reste plus important qu'être dans nos société individualistes ou on vit pourtant encore tellement pour le regard de l'autre. Les problèmes du comportement alimentaire n'existent que lorsqu'ils sont visuellement apparents, sinon, on devrait soigner toute la population.
Je pense qu'on devrait soigner toute la population!!!
Oui, je suis encore en surpoids, et tous les regard peuvent se poser sur moi comme si je négligeais ma santé. C'est pourtant le contraire: je ne veux plus faire n'importe quoi pour être mince. L'équilibre, je cherche à le faire dans ma tête et dans mon corps, doucement, pas à coup de haine de moi même et d'alimentation de mon dégoût. Je me soigne. Je mange du chocolat devant les gens puisque ce n'est pas un péché, si j'en ai envie. Je crois que lorsqu'on a un problème, on doit réapprendre à manger normalement et certainement pas adopter des comportements alimentaires et des façons de penser régimiennes qui font penser dans leur essence à ce qu'on retrouve chez ceux qui ont des troubles alimentaires.
Besoin de me justifier? Peut-être. Je trouve juste anormal qu'il fasse faire preuve d'une force de caractère inouie (que je n'ai pas mais que j'essaie de développer) pour s'implement s'aimer, manger normalement et s'accepter au dessus de la mêlée. Je me sens carrément marginale. Et ça me répugne de penser que j'aurai droit de parole seulement lorsque j'aurai prouvé par ma ligne que je me fais du bien.
!@#$%?&!!!
mardi 9 décembre 2008
Sale espoir
Je fitterais trop bien dans le rôle de l'espèce de folle qui pense tout le temps qu'elle est enceinte, c'est pourquoi je n'en parle pas et je me tais. Sauf ici. De toute façon, si je disais toujours tout haut ce qui me passe par la tête, on m'offrirait un beau chandail monomanche...
Ce soir, je devrais étudier, mais vous connaissez ma tendance à procrastiner en veille d'examen. Mais ce soir, c'est pire. J'ai la lubie, que je sais avoir toutes les chances d'être fausse, d'être peut-être enceinte. C'est la faute à l'espoir, qui reste toujours là même quand on sait bien qu'on devrait penser à autre chose.
J'ai eu un cycle ovulatoire, comme vous le savez. Mais j'ai aussi eu pleins de symptômes étranges, des symptomes qu'une paranoïaque comme moi ne pouvait que prendre comme de petits indices de grossesse. Je suis irritable mais dans mon cas, ce n'est pas particulièrement un signe convainquant. Je me meurs de fatigue mais n'est ce pas normal en fin de session? Je pisse, je pisse, je pisse. Mes seins me démangent et, cette fois, ce n'est pas des miettes de Doritos. Et j'ai eu l'impression pendant toute ma phase lutéale que j'allais avoir mes règles le lendemain...
J'étais tellement excitée que j'ai fait un test à J-12, trop tôt, au cas ou le test pourrait détecter un bébé molécule d'HCG, puis à J-14. Tous les deux sont négatifs. Alors je me suis rabattue sur la joie d'avoir eu une ovulation.
A J-14, il y avait un tout petit peu de sang sur mon papier de toilette. Je me suis dit, ça y est, elles s'en viennent, piles à temps. Et pourtant non! Encore aujourd'hui, je n'ai qu'un infime spotting, chose que je n'ai jamais eu de ma vie. Et je ne sens pas le flot rouge venir. Évidemment, prenant mon rôle de folle-qui-se-croit-toujours-enceinte au sérieux, j'ai laissé le doute entrer, puis planner dans mon esprit. Un léger spotting est souvent observé dans la première semaine de grossesse.
Et pourtant, je dois me raisonner et résister à la tentation de gaspiller mon budget entier en test de grossesse! Le bâtonnet à dit non, tu n'es pas enceinte chérie! En plus, tu as des ovaires toutes bosselées. Assume. Et étudie!
Je résisteraià l'appel du test de grossesse. Quitte à en perdre toute ma concentration!
Vendredi, si elles ne sont pas là, j'irai à ma pharmacie en courrant avec une coulisse de bave au bord de la bouche et me ferai 4 Clearblue de suite, peut-être même au milieu de la pharmacie en demandant à la caissière incrédule de tenir mon petit pot!
Je ne suis probablement pas enceinte. On y penses plus. Bon!
Je n'y pense jamais de toute façon.
Mais bon, si je l'étais, j'ai un super scénario pour mettre le papa au courant. Et j'ai une super idée pour la chambre de Florence :oP
Voir ma courbe de température
Tant qu'à se dévoiler, les expertes du thermomètre me donneront leurs avis!
Ce soir, je devrais étudier, mais vous connaissez ma tendance à procrastiner en veille d'examen. Mais ce soir, c'est pire. J'ai la lubie, que je sais avoir toutes les chances d'être fausse, d'être peut-être enceinte. C'est la faute à l'espoir, qui reste toujours là même quand on sait bien qu'on devrait penser à autre chose.
J'ai eu un cycle ovulatoire, comme vous le savez. Mais j'ai aussi eu pleins de symptômes étranges, des symptomes qu'une paranoïaque comme moi ne pouvait que prendre comme de petits indices de grossesse. Je suis irritable mais dans mon cas, ce n'est pas particulièrement un signe convainquant. Je me meurs de fatigue mais n'est ce pas normal en fin de session? Je pisse, je pisse, je pisse. Mes seins me démangent et, cette fois, ce n'est pas des miettes de Doritos. Et j'ai eu l'impression pendant toute ma phase lutéale que j'allais avoir mes règles le lendemain...
J'étais tellement excitée que j'ai fait un test à J-12, trop tôt, au cas ou le test pourrait détecter un bébé molécule d'HCG, puis à J-14. Tous les deux sont négatifs. Alors je me suis rabattue sur la joie d'avoir eu une ovulation.
A J-14, il y avait un tout petit peu de sang sur mon papier de toilette. Je me suis dit, ça y est, elles s'en viennent, piles à temps. Et pourtant non! Encore aujourd'hui, je n'ai qu'un infime spotting, chose que je n'ai jamais eu de ma vie. Et je ne sens pas le flot rouge venir. Évidemment, prenant mon rôle de folle-qui-se-croit-toujours-enceinte au sérieux, j'ai laissé le doute entrer, puis planner dans mon esprit. Un léger spotting est souvent observé dans la première semaine de grossesse.
Et pourtant, je dois me raisonner et résister à la tentation de gaspiller mon budget entier en test de grossesse! Le bâtonnet à dit non, tu n'es pas enceinte chérie! En plus, tu as des ovaires toutes bosselées. Assume. Et étudie!
Je résisteraià l'appel du test de grossesse. Quitte à en perdre toute ma concentration!
Vendredi, si elles ne sont pas là, j'irai à ma pharmacie en courrant avec une coulisse de bave au bord de la bouche et me ferai 4 Clearblue de suite, peut-être même au milieu de la pharmacie en demandant à la caissière incrédule de tenir mon petit pot!
Je ne suis probablement pas enceinte. On y penses plus. Bon!
Je n'y pense jamais de toute façon.
Mais bon, si je l'étais, j'ai un super scénario pour mettre le papa au courant. Et j'ai une super idée pour la chambre de Florence :oP
Voir ma courbe de température
Tant qu'à se dévoiler, les expertes du thermomètre me donneront leurs avis!
lundi 8 décembre 2008
Youppi
C'est un grand jour: j'ai ovulé!
Oui, je sais, ma vie est une véritable saga!
J'ai appris il a de ça quelques semaines par mon endocrinologue que j'étais atteinte du syndrome des ovaires polykystiques. Au début, je ne l'ai cru qu'a moitié puisque je n'avais pas tout le spectre des symptômes d'une SOPK typique. Puis j'ai du me rendre à l'évidence en voyant l'écographie chez mon gynéco-obstétricien. Ça m'a franchement écoeurée! Déjà que j'ai un traitement pour l'hyperprolactinémie sans lequel je n'ai aucune chance de tomber enceinte, la perspective de me bourrer de d'autres pillules ne me faisait pas sauter de joie. Mais après quelques heures d'appitoiement et de colère après la vie, je me suis dit qu'il faudrait faire avec. J'aurais quand même aimé que ce soit plus facile!
Je me suis mise à faire mes courbes de température pour me rendre compte d'une complète anovulation. J'ai opté pour commencer un traitement en douceur en prenant un seul des trois médicaments proposés pour voir les effets. Et là, j'ai ovulé! OVULÉ, WOW! Non mais c'est quand même essentiel comme première étape!
Là dessus, je vais aller commencer ma journée!
xx
Oui, je sais, ma vie est une véritable saga!
J'ai appris il a de ça quelques semaines par mon endocrinologue que j'étais atteinte du syndrome des ovaires polykystiques. Au début, je ne l'ai cru qu'a moitié puisque je n'avais pas tout le spectre des symptômes d'une SOPK typique. Puis j'ai du me rendre à l'évidence en voyant l'écographie chez mon gynéco-obstétricien. Ça m'a franchement écoeurée! Déjà que j'ai un traitement pour l'hyperprolactinémie sans lequel je n'ai aucune chance de tomber enceinte, la perspective de me bourrer de d'autres pillules ne me faisait pas sauter de joie. Mais après quelques heures d'appitoiement et de colère après la vie, je me suis dit qu'il faudrait faire avec. J'aurais quand même aimé que ce soit plus facile!
Je me suis mise à faire mes courbes de température pour me rendre compte d'une complète anovulation. J'ai opté pour commencer un traitement en douceur en prenant un seul des trois médicaments proposés pour voir les effets. Et là, j'ai ovulé! OVULÉ, WOW! Non mais c'est quand même essentiel comme première étape!
Là dessus, je vais aller commencer ma journée!
xx
vendredi 5 décembre 2008
Madame dodo
J'ai un pli d'oreiller tatoué sur la joue en dessous d'un oeil récalcitrant à se réveiller. Mon cerveau tremblotte comme du jello sous les ondes de sommeil contre lesquelles ma demi conscience lutte. Je hais les fins de session. Les matins. Le bruit d'alarme atomique de mon cadran.
J'ai envie d'une belle moitié d'avocat mur à point avec une petite vinaigrette maison au balsamique et des crevettes dans le trou du noyau ici, là, maintenant.
Mais il est 7h, je suis à Trois-Rivières, c'est le jour du cours supplice avant le retrour à Montréal et je devoir me contenter de céréales au gout de carton sans lait parce que le frigo est vide.
J'écris vraiment ou je rêve???
J'ai envie d'une belle moitié d'avocat mur à point avec une petite vinaigrette maison au balsamique et des crevettes dans le trou du noyau ici, là, maintenant.
Mais il est 7h, je suis à Trois-Rivières, c'est le jour du cours supplice avant le retrour à Montréal et je devoir me contenter de céréales au gout de carton sans lait parce que le frigo est vide.
J'écris vraiment ou je rêve???
mardi 2 décembre 2008
14
14 dodos avant les vacances... J'ai mis le décompte en gros sur le frigo beige de ma commune universitaire et c'est presque aussi excitant que les petits calendriers de l'avant remplis de petits chocolats qu'on avait lorsqu'on était enfant pour rendre l'attente de noël interminable. A chaque jour sa petite barre, comme à Alcatraz. Au bout, au lieu du gros chocolat, il y a un pichet de sangria avec les belles étudiantes sage-femme à bout de nerf qui s'en seront sorti! J'envoie toute ma sympathie à toutes celles qui sont dans le même bateau!
Dans un tout autre ordre d'idée, j'ai eu un (autre!) film coup de coeur ce week end. L'Ame en jeu vous donne vraiment envie d'en savoir plus sur Sabina Spielrein. Fascinant! (ou alors, j'étais tellement en manque de thrill que j'ai trouvé ça fabuleux)
Bon, dodo, question de se rapprocher du grand jour!
P.S.:Merci beaucoup pour vos commentaires au message précédents. C'est de la belle matière à réflexion mais surtout à vivre!
Dans un tout autre ordre d'idée, j'ai eu un (autre!) film coup de coeur ce week end. L'Ame en jeu vous donne vraiment envie d'en savoir plus sur Sabina Spielrein. Fascinant! (ou alors, j'étais tellement en manque de thrill que j'ai trouvé ça fabuleux)
Bon, dodo, question de se rapprocher du grand jour!
P.S.:Merci beaucoup pour vos commentaires au message précédents. C'est de la belle matière à réflexion mais surtout à vivre!
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