dimanche 4 novembre 2007

A dix kilos du bonheur

Ça y est, j'ai terminé À dix kilos du bonheur, un livre tellement merveilleux, sensé, réel, logique et appuyé sur des faits scientifiques qu'il devrait être mis au programme dans les écoles secondaires et surtout, dans les cours des futures diététistes.

Mais puisque je n'ai aucun pouvoir sur les décisions du MEQ ou de l'UdeM, je me contenterai de vous le recommender à vous. Je ne suis surement pas la seule à qui ça peut faire autant de bien et c'est très dommage de ne plus pouvoir trouver ce livre facilement en librairie alors que les livres de régimes sensationnels poluent les rayons de toutes les librairies.

Le sous titre du livre (L'obsession de la minceur. Ses causes. Ses effets. Comment s'en sortir.) résume bien le tour de vue que fait l'auteur. Les chapitres historiques m'ont intéressée mais le reste était passionnant.

Si une envie de régime vous terrasse malgré vous et que vous voulez avoir les faits, vous devez lire ce livre. On y présente de bonne raisons bien appuyées de croire que les problèmes de santés qu'on relie à l'obésité sont bien davantages reliés aux diètes. On précises, preuves à l'appui, que ces dernières, en plus d'être néfastes, ne marchent pas.

On parle rationellement des chirurgies de l'obésité, de leur taux de succès et de leurs très importants et très fréquents effets secondaires. (Si vous pensez à cette solution, vous vous devez de lire les quelques pages que ce livre y consacre pour prendre une décision éclairée sur le sujet.)

On parle du pseudo argument de la santé pour appuyer la lutte à l'obésité et de la réalité et des faits qui mettent en mal ces argument.

On parle des origines de la douteuse échelle d'IMC et du pourquoi de ses biais, et de recherches montrant que le plus grande espérance de vie va aux gens que la médecine actuelle considère en embompoint et à risque, avec un IMC de 26 à 28. Selon ces études, les obèses modérés (34-36 dans l'étude) vivent légèrement plus longtemps que les gens dont l'IMC est en bas de 20. Dois-je vous rappeler

On parle aussi du biais de bien des études ou on cherche à prouver ce que l'on croit plus que de trouver un meilleur reflet de la réalité.

On y aborde aussi plein d'autre sujets qui tournent autour de la notion que cette obsession du gras est une construction de société qui n'est pas rationnelle et qu'on gagnerait à s'en libérer puisque qu'elle nous rends malade et qu'accessoirement, elle nous fait en plus grossir.

Bref, c'est à lire absolument. C'est un magnifique complément à Maigrir sans régime, que l'auteur conseille d'ailleurs comme suite logique à la lecture de son livre. Pour les Montréalaises, le livre sera de retour à la Bibliothèque Nationale du Québec aujourd'hui... (et pendant que j'y suis, mon événement de l'année, plutôt inconnu de tout le monde, commence cette semaine. Ne manquez pas les RIDM!!!)

Je suis en train de lire un vieux livre publié l'année de ma naissance qui, franchement, est d'une actualité étonnante. Ce livre, d'orientation beaucoup plus pratique, est centré sur la personne et une évaluation plus thérapeutique de la compulsion alimentaire. On y retrouve plusieurs exercices bien concrets pour connecter avec sa faim réelle et ses émotions. C'est quand même à lire avec modérations pour quelques idées que je trouve un peu trop englobantes, mais le coté exploration de soi et acceptation est vraiment intéressant. Plusieurs d'entre vous ont surement déjà entendu parler de son auteure. Susie Orbach a écrit Fat is a feminist issue II (Maigrir: la fin de l'obsession) suite à son best seller Fat is a feminist issue, que je n'ai pas encore lu. J'en parlerai bientôt. Et pour ceux qui ont envie d'explorer un peu, on le trouve à des prix ridicules sur Amazon.

Bonne semaine!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Voyons, je viens de poster et ça n'a pas marché!

En tk, juste te dire que je veux lire ton livre ''À 10 kilos du bonheur''... Ça me rejoint énormément en ce moment!

Merci d'être toi!
On se ressmeble beaucoup je trouve! J'habite à Laval moi.