Je suis comme Tikrit (naturellement attiré à machouiller mes plantes fraîchement rescapées du froid extérieur de l'hiver naissant, pour faire passer ses boules de poils et assurer sa régularité intestinale). Je mange ce dont j'ai besoin, ce que mes envies et mon corps désirent. Et c'est vert.
Je crois être arrivée à un point ou j'arrive vraiment à m'écouter davantage. Ces jours-ci, j'ai des envies de salade. Je n'ai jamais aimé ce truc infame que ma mère se faisait lorsqu'elle était au régime. J'ai toujours refusé d'en manger. Pour moi, c'était comme manger de l'herbe mouillée de pseudo vinaigrette qui ne suffisait pas à m'enlever l'impression d'être un herbivore condamné. Tout sauf appétissant. La salade, c'était une punition de grosse et même lors de mes incursion chez minçavi ou autres programmes ou on me permettait d'en manger à volonté pour calmer un peu ma faim, j'ai résisté. Pas de salade, point, même si je devais m'autodigérer pour assumer pleinement mon refus.
Alors une envie de salade marque certainement quelque chose d'important dans ma tête. Voyez mon repas de ce soir:
La semaine passée, ma salade s'est parée de crevettes, de saumon fumé, de saumon séché à l'érable, de raisins, de féta, d'amandes, de croutons et de cette chère vinaigrette de balsamique:
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Dédicace spéciale à tous les spécialistes de la bonne alimentation qui m'ont empêché de découvrir ma passion saladienne jusqu'a maintenant à force de banir de ma bouche le fromage, les noix, la bonne huile d'olive et tout ce qui sait couvrir ma verdure avec dignité sous prétexte que je devais me hâter de perdre de petits kilos.
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