Pour ne pas utiliser ma belle VISA verte transparente d'étudiante pendant mon séjour au Guatemala, j'ai choisi de prendre un deuxième boulot dans une chaine de restaurants. Je dois vous avouer que je m'y amuse beaucoup. C'est fou ce qu'on peut voir et les confidences qu'on peut reçevoir quand on a un uniforme brun très peu sexy et une casquette qui fait osciller le look entre la préado et la bonne femme de service.
"Madame, avez vous du café light?"
ou encore
"Mettez moi 4 splendas dans mon café. Le sucre, ça fait engraisser. Et 3 crèmes... Le café, ça stimule le métabolisme."
L'inverse peut être?
"5 sucres, et du lait écrémé svp. Moi, le gras, j'en mange pas. Je ne veux pas me retrouver pris du coeur à 40 ans"
Oui, ce sont toutes des phrases réellement entendues par mon humble personne et ça, c'est juste pour le café, en 5 jours de carrière...
Mauzus qu'on stresse dont pour rien devant ce qu'on mange! Si on s'écoutait pour manger sans culpabilité aucune une nourriture qui fait son boulot, soit nous nourrir, on en viendrait doucement à apprécier pleinement les véritables qualités de nos aliments: leur goût, leur texture, leur température, leur odeur, etc. Soyons fins gourmets et mangeons ce qui nous fait envie! Ce n'est pas un péché! C'est même indispensable pour arriver à écouter pleinement les besoins de son corps. Et en plus, ça fait partie des plaisirs de la vie! C'est bon pour la santé mentale et physique!
La biologie humaine est tellement complexe et fonctionelle! Je crois de plus en plus, d'expérience, que le corps se régule sur le long terme et que les envies qui nous prennent ne sont que des réponses au signaux qu'envoie notre corps selon ses besoins. (Il y a aussi les envies de manger qui répondent à des besoins psychologiques, tout aussi importants à considérer que ceux du fonctionnement plus mécainque)
Je crois de plus en plus que le corps, quand on arrive à l'écouter, se régule sur le long terme et demande ce qui lui manque. Mais si on se noie la tête d'interdit, de recommendations, de tables, de guides, d'idées préconçues, de culpabilité, on a plus de place pour l'écoute de ses besoins et maintenir un poids équilibré devient alors une lutte constante contre soi. Qu'on gagne ou qu'on perde dans ces conditions, on perds assurément quelque chose. En plus, on en vient à se donner des raisons émotives de se bourrer. On se nuit.
La morale de cette histoire: que gagne t'on à fréquenter des chaines aux produits standardisés, aseptisés, assemblés sans savoir faire? Il y a tant d'artisans fabuleux et de gouts à découvrir!
Je vous propose de l'expérimenter, ,si vous avez envie, êtes curieux et le pouvez, dans un resto qui fait maintenant partie de ma liste de bouffe préférée. Je ne me souviens même plus du nom. C'est sur la rue Mont-Royal, près de St-Denis en allant vers le Mont-Royal. C'est un petit resto tout simple ou on sert avec gentillesse une cuisine qui ravit mes papilles à chaque fois. C'est le fruit d'une belle d'histoire d'amour entre une québécoise et un gambien. C'est d'ailleurs monsieur qui cuisine avec enthousiasme des plats de chez lui pour nous les faire connaitre, et adopter assurément. C'est abordable et la taille des plats vous permet d'en savurer encore le lendemain.
Ne perdez donc pas votre temps chez T.H., à moins que vous adoriez ça! Il y a du meilleur pour vos papilles!
Bientôt plus qu'une main de dodos avant les vacances pour moi. Je crois que si vous me cherchez, je serai en territoire gambien à montréal pour vivre à fond ma nouvelle idylle avant mon départ...
lundi 23 juin 2008
mardi 17 juin 2008
La sagesse de Desproges
Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger. De même qu'il faut boire pour vivre et non pas vivre sans boire, sinon c'est dégueulasse.
Défoulement
Je reviens sur mon exutoire préféré (après les chansons dans ma douche) vous parler de bouffe, parce que franchement, il faut bien penser à autre chose après la visite de mes parents. (j'ai du faire quelque chose de très mal dans une autre vie...).
Je vais au moins le dire ici faute d'avoir pu l'exprimer ailleurs: mon beau père est un être agressif, égoïste, borné et imbécile. Ma mère, elle, est une éternelle victime irresponsable. Ces deux là forment un couple si explosif qu'ils m'enlève tout droit d'exprimer quoi que ce soit.
Comment pourrais-je dire à ma mère qu'elle m'énerve quand mon beau père passe déjà son temps à la rabaisser? Je tempère... Comment pourrais-je dire quoi que ce soit à mon beau père sans que ma mère en fasse les frais? Je ravale... Et même quand je parle, pour ce que ça change... J'ai parfois l'impression qu'avec eux, je suis muette et invisible SAUF quand je peux avoir un quelconque rôle utilitaire. Ils viennent une fois par année, ne me demandent pas comment je vais, me parlent de leurs (stupides petits) problèmes puis repartent généralement dès qu'ils se sentent mieux, et si ça se produit avant que le souper que je leur ai fait soit prêt, tant pis, ils partent.
Après m'être occuppée de tout pour la psychose mon frère, mes parents débarquent pour un mois de vacances et arrivent en sauveurs pour faire des sorties avec lui et lui bousiller ce qui lui reste de santé mentale. Ils n'auront rien fait, sauf décider unilatéralement de le placer à une heure de chez moi en me confiant le mandat de m'en occupper à leur départ.
Ça, c'est la goutte de trop. J'avais fait des démarches pour que mon frère, à sa sortie de l'hopital, puisse aller dans une jolie maison avec des jeunes de son âge qui ont la même maladie que lui, un endroit ou il aurait eu des services de toute sorte tout en favorisant son autonomie. C'était parfait. Cet endroit, il était dans ma ville, ce qui me permettait d'aller le voir régulièrement, de faire des choses avec lui et surtout, de le savoir bien.
Mais mes parents, pressé de retourner à 6h d'avion de nous, ont fait des démarches ailleurs et ne veulent surtout pas avoir l'air con en se rétractant. La décision est finale...
Comble de ma frustration, moi je n'ai rien à dire sur le choix de l'endroit mais ils sont pret à me payer le billet d'autobus pour que j'aille voir mon frère souvent et que je veille sur lui. J'en ai rien à foutre de leur argent. Ce que je pense moi, c'est au bien être de mon frère mais aussi, à ma vie. Du temps, j'en manque. Je n'en ai pas pour le perdre en transport. Je ne suis pas une T.S., juste une grande soeur qui aime son petit frère et qui veut passer du temps avec lui pour le lui rappeler.
C'est ce qui me frustre le plus. Je n'ai rien a dire, mais j'ai les responsabilités. Toujours pareil. Qu'ils aillent se faire foutre. Tous.
En plus, pour mon frère, qui est la méchante qui l'a mis à l'hopital? Moi. Parce que bien sur, personne d'autre ne veulent qu'il les déteste, alors devant lui, ils font les innocents qui ne comprennent psa qu'il soit à l'hopital et quand il n'est pas là, je dois les rassurer, les encourager à aller le voir, leur dire ce que c'est la schizophrénie et leur rappeler que mon frère ne va pas leur sauter dessus subitement et les couper en morceaux.
J'essaie de me dire que j'ai fait tout ce que j'ai pu. C'est le cas. J'essaie de me détacher.
Quand j'y arrive, je tombe sur ma grand-mère qui pleure sans arrêt et qui parle si souvent et si peu subtilement de suicide. Mon oncle lui semble dans les derniers mois de sa leucémie. Il lui a dit que si elle se suicide, il ne lui pardonnera jamais. Pas très aidant, mais compréhensible. Lui il voudrait tellement vivre. Il a 9 enfants: 4 naturels et 5 en famille d'acceuil, et les petits ne savent encore rien... Mon grand-papa adoré se remet de son opération au coeur en surveillant étroitement ma grand maman et en passant le plus de temps possible avec son fils.
Pendant ce temps, mes parents me parlent de leurs problèmes de syndicat... Je ne peux que les écouter. Ça me fascine, tant d'égoïsme. Et en même temps, j'ai pitié d'eux.
Ça défoule un peu d'écrire. Mais ce n'est pas suffisant. Ce n'est pas ici qu'il faudrait que j'écrive. J'ai besoin de dire à certaine personnes ce que je ressent face à elles, même si je ne dirai pas tout et même si je ne saurais le dire qu'avec gentillesse, en les ménageant, en essayant de trouver les mots. Je n'y arrive pas. Il y a assez de tempêtes dans ma famille sans que je commence à remuer, juste un peu, toutes les merdes si habillement cachées sous le tapis.
Mais je ne sais plus. Je n'ai plus l'impression d'éviter le problème en me taisant. Il devrait y avoir moyen, dans un monde d'adulte, de dire les choses pour qu'elles arrêtent enfin de faire des dommages en silence. J'ai envie d'un climat de communication et de respect. Dans ma famille, c'est plein de secrets et de cachette. On ne les évite pas, on en souffre juste mille fois plus que si on en avait parlé et qu'on s'était épaulé. Je ne juge pas, j'ai juste envie que ça cesse. Je ne supporte plus d'agir comme si cette façon de faire me convenait.
Une chose est certaine. J'ai commencé à parler même si on ne m'écoute pas. En douceur. Dans le respect des autres. Je ne peux pas juste m'effacer tout le temps pour faire le tampon entre tout le monde. Les choses ne changeront pas toutes seule. Elles ne changeront peut-être même pas. Mais moi, j'ai changé et j'ai envie de pouvoir exprimer ce que je suis, même si c'est différent de ce qu'on attend de moi. Les apparences vide, c'est hors de mon répertoire.
Sinon, ici, tout va bien. J'habite à une heure trente d'eux. 13 dodos, puis je suis au Guatemala. On planifie déjà nos prochains voyages, entre 2 sessions au bac en pratique sage-femme. Mes tomates et mes fraises poussent. Mon amoureux est fabuleux. Le moral est bon, la forme aussi. On devrait arriver à emprunter à un ami un petit chateau dans les cevennes pour notre mariage. J'ai pas à me plaindre, il y a toute la vie devant, et elle est belle!
Je vais au moins le dire ici faute d'avoir pu l'exprimer ailleurs: mon beau père est un être agressif, égoïste, borné et imbécile. Ma mère, elle, est une éternelle victime irresponsable. Ces deux là forment un couple si explosif qu'ils m'enlève tout droit d'exprimer quoi que ce soit.
Comment pourrais-je dire à ma mère qu'elle m'énerve quand mon beau père passe déjà son temps à la rabaisser? Je tempère... Comment pourrais-je dire quoi que ce soit à mon beau père sans que ma mère en fasse les frais? Je ravale... Et même quand je parle, pour ce que ça change... J'ai parfois l'impression qu'avec eux, je suis muette et invisible SAUF quand je peux avoir un quelconque rôle utilitaire. Ils viennent une fois par année, ne me demandent pas comment je vais, me parlent de leurs (stupides petits) problèmes puis repartent généralement dès qu'ils se sentent mieux, et si ça se produit avant que le souper que je leur ai fait soit prêt, tant pis, ils partent.
Après m'être occuppée de tout pour la psychose mon frère, mes parents débarquent pour un mois de vacances et arrivent en sauveurs pour faire des sorties avec lui et lui bousiller ce qui lui reste de santé mentale. Ils n'auront rien fait, sauf décider unilatéralement de le placer à une heure de chez moi en me confiant le mandat de m'en occupper à leur départ.
Ça, c'est la goutte de trop. J'avais fait des démarches pour que mon frère, à sa sortie de l'hopital, puisse aller dans une jolie maison avec des jeunes de son âge qui ont la même maladie que lui, un endroit ou il aurait eu des services de toute sorte tout en favorisant son autonomie. C'était parfait. Cet endroit, il était dans ma ville, ce qui me permettait d'aller le voir régulièrement, de faire des choses avec lui et surtout, de le savoir bien.
Mais mes parents, pressé de retourner à 6h d'avion de nous, ont fait des démarches ailleurs et ne veulent surtout pas avoir l'air con en se rétractant. La décision est finale...
Comble de ma frustration, moi je n'ai rien à dire sur le choix de l'endroit mais ils sont pret à me payer le billet d'autobus pour que j'aille voir mon frère souvent et que je veille sur lui. J'en ai rien à foutre de leur argent. Ce que je pense moi, c'est au bien être de mon frère mais aussi, à ma vie. Du temps, j'en manque. Je n'en ai pas pour le perdre en transport. Je ne suis pas une T.S., juste une grande soeur qui aime son petit frère et qui veut passer du temps avec lui pour le lui rappeler.
C'est ce qui me frustre le plus. Je n'ai rien a dire, mais j'ai les responsabilités. Toujours pareil. Qu'ils aillent se faire foutre. Tous.
En plus, pour mon frère, qui est la méchante qui l'a mis à l'hopital? Moi. Parce que bien sur, personne d'autre ne veulent qu'il les déteste, alors devant lui, ils font les innocents qui ne comprennent psa qu'il soit à l'hopital et quand il n'est pas là, je dois les rassurer, les encourager à aller le voir, leur dire ce que c'est la schizophrénie et leur rappeler que mon frère ne va pas leur sauter dessus subitement et les couper en morceaux.
J'essaie de me dire que j'ai fait tout ce que j'ai pu. C'est le cas. J'essaie de me détacher.
Quand j'y arrive, je tombe sur ma grand-mère qui pleure sans arrêt et qui parle si souvent et si peu subtilement de suicide. Mon oncle lui semble dans les derniers mois de sa leucémie. Il lui a dit que si elle se suicide, il ne lui pardonnera jamais. Pas très aidant, mais compréhensible. Lui il voudrait tellement vivre. Il a 9 enfants: 4 naturels et 5 en famille d'acceuil, et les petits ne savent encore rien... Mon grand-papa adoré se remet de son opération au coeur en surveillant étroitement ma grand maman et en passant le plus de temps possible avec son fils.
Pendant ce temps, mes parents me parlent de leurs problèmes de syndicat... Je ne peux que les écouter. Ça me fascine, tant d'égoïsme. Et en même temps, j'ai pitié d'eux.
*******
Qu'est ce que je peux bien faire d'autre maintenant que de passer de bon moments avec les gens que j'ai envie de voir, que de rappeler à ceux que j'aime que je les aime même quand ils pleurent, que de faire des tartes aux raisin à mon grand père? Bah rien. J'ai décidé de laisser le rôle de sauveur à Jésus et ses semblables puisque moi, je n'ai pas l'intention de finir cloué sur une croix par ceux que j'essaie d'aider.Ça défoule un peu d'écrire. Mais ce n'est pas suffisant. Ce n'est pas ici qu'il faudrait que j'écrive. J'ai besoin de dire à certaine personnes ce que je ressent face à elles, même si je ne dirai pas tout et même si je ne saurais le dire qu'avec gentillesse, en les ménageant, en essayant de trouver les mots. Je n'y arrive pas. Il y a assez de tempêtes dans ma famille sans que je commence à remuer, juste un peu, toutes les merdes si habillement cachées sous le tapis.
Mais je ne sais plus. Je n'ai plus l'impression d'éviter le problème en me taisant. Il devrait y avoir moyen, dans un monde d'adulte, de dire les choses pour qu'elles arrêtent enfin de faire des dommages en silence. J'ai envie d'un climat de communication et de respect. Dans ma famille, c'est plein de secrets et de cachette. On ne les évite pas, on en souffre juste mille fois plus que si on en avait parlé et qu'on s'était épaulé. Je ne juge pas, j'ai juste envie que ça cesse. Je ne supporte plus d'agir comme si cette façon de faire me convenait.
Une chose est certaine. J'ai commencé à parler même si on ne m'écoute pas. En douceur. Dans le respect des autres. Je ne peux pas juste m'effacer tout le temps pour faire le tampon entre tout le monde. Les choses ne changeront pas toutes seule. Elles ne changeront peut-être même pas. Mais moi, j'ai changé et j'ai envie de pouvoir exprimer ce que je suis, même si c'est différent de ce qu'on attend de moi. Les apparences vide, c'est hors de mon répertoire.
Sinon, ici, tout va bien. J'habite à une heure trente d'eux. 13 dodos, puis je suis au Guatemala. On planifie déjà nos prochains voyages, entre 2 sessions au bac en pratique sage-femme. Mes tomates et mes fraises poussent. Mon amoureux est fabuleux. Le moral est bon, la forme aussi. On devrait arriver à emprunter à un ami un petit chateau dans les cevennes pour notre mariage. J'ai pas à me plaindre, il y a toute la vie devant, et elle est belle!
dimanche 15 juin 2008
Le tout p'tit coli
vendredi 13 juin 2008
Petite réflexion sur la beauté hollywoodienne
J'ai commencé un deuxième boulot avant de partir au Guatemala pour engranger quelques économies à dépenser. Je travaille dans un Tim Horton et je dois avouer que je m'amuse, avec efficacité et sans stress, en faisant taire la culpabilité de ne pas leur avoir dit lorsqu'ils m'ont engagée la semaine dernière que je quitte le 30 juin, ni que je serai étudiante à plein temps, à trois-rivières de surcroit, en septembre, sans aucune possibilité, besoin ou envie de continuer... Ce détachement me donne probablement un air enjoué et professionnel puisqu'après 4 jours, ils m'ont proposé d'appliquer à un poste de gérante et je les vois m'imaginer une longue carrière Timortonienne... Ça fait quand même plaisir, même si j'ai clairement d'autres objectifs.
Mon boulot me permet de me gaver à volonté de cappuccino glacés fait selon ma recette spéciale. Je me suis découvert une nouvelle passion. C'est une drogue. J'en suis rendue au point ou je me dit qu'il faudrait surement modérer un peu et joindre une confrérie anonyme. A moi seule, je ne vais pas tarder à faire baisser la marge de profit de mon boss, qui possède 10 franchises...
Si on met de coté le cappuccino glacé, l'endroit ou je travaille est marqué par des employés particulièrement à l'affut des dernières "nouvelles" d'hollywoods. Les revues à potin trainent partout dans la salle des employés et la grosseur des fesses des célébrités populaires hantent la majorité des conversations. Mes collègues aimerait bien leur ressembler.
Et pourtant, il doit y avoir 2 kilos entre le moment ou Star machin te classe avec les bombes de l'heure ou avec les anorexiques. La diversité n'a pas trop sa place dans la capitale du film américain. On présente ces corps comme s'ils étaient naturels, comme si le dernier régime du 7 jours pouvait rendre toute les ménagère semblables. Et si on disait la vérité? Ce n'est ni facile, ni sain pour la majorité des gens, d'être si mince! Et c'est sans parler de ce qu'il faut faire pour y arriver! Pauvre corps, pauvre petite tête!
Bien sur, il y a des minces naturelles, mais je crois que bien des stars se battent comme nous aurions à le faire pour avoir cette taille impossible. Il y a ici un article très intéressant sur le sujet. Ne ressentez vous pas de la pitié pour ces belles qui se maintiennent au meilleur de normes sociales qui nous ravagent toutes personellement et collectivement? Moi, oui. Allez, révoltons nous!
Nous aurions toute avantage à être maquillées, habillées et conseillées par des gens dont c'est le métier de faire paraître les gens à leur meilleur. Ronde ou mince. Pourtant, la beauté, ce n'est pas ça, ou ce n'est plus cela pour moi. On est belles à la taille de son âme, de sa personnalité, de son charme, de sa joie de vivre et les diètes font souvent maigrir aussi ces aspects de nous. Une belle personne, c'est une personne qui s'aime, se respecte, se traite bien à l'intérieur comme à l'extérieur. Ça parait. Les gens ont souvent la drôle d'idée qu'on doit avoir raison d'avoir de nous l'opinion qu'on a. Alors ils nous respectent et nous admirent à la mesure de ce qu'on s'accorde. S'aimer, ça s'apprends et ça rends véritablement plus belle.
Belle et ronde, vous n'y croyez pas vraiment? Si vous croyez qu'un peu de chair empêche ces femmes d'être belles, ce ne sont peut-être que vos complexes qui vous en empêchent... Personellement, je n'aurai jamais la longueur de jambe ou les yeux de ces mannequins, mais une diète n'y changera rien. Je suis moi, je travaille à l'être encore plus, à mon meilleur, sans plus et surtout, sans complexes.
Mon boulot me permet de me gaver à volonté de cappuccino glacés fait selon ma recette spéciale. Je me suis découvert une nouvelle passion. C'est une drogue. J'en suis rendue au point ou je me dit qu'il faudrait surement modérer un peu et joindre une confrérie anonyme. A moi seule, je ne vais pas tarder à faire baisser la marge de profit de mon boss, qui possède 10 franchises...
Si on met de coté le cappuccino glacé, l'endroit ou je travaille est marqué par des employés particulièrement à l'affut des dernières "nouvelles" d'hollywoods. Les revues à potin trainent partout dans la salle des employés et la grosseur des fesses des célébrités populaires hantent la majorité des conversations. Mes collègues aimerait bien leur ressembler.
Et pourtant, il doit y avoir 2 kilos entre le moment ou Star machin te classe avec les bombes de l'heure ou avec les anorexiques. La diversité n'a pas trop sa place dans la capitale du film américain. On présente ces corps comme s'ils étaient naturels, comme si le dernier régime du 7 jours pouvait rendre toute les ménagère semblables. Et si on disait la vérité? Ce n'est ni facile, ni sain pour la majorité des gens, d'être si mince! Et c'est sans parler de ce qu'il faut faire pour y arriver! Pauvre corps, pauvre petite tête!
Bien sur, il y a des minces naturelles, mais je crois que bien des stars se battent comme nous aurions à le faire pour avoir cette taille impossible. Il y a ici un article très intéressant sur le sujet. Ne ressentez vous pas de la pitié pour ces belles qui se maintiennent au meilleur de normes sociales qui nous ravagent toutes personellement et collectivement? Moi, oui. Allez, révoltons nous!
Nous aurions toute avantage à être maquillées, habillées et conseillées par des gens dont c'est le métier de faire paraître les gens à leur meilleur. Ronde ou mince. Pourtant, la beauté, ce n'est pas ça, ou ce n'est plus cela pour moi. On est belles à la taille de son âme, de sa personnalité, de son charme, de sa joie de vivre et les diètes font souvent maigrir aussi ces aspects de nous. Une belle personne, c'est une personne qui s'aime, se respecte, se traite bien à l'intérieur comme à l'extérieur. Ça parait. Les gens ont souvent la drôle d'idée qu'on doit avoir raison d'avoir de nous l'opinion qu'on a. Alors ils nous respectent et nous admirent à la mesure de ce qu'on s'accorde. S'aimer, ça s'apprends et ça rends véritablement plus belle.
Belle et ronde, vous n'y croyez pas vraiment? Si vous croyez qu'un peu de chair empêche ces femmes d'être belles, ce ne sont peut-être que vos complexes qui vous en empêchent... Personellement, je n'aurai jamais la longueur de jambe ou les yeux de ces mannequins, mais une diète n'y changera rien. Je suis moi, je travaille à l'être encore plus, à mon meilleur, sans plus et surtout, sans complexes.
lundi 9 juin 2008
Une grande femme
Il y en a qui trippent sur les filles de Sex and the City, d'autres qui idolatrent Céline Dion et d'autres qui envient la sagesse du Dalaï Lama.
Moi, mon idole, c'est Marie-Claude Lortie, une critique gastronome et une chroniqueuse que vous avez surement déjà lue, que ce soit dans la Presse ou dans un de ses livres...
Ok, je ne suis pas groupie et je n'achète même pas la Presse pour lire ses chroniques. Mais chaque fois que je lis ce qu'elle écrit, j'ai le sourire au visage et parfois même plus d'espoir pour l'humanité. C'est une femme, une vraie, intelligente, épicurienne et tellement pleine de bon sens. Si j'étais plus kétaine, j'irai jusqu'a dire que c'est un modèle pour nos jeunes mais je ne le dirai pas. En fait, je ne suis que jalouse de la clarté avec laquelle elle expose au monde ses opinions pleine de sens (dans tous les sens du terme!).
Je vous laisse lire le dernier article sur lequel je suis tombé, après avoir mangé dans un restaurant qu'elle recommande dans son excellent bouquin Solutions Restos La Presse
L'anti-nutritionnisme
Et en souvenir, comme ça, en vrac, au hasard de google:
Alors, on mange slow?
Pour en finir avec le guide alimentaire
Pourquoi les jeunes filles fument
Pour finir, vous pouvez assez lire cette chronique ou les plusieurs commentaires débiles et mal informés m'ont donné envie de mordre... Mais c'est au fond une bonne nouvelle pour les futures sage-femme et les familles!
Sages-femmes: 10 % des naissances en 2018
Bon, là c'est vrai, je ne reviens pas écrire avant le 20 août. Probablement. Peut-être...
Bonne journée!
Vertige
xx
Moi, mon idole, c'est Marie-Claude Lortie, une critique gastronome et une chroniqueuse que vous avez surement déjà lue, que ce soit dans la Presse ou dans un de ses livres...
Ok, je ne suis pas groupie et je n'achète même pas la Presse pour lire ses chroniques. Mais chaque fois que je lis ce qu'elle écrit, j'ai le sourire au visage et parfois même plus d'espoir pour l'humanité. C'est une femme, une vraie, intelligente, épicurienne et tellement pleine de bon sens. Si j'étais plus kétaine, j'irai jusqu'a dire que c'est un modèle pour nos jeunes mais je ne le dirai pas. En fait, je ne suis que jalouse de la clarté avec laquelle elle expose au monde ses opinions pleine de sens (dans tous les sens du terme!).
Je vous laisse lire le dernier article sur lequel je suis tombé, après avoir mangé dans un restaurant qu'elle recommande dans son excellent bouquin Solutions Restos La Presse
L'anti-nutritionnisme
Et en souvenir, comme ça, en vrac, au hasard de google:
Alors, on mange slow?
Pour en finir avec le guide alimentaire
Pourquoi les jeunes filles fument
Pour finir, vous pouvez assez lire cette chronique ou les plusieurs commentaires débiles et mal informés m'ont donné envie de mordre... Mais c'est au fond une bonne nouvelle pour les futures sage-femme et les familles!
Sages-femmes: 10 % des naissances en 2018
Bon, là c'est vrai, je ne reviens pas écrire avant le 20 août. Probablement. Peut-être...
Bonne journée!
Vertige
xx
mardi 3 juin 2008
Au revoir!
28 dodos avant les vacances...
Au prix ou j'ai payé mes billets d'avion, je me sens presque mal pour Delta Airlines. Presque. J'ai l'impression d'avoir battu le système, d'avoir trouvé la faille. Je les ai eus!
J'aurai payé presque plus cette année en amendes à la bibliothèque nationale que pour ce qui doit assurer que mes fesses se rendent entières au Guatemala. Ce n'est pas tout à fait rassurant mais ça reste plutôt jouissif.
Il me reste des tas de choses à faire pour mon départ et je préfère passer le reste du temps avec mon amoureux pour m'assurer qu'il s'ennuie suffisamment durant mon absence. C'est donc une pause officielle de blog.
A mon retour, je serai en plein déménagement et à la ligne de départ de ma formation de sage-femme (yé!) dans la palpitante ville de Trois-Rivières (snif!).
Je vous souhaite donc un bel été et vous remercie de votre présence ici.
À la prochaine!
xx
Au prix ou j'ai payé mes billets d'avion, je me sens presque mal pour Delta Airlines. Presque. J'ai l'impression d'avoir battu le système, d'avoir trouvé la faille. Je les ai eus!
J'aurai payé presque plus cette année en amendes à la bibliothèque nationale que pour ce qui doit assurer que mes fesses se rendent entières au Guatemala. Ce n'est pas tout à fait rassurant mais ça reste plutôt jouissif.
Il me reste des tas de choses à faire pour mon départ et je préfère passer le reste du temps avec mon amoureux pour m'assurer qu'il s'ennuie suffisamment durant mon absence. C'est donc une pause officielle de blog.
A mon retour, je serai en plein déménagement et à la ligne de départ de ma formation de sage-femme (yé!) dans la palpitante ville de Trois-Rivières (snif!).
Je vous souhaite donc un bel été et vous remercie de votre présence ici.
À la prochaine!
xx
lundi 2 juin 2008
Érableurk!
Les petits cornets de tire et de sucre d'érable de mon kiosque ne laissent personne indifférents, surtout pour ce qui est des femmes. J'adore observer mes clientes; il y a celles dont le plaisir et la gourmandise transparait dans la pupille et le sourrire espiègle. Il y a aussi celles qui détournent le regard sans arriver à y éteindre l'envie en me déclarant d'un air déçu que "ça fait engraisser". Ce sont les mêmes qui, lorsqu'elles se laissent tenter, avalent d'un air coupable et pressé, sans goûter.
Il y a enfin la troisième catégorie de femmes: celles qui ont le dédain de ces trucs infames. Dans cette catégorie, je suis seule et unique. @#$%?&&* de cornet d'érable de !@#$%?&
Symbole par excellence de mon esclavage , le cornet à l'érable est, avec les maudites pommes du kiosque, ma seule nourriture lorsque je ne prends pas le temps de me faire un lunch au boulot.
Le pire de mes conditions de travail sudistes, ce n'est pas de rester debout pendant une dizaine d'heures à faire seule le travail qui devrait être fait par trois personnes pour des patrons ingrats et des clients qui me paient en petit change quand des tas de gens attendent pour se faire servir avec un air bête pour toute réponse à mes gentils sourrires. Non. Ça, bizarrement, j'aime beaucoup.
Le pire, c'est d'avoir faim. D'avoir faim de viande, d'être subjuguée par les effluves qui s'échappent de chez le saucissier, de voir des broches de poulet rotir tout l'après midi chez un des bouchers du marché, d'imaginer tous les délices carnivores qui mijotent chez un autre...
...et d'être pognée dans un maudit kiosque de pommes sans pouvoir en sortir pour manger ce qui me nargue juste à coté. J'aurais presque envie de m'emparer d'un client et d'en manger un tout petit morceau.
Pour faire taire la faim, je mange des cornets de tire. A une autre époque, j'aimais les cornets de tire. Maintenant, je hais les cornets de tire. Je les haïs tous, avec ou sans beurre d'érable, avec passion, assez pour croire que ça mérite d'être immortalisé sur ce blog. Et j'en mange encore. Je sature d'érable. Et je fais semblant d'adorer pour en vendre et faire plaisir
Demain, je me fais un lunch, même si je devrais encore le manger froid et en vitesse sur le bord du comptoir en offrant mon corps au service de nos distingués clients.
Pour ce soir, je vous quitte, mon steak est cuit et je salive sur mon clavier.
Il y a enfin la troisième catégorie de femmes: celles qui ont le dédain de ces trucs infames. Dans cette catégorie, je suis seule et unique. @#$%?&&* de cornet d'érable de !@#$%?&
Symbole par excellence de mon esclavage , le cornet à l'érable est, avec les maudites pommes du kiosque, ma seule nourriture lorsque je ne prends pas le temps de me faire un lunch au boulot.
Le pire de mes conditions de travail sudistes, ce n'est pas de rester debout pendant une dizaine d'heures à faire seule le travail qui devrait être fait par trois personnes pour des patrons ingrats et des clients qui me paient en petit change quand des tas de gens attendent pour se faire servir avec un air bête pour toute réponse à mes gentils sourrires. Non. Ça, bizarrement, j'aime beaucoup.
Le pire, c'est d'avoir faim. D'avoir faim de viande, d'être subjuguée par les effluves qui s'échappent de chez le saucissier, de voir des broches de poulet rotir tout l'après midi chez un des bouchers du marché, d'imaginer tous les délices carnivores qui mijotent chez un autre...
...et d'être pognée dans un maudit kiosque de pommes sans pouvoir en sortir pour manger ce qui me nargue juste à coté. J'aurais presque envie de m'emparer d'un client et d'en manger un tout petit morceau.
Pour faire taire la faim, je mange des cornets de tire. A une autre époque, j'aimais les cornets de tire. Maintenant, je hais les cornets de tire. Je les haïs tous, avec ou sans beurre d'érable, avec passion, assez pour croire que ça mérite d'être immortalisé sur ce blog. Et j'en mange encore. Je sature d'érable. Et je fais semblant d'adorer pour en vendre et faire plaisir
Demain, je me fais un lunch, même si je devrais encore le manger froid et en vitesse sur le bord du comptoir en offrant mon corps au service de nos distingués clients.
Pour ce soir, je vous quitte, mon steak est cuit et je salive sur mon clavier.
dimanche 1 juin 2008
Rapports à l'espace
J'ai plein d'occasions de réfléchir ces jours-ci à mon rapport corps/espace.
Je crois que j'ai parfois un problème avec l'espace que j'ai dans ma tête. J'oscille entre le désir de disparaitre et celui de vouloir prendre plus de place. En fait, je n'ai jamais trop su ou était ma place dans le monde. Peut-être que grossir, parfois, est un moyen pour le corps d'affirmer son existence?
La seule chose qui arrive me fait sentir une angoisse profonde et inexpliqué, c'est, et depuis longtemps, les espaces clos.
Un avion pressurisé en altitude, une tente bien fermée pour ne pas laisser passer les moustiques, un ascensceur... ce sont là plusieurs endroits qui me forcent à aller puiser en moi un calme qui ne vient pas tout seul. Je me souviens que, plus jeune, c'était même parfois le monde tout entier qui me semblait trop petit et étouffant, sans air, fermé, avec sa couche d'ozone.
Je me sens si facilement étouffée dans l'espace, dans mes relations, en moi. J'en suis à me demander pourquoi et, surtout, à chercher de l'air, de l'espace. Pourtant, je n'ai jamais rien fait pour prendre de la place, peut-être parce qu'il n'y en avait pas.
Mon psy m'y a initiée a une forme pas trop ésotérique d'imagerie mentale. Tout ce que j'arrive à voir, c'est un infini de lumière diffuse, de l'espace, de l'air frais à n'en plus finir. J'imagine que c'est ce que mon inconscient veut. Et pas que lui.
Moi, ma tête, mon corps et mon ami imaginaire réclamons tous un espace qui nous appartienne. Je prendrais bien un bord de mer devant une île perdue et montagneuse, peu importe son climat, mais je me contenterai de dormir la fenêtre ouverte en allant faire un tour sur mon île dans ma tête.
Bonne nuit...
xx
Je crois que j'ai parfois un problème avec l'espace que j'ai dans ma tête. J'oscille entre le désir de disparaitre et celui de vouloir prendre plus de place. En fait, je n'ai jamais trop su ou était ma place dans le monde. Peut-être que grossir, parfois, est un moyen pour le corps d'affirmer son existence?
La seule chose qui arrive me fait sentir une angoisse profonde et inexpliqué, c'est, et depuis longtemps, les espaces clos.
Un avion pressurisé en altitude, une tente bien fermée pour ne pas laisser passer les moustiques, un ascensceur... ce sont là plusieurs endroits qui me forcent à aller puiser en moi un calme qui ne vient pas tout seul. Je me souviens que, plus jeune, c'était même parfois le monde tout entier qui me semblait trop petit et étouffant, sans air, fermé, avec sa couche d'ozone.
Je me sens si facilement étouffée dans l'espace, dans mes relations, en moi. J'en suis à me demander pourquoi et, surtout, à chercher de l'air, de l'espace. Pourtant, je n'ai jamais rien fait pour prendre de la place, peut-être parce qu'il n'y en avait pas.
Mon psy m'y a initiée a une forme pas trop ésotérique d'imagerie mentale. Tout ce que j'arrive à voir, c'est un infini de lumière diffuse, de l'espace, de l'air frais à n'en plus finir. J'imagine que c'est ce que mon inconscient veut. Et pas que lui.
Moi, ma tête, mon corps et mon ami imaginaire réclamons tous un espace qui nous appartienne. Je prendrais bien un bord de mer devant une île perdue et montagneuse, peu importe son climat, mais je me contenterai de dormir la fenêtre ouverte en allant faire un tour sur mon île dans ma tête.
Bonne nuit...
xx
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