samedi 18 juillet 2009

Jokes de gros

Bon, j'ai peut-être pris un petit peu trop de blanche royale ce soir mais ça ne m'a pas permis de ne pas entendre les conneries proférées par des gens que j'admire en temps normal.

Un peu saoul, toutes les jokes connes sont permies par chez nous si ce n'est pas méchant, mais quand on tombe dans le registre de la joke de gros, on a même plus à se soucier de rester dans le pollitically correct ou de faire des spécifications du genre "non mais vraiment, je n'ai rien contre les gays...".

Parce que les gros, il doivent vraiment manger beaucoup pour être si gros. La preuve, c'est que nous on mange une poutine, des cheeses et des hotdogs à la Belle Province à minuit et on est pas gros.

Bravo les gars... Logique d'enfer!

Et quand on réalise que je pourrais être offusquée puisque je ne ris pas trop et que je dis un peu ce que j'en pense, on s'imagine que je prends l'attaque pour personnelle.

Malaise et justifications... Si on se permet de faire de telles blagues, c'est bien que personne autour de la table n'est vraiment gros! Bien sur... Parce que les gros, c'est juste ceux qui sont vraiment très gros, du genre ceux qui n'arrivent plus à marcher. Ou ceux qui ont écrit Tempo plutôt que Kanuk sur la marque de leur manteau d'hiver. Y'a pas a dire, c'est super drôle... Et franchement, ça fait du bien de savoir que pour vous, je ne suis pas grosse. Les gros, c'est ceux qui utilisent une ceinture pour bracelet de montre, selon mes collègues...

C'est un peu comme si on disait: tu vois, quand je ris des noirs et quand je dis qu'ils sont dégoutants, je ne ris pas de toi qui a la peau plutôt foncée, je parle de ceux qui sont vraiment noir comme l'ébène! Eux, ils sont vraiment dégueulasses, mais je ne suis pas raciste!

Et comme conclusion, on a eu droit à quelques mots sérieux du plus jeune d'entre nous: c'est dégueulasse les gros et plutôt crever que d'en être... Mais j'imagine qu'ils doivent être malades pour être gros comme ça.

***

Je préfère encore être ronde que pleine de préjugés et d'idées discriminatoires avec une sensibilité à off...

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Do you ever feel like breaking down?
Do you ever feel out of place?
Like somehow you just don't belong
And no one understands you
Do you ever wanna run away?
Do you lock yourself in your room?
With the radio on turned up so loud
That no one hears you screaming

No you don't know what it's like
When nothing feels all right
You don't know what it's like
To be like me

To be hurt
To feel lost
To be left out in the dark
To be kicked when you're down
To feel like you've been pushed around
To be on the edge of breaking down
And no one's there to save you
No you don't know what it's like
Welcome to my life

La Souimi a dit…

C'est tout un retour en force, Vertige! Ta plume me manquait...

Ouais,,,tu as bien raison. Gang d'innocents. C'est l'fun pour certain d'attaquer les autres dans leurs différences. Ça fait drôlement oublier leur vide intérieur. Pendant qu'ils bitchent les gros, ils n'ont pas à penser à l'être minable qu'ils croient être. Parce que pour agir de la sorte, il ne faut vraiment pas être en paix avec soi-même. Les gens en harmonie et équilibrés ne perdent pas leur temps à frapper sur les différences des autres.
Je suis blonde, en plus.... Raison de plus pour servir de proie à ceux qui ont besoin de rabaisser les autres pour exister...

Bonne journée!!!

Vertige a dit…

Je suis bien contente de revenir souimi! Ça me fait du bien d'écrire... J'espère te relire aussi bientôt, si l'envie te reviens aussi!

Pour ce qui est de mes cons de collègues, je suis quand même déçue de moi même. Je me suis forcée à rire à certaines blagues alors que j'aurais dû leur faire comprendre que c'est débile de se moquer des autres de cette façon!

Nekochan a dit…

Je crois que sur VLR, quelqu'un a comme signature: "il vaut mieux être large des fesses qu'étroite d'esprit" .... ;)