J'attends un coli de la FNAC.
Mon amoureux voulait le dernier CD des Ogres de Barbak, je n'allais quand même pas faire venir le facteur pour rien!!!
Vais-je tout reçevoir à temps pour diversifier mes lectures de vol? Suspense...
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dimanche 15 juin 2008
mercredi 7 mai 2008
Avez vous fêté hier?
Hier, c'était la journée internationale sans diète. Étiez vous au courant? Je dois vous avouer que je ne m'en souvenais plus. De toute façon, je célèbre à l'année longue. Les commerçants n'en font pas de cas puisque ça ne vend pas. J'ai vu plus de pubs de super produits magiques ou de régime miracle du docteur X que d'incitation à la réflexion sur l'inutilité voire la dangerosité des diètes hier. Pourtant, en perdant mon temps au kiosque de revues, j'ai eu le plaisir de voir un article différent dans la revue "Ça m'intéresse". Rien de révolutionnaire mais tout de même, on est heureuses de le lire!
À quand l'Année Internationale sans Diète? Dans l'attente de la disparition des régimes (j'attends aussi avec impatience que cessent les guerres et que mes chats apprennent à changer leur litière eux-mêmes), si vous êtes du Québec, le groupe Équilibre propose quelques activités tout au long du mois.
Je vous laisse sur une phrase de Ghandi qui m'inspire et qui se prête bien à ce sujet et à d'autres: soyez vous-même le changement que vous voulez voir dans le monde!
À quand l'Année Internationale sans Diète? Dans l'attente de la disparition des régimes (j'attends aussi avec impatience que cessent les guerres et que mes chats apprennent à changer leur litière eux-mêmes), si vous êtes du Québec, le groupe Équilibre propose quelques activités tout au long du mois.
Je vous laisse sur une phrase de Ghandi qui m'inspire et qui se prête bien à ce sujet et à d'autres: soyez vous-même le changement que vous voulez voir dans le monde!
lundi 14 avril 2008
jeudi 21 février 2008
Scoop
J'ai entendu dire chez Odile que Gérard Apfeldorfer va sortir un nouveau livre: "Mangez en paix".
J'adore le titre!
Sur ce, "Allez en paix", mes soeurs. (Et tout le monde quitte manger guidés par le son de l'orgue paroissiale)
Amen
J'adore le titre!
Sur ce, "Allez en paix", mes soeurs. (Et tout le monde quitte manger guidés par le son de l'orgue paroissiale)
Amen
dimanche 11 novembre 2007
The hungry gene
Je suis en plein trip de lecture et de documentaires (ah, les RIDM, orgasme intellectuel de ma curiosité maladive...). J'ai toujours adoré lire mais ces dernières années, c'était un luxe impossible entre les études et le travail, et j'en profite pleinement puisque la session sera chargée en janvier.
Je viens de finir The Hungry Gene (Ellen Ruppel Shell), livre que j'ai emprunté à la biblio avec le livre de Suzie Orbach sans être trop certaine de le lire.
Pourtant, j'ai été captivée par ce livre un peu aride. Ce n'est pas un livre de régime mais plutôt un résumé de vulgarisation scientifique. Je dois vous avouer qu'avoir l'habitude de lire de longs jugements de l'assommante cour suprême du Canada ou des notes de cours écrites par un prof découragé d'une matière plate m'a aidé à passer à travers. C'est pas le dernier Harry Potter.
On nous parle entre autre de l'histoire de la minceur, de l'histoire et des techniques de chirurgie de l'obésité, des recherches en génétique (merci à mon dévoué prof de bio qui m'a fait rushé en génétique à la dernière session sans quoi je n'y aurait pas compris grand chose), de l'histoire de la découverte de la leptine, des principales expériences scientifiques reliées à l'obésité, de l'histoire de la médication, de l'effet de la nutrition in utéro sur le poids, des peuples primitifs soumis à la diète américanisée et maintenant obèses, de la régulation de l'appétit, de petites souris génétiquement obèses, de petites souris mortes et encore de petites souris à toutes les sauces, de lobbies pharmaceutiques et alimentaires, bref, un livre qui fait pas mal le tour en vulgarisant les connaissances scientifiques actuelles sur l'obésité sans vraiment en faire l'analyse (sauf à la fin), ce que j'ai apprécié.
Certains passages m'ont vraiment fait réfléchir. Je ne peux pas résumer tout ça ici mais j'en suis ressortie avec l'idée persistante de la suprématie de l'écoute des signaux corporels pour atteindre son poids d'équilibre et de l'inefficacité absolue des diètes pour contrôler son poids comme conclusion à tout ça.
Mais une bonne journaliste scientifique pouvait facilement passer à coté de tout ça puisque ce n'est pas dans l'air du temps et certainement pas dans les idées populaires auprès de notre élite scientifique. C'est trop simple et pas très scientifiqueement challengeant de traiter l'obésité non métabolique en poussant les gens à s'écouter.
Si, comme il est largement admis, nous sommes majoritairement génétiquement programmés pour survivre avec peu, sélection naturelle oblige, et que nous grossisons dans un monde d'abondance qui nous pousse à trop consommer sans nous dépenser, il ne nous reste qu'a nous reconnecter à nous comme moyen efficace d'ingérer exactement ce qu'il nous faut. L'obésité est un problème de civilisation avancée ou l'accès à la nourriture est trop facile après avoir été limité pendant des siècles. Rares sont ceux qui ont de vrais problèmes génétiques comme une déficience en leptine. Le paradoxe français n'en est pas un (même s'il tends à s'effacer un peu). Si nous mangeons des aliments de qualités avec attention et plaisir, il est plus facile de s'écouter, parce que le plaisir n'est pas autant au rendez vous sans faim. La faim, c'est le corps qui demande parce qu'il a besoin. L'écouter, c'est une façon idéale de parvenir à l'équilibre.
J'ai été déçue que l'auteure, plutôt que d'aborder cela, insiste vers la fin sur la législation contre la méchante malbouffe, sur les méchants monsieur du marketing et sur les méchantes machines qui vendent du coke dans les écoles.
Je ne trouve pas personellement que restreindre les choix des consommateurs soit une solution réaliste dans un monde de libre échange. Tant mieux si on a le choix! L'auteur ne semblait pas voir de solutions accessibles au surpoids grave. Mais sa recherche peut au moins valider mes idées et tuer mes ennemis, les régimes, même si c'est ce qu'elle vient conseiller plus ou moins à la fin de son livre après avoir souligné qu'ils ne sont pas efficace. (!!!)
Il faut plutôt apprendre à connaitre nos besoins dans un monde immense ou tout est offert. Mais ça, c'est facile, ça ne fait pas vendre alors on a peu d'intéret à le promouvoir.
Je viens de finir The Hungry Gene (Ellen Ruppel Shell), livre que j'ai emprunté à la biblio avec le livre de Suzie Orbach sans être trop certaine de le lire.
Pourtant, j'ai été captivée par ce livre un peu aride. Ce n'est pas un livre de régime mais plutôt un résumé de vulgarisation scientifique. Je dois vous avouer qu'avoir l'habitude de lire de longs jugements de l'assommante cour suprême du Canada ou des notes de cours écrites par un prof découragé d'une matière plate m'a aidé à passer à travers. C'est pas le dernier Harry Potter.
On nous parle entre autre de l'histoire de la minceur, de l'histoire et des techniques de chirurgie de l'obésité, des recherches en génétique (merci à mon dévoué prof de bio qui m'a fait rushé en génétique à la dernière session sans quoi je n'y aurait pas compris grand chose), de l'histoire de la découverte de la leptine, des principales expériences scientifiques reliées à l'obésité, de l'histoire de la médication, de l'effet de la nutrition in utéro sur le poids, des peuples primitifs soumis à la diète américanisée et maintenant obèses, de la régulation de l'appétit, de petites souris génétiquement obèses, de petites souris mortes et encore de petites souris à toutes les sauces, de lobbies pharmaceutiques et alimentaires, bref, un livre qui fait pas mal le tour en vulgarisant les connaissances scientifiques actuelles sur l'obésité sans vraiment en faire l'analyse (sauf à la fin), ce que j'ai apprécié.
Certains passages m'ont vraiment fait réfléchir. Je ne peux pas résumer tout ça ici mais j'en suis ressortie avec l'idée persistante de la suprématie de l'écoute des signaux corporels pour atteindre son poids d'équilibre et de l'inefficacité absolue des diètes pour contrôler son poids comme conclusion à tout ça.
Mais une bonne journaliste scientifique pouvait facilement passer à coté de tout ça puisque ce n'est pas dans l'air du temps et certainement pas dans les idées populaires auprès de notre élite scientifique. C'est trop simple et pas très scientifiqueement challengeant de traiter l'obésité non métabolique en poussant les gens à s'écouter.
Si, comme il est largement admis, nous sommes majoritairement génétiquement programmés pour survivre avec peu, sélection naturelle oblige, et que nous grossisons dans un monde d'abondance qui nous pousse à trop consommer sans nous dépenser, il ne nous reste qu'a nous reconnecter à nous comme moyen efficace d'ingérer exactement ce qu'il nous faut. L'obésité est un problème de civilisation avancée ou l'accès à la nourriture est trop facile après avoir été limité pendant des siècles. Rares sont ceux qui ont de vrais problèmes génétiques comme une déficience en leptine. Le paradoxe français n'en est pas un (même s'il tends à s'effacer un peu). Si nous mangeons des aliments de qualités avec attention et plaisir, il est plus facile de s'écouter, parce que le plaisir n'est pas autant au rendez vous sans faim. La faim, c'est le corps qui demande parce qu'il a besoin. L'écouter, c'est une façon idéale de parvenir à l'équilibre.
J'ai été déçue que l'auteure, plutôt que d'aborder cela, insiste vers la fin sur la législation contre la méchante malbouffe, sur les méchants monsieur du marketing et sur les méchantes machines qui vendent du coke dans les écoles.
Je ne trouve pas personellement que restreindre les choix des consommateurs soit une solution réaliste dans un monde de libre échange. Tant mieux si on a le choix! L'auteur ne semblait pas voir de solutions accessibles au surpoids grave. Mais sa recherche peut au moins valider mes idées et tuer mes ennemis, les régimes, même si c'est ce qu'elle vient conseiller plus ou moins à la fin de son livre après avoir souligné qu'ils ne sont pas efficace. (!!!)
Il faut plutôt apprendre à connaitre nos besoins dans un monde immense ou tout est offert. Mais ça, c'est facile, ça ne fait pas vendre alors on a peu d'intéret à le promouvoir.
dimanche 4 novembre 2007
A dix kilos du bonheur
Ça y est, j'ai terminé À dix kilos du bonheur, un livre tellement merveilleux, sensé, réel, logique et appuyé sur des faits scientifiques qu'il devrait être mis au programme dans les écoles secondaires et surtout, dans les cours des futures diététistes.
Mais puisque je n'ai aucun pouvoir sur les décisions du MEQ ou de l'UdeM, je me contenterai de vous le recommender à vous. Je ne suis surement pas la seule à qui ça peut faire autant de bien et c'est très dommage de ne plus pouvoir trouver ce livre facilement en librairie alors que les livres de régimes sensationnels poluent les rayons de toutes les librairies.
Le sous titre du livre (L'obsession de la minceur. Ses causes. Ses effets. Comment s'en sortir.) résume bien le tour de vue que fait l'auteur. Les chapitres historiques m'ont intéressée mais le reste était passionnant.
Si une envie de régime vous terrasse malgré vous et que vous voulez avoir les faits, vous devez lire ce livre. On y présente de bonne raisons bien appuyées de croire que les problèmes de santés qu'on relie à l'obésité sont bien davantages reliés aux diètes. On précises, preuves à l'appui, que ces dernières, en plus d'être néfastes, ne marchent pas.
On parle rationellement des chirurgies de l'obésité, de leur taux de succès et de leurs très importants et très fréquents effets secondaires. (Si vous pensez à cette solution, vous vous devez de lire les quelques pages que ce livre y consacre pour prendre une décision éclairée sur le sujet.)
On parle du pseudo argument de la santé pour appuyer la lutte à l'obésité et de la réalité et des faits qui mettent en mal ces argument.
On parle des origines de la douteuse échelle d'IMC et du pourquoi de ses biais, et de recherches montrant que le plus grande espérance de vie va aux gens que la médecine actuelle considère en embompoint et à risque, avec un IMC de 26 à 28. Selon ces études, les obèses modérés (34-36 dans l'étude) vivent légèrement plus longtemps que les gens dont l'IMC est en bas de 20. Dois-je vous rappeler
On parle aussi du biais de bien des études ou on cherche à prouver ce que l'on croit plus que de trouver un meilleur reflet de la réalité.
On y aborde aussi plein d'autre sujets qui tournent autour de la notion que cette obsession du gras est une construction de société qui n'est pas rationnelle et qu'on gagnerait à s'en libérer puisque qu'elle nous rends malade et qu'accessoirement, elle nous fait en plus grossir.
Bref, c'est à lire absolument. C'est un magnifique complément à Maigrir sans régime, que l'auteur conseille d'ailleurs comme suite logique à la lecture de son livre. Pour les Montréalaises, le livre sera de retour à la Bibliothèque Nationale du Québec aujourd'hui... (et pendant que j'y suis, mon événement de l'année, plutôt inconnu de tout le monde, commence cette semaine. Ne manquez pas les RIDM!!!)
Je suis en train de lire un vieux livre publié l'année de ma naissance qui, franchement, est d'une actualité étonnante. Ce livre, d'orientation beaucoup plus pratique, est centré sur la personne et une évaluation plus thérapeutique de la compulsion alimentaire. On y retrouve plusieurs exercices bien concrets pour connecter avec sa faim réelle et ses émotions. C'est quand même à lire avec modérations pour quelques idées que je trouve un peu trop englobantes, mais le coté exploration de soi et acceptation est vraiment intéressant. Plusieurs d'entre vous ont surement déjà entendu parler de son auteure. Susie Orbach a écrit Fat is a feminist issue II (Maigrir: la fin de l'obsession) suite à son best seller Fat is a feminist issue, que je n'ai pas encore lu. J'en parlerai bientôt. Et pour ceux qui ont envie d'explorer un peu, on le trouve à des prix ridicules sur Amazon.
Bonne semaine!
Mais puisque je n'ai aucun pouvoir sur les décisions du MEQ ou de l'UdeM, je me contenterai de vous le recommender à vous. Je ne suis surement pas la seule à qui ça peut faire autant de bien et c'est très dommage de ne plus pouvoir trouver ce livre facilement en librairie alors que les livres de régimes sensationnels poluent les rayons de toutes les librairies.
Le sous titre du livre (L'obsession de la minceur. Ses causes. Ses effets. Comment s'en sortir.) résume bien le tour de vue que fait l'auteur. Les chapitres historiques m'ont intéressée mais le reste était passionnant.
Si une envie de régime vous terrasse malgré vous et que vous voulez avoir les faits, vous devez lire ce livre. On y présente de bonne raisons bien appuyées de croire que les problèmes de santés qu'on relie à l'obésité sont bien davantages reliés aux diètes. On précises, preuves à l'appui, que ces dernières, en plus d'être néfastes, ne marchent pas.
On parle rationellement des chirurgies de l'obésité, de leur taux de succès et de leurs très importants et très fréquents effets secondaires. (Si vous pensez à cette solution, vous vous devez de lire les quelques pages que ce livre y consacre pour prendre une décision éclairée sur le sujet.)
On parle du pseudo argument de la santé pour appuyer la lutte à l'obésité et de la réalité et des faits qui mettent en mal ces argument.
On parle des origines de la douteuse échelle d'IMC et du pourquoi de ses biais, et de recherches montrant que le plus grande espérance de vie va aux gens que la médecine actuelle considère en embompoint et à risque, avec un IMC de 26 à 28. Selon ces études, les obèses modérés (34-36 dans l'étude) vivent légèrement plus longtemps que les gens dont l'IMC est en bas de 20. Dois-je vous rappeler
On parle aussi du biais de bien des études ou on cherche à prouver ce que l'on croit plus que de trouver un meilleur reflet de la réalité.
On y aborde aussi plein d'autre sujets qui tournent autour de la notion que cette obsession du gras est une construction de société qui n'est pas rationnelle et qu'on gagnerait à s'en libérer puisque qu'elle nous rends malade et qu'accessoirement, elle nous fait en plus grossir.
Bref, c'est à lire absolument. C'est un magnifique complément à Maigrir sans régime, que l'auteur conseille d'ailleurs comme suite logique à la lecture de son livre. Pour les Montréalaises, le livre sera de retour à la Bibliothèque Nationale du Québec aujourd'hui... (et pendant que j'y suis, mon événement de l'année, plutôt inconnu de tout le monde, commence cette semaine. Ne manquez pas les RIDM!!!)
Je suis en train de lire un vieux livre publié l'année de ma naissance qui, franchement, est d'une actualité étonnante. Ce livre, d'orientation beaucoup plus pratique, est centré sur la personne et une évaluation plus thérapeutique de la compulsion alimentaire. On y retrouve plusieurs exercices bien concrets pour connecter avec sa faim réelle et ses émotions. C'est quand même à lire avec modérations pour quelques idées que je trouve un peu trop englobantes, mais le coté exploration de soi et acceptation est vraiment intéressant. Plusieurs d'entre vous ont surement déjà entendu parler de son auteure. Susie Orbach a écrit Fat is a feminist issue II (Maigrir: la fin de l'obsession) suite à son best seller Fat is a feminist issue, que je n'ai pas encore lu. J'en parlerai bientôt. Et pour ceux qui ont envie d'explorer un peu, on le trouve à des prix ridicules sur Amazon.
Bonne semaine!
mercredi 31 octobre 2007
Évolution de l'image
Mais comment sommes nous donc passés de ça:
Lillian Russel, beauté, chanteuse et actrice la plus célèbre du début du 20e siècle et fille de féministe ayant milité pour le droit de vote des femmes et ayant été une pionnière dans plusieurs domaines des arts.
à ça:
Illustre inconnue au nom introuvable et inutile à mentionner pour sa fonction, soit celle de faire saliver le lectorat trié sur le volet de la sophistiquée revue Maxim.
Je ne ferai pas la revue complète de l'histoire de la disparition de la courbe féminine, il y a des ouvrages franchement bien faits pour réfléchir sur le sujet et je ne suis pas du tout une spécialiste. Je me contente d'être outrée, rôle que je sais bien tenir.
Il fut une époquee ou les médecins s'inquiétaient de la santé de leurs patientes qui étaient prêtes à tout pour grossir. Désormais, lorsqu'un magasine nous parle de rondeurs ou qu'un spécialiste de la mode arrive à ne pas se scandiliser devant des formes non rectilignes, c'est qu'on arrive parfois a accepter la présence de muscles ou d'os plus volumineux. On est bien loin de vraies rondeurs moelleuses. Pourtant, physiologiquement, la femme n'est pas un homme, elle ne se muscle pas facilement et transporte un plus haut pourcentage de gras.
La libération de la femme ne nous a pas laissé que de la liberté pour héritage. La mode en a profité pour faire disparaitre nos formes, pour nous garçonniser, pour nous changer un peu. Depuis cent ans, le mannequin de magasin ne cesse de grandir, de s'affiner, de s'effacer. Mais pas nous. La seule chose qui ait tendance à disparaitre chez la femme moderne moyenne, c'est l'estime de soi.
Il fut une époque ou les rondeurs étaient de mise. J'ai beau dire que je suis née à la mauvaise époque, je n'envie pas ce temps ou il arrivait que des jeunes filles meurent en se perçant les organes vitaux avec leurs cotes trop serrées dans un corset qui rendait leur taille tellement fine pour mettre ne valeur leur hanches larges et leurs poitrine généreuse.
Pauline Polaire avait naturellement la taille fine, et son corset l'aidait à demeurer une beauté. Et que font les beautés connues de nos civilisations occidentales? Elles chantent et sont actrices.
Heureusement, on a fini par se débarrasser du corset. Malheureusement pour nous, aujourd'hui, les femmes doivent s'enfermer dans un solide corset mental pour que leurs corps présente "naturellement" la forme socialement acceptée. Est-ce si différent? Est-ce plus facile?
Le féminisme a fait que les femmes montraient danvantage leur corps, version nature. On a vu apparaitre l'idée d'entretenir son corps strictement par le sport et une alimentation surveillée. Annette Kellerman, beauté des années 20, championne de natation et actrice de cinéma muait pronait ce genre d'approche. Gourou fitness de son époque, elle disait avoir, à force de discipline, des mensuration quasi parfaites. Voyons voir:
Désolée ma belle Annette mais à en croire certains critères actuels, faudrait resserrer la discipline puisque, bien qu'heureuse et en forme, tu présente un certain volume et qu'il t'en manque peu pour te trouver dans la braquette embompoint de cette fidèle échelle d'IMC. Mais si ça peut te consoler, moi je te trouve parfaite.
Je n'ai pas à présenter Marilyn Monroe, véritable sex-symblo de son époque. On remarque qu'elle présente des relief version féminines, sans muscles apparents, et que ça ne la rends pas moins jolie.
Sans rentrer dans les longues analyses, les choses ont évolué vers un autre extrêmme encore bien présent aujourd'hui en la si célèbre, acclamée et décriée Twiggy qui à mon sens, n'est pas différentes des mannequins qu'on nous présente à la pelle aujourd'hui, sauf qu'aujourd'hui, elle serait recalée pour ne pas être tout à fait assez grande avec son 1m72
La grande amélioration? Aujourd'hui, on peut choisir entre la variété mince et maigre ou mince et musclée pour être bien tendance, 2 lots qui demandent leur sacréfices à la femme. Et je parle de femmes mais qui pourrait ne pas avoir remarqué la marchandisation du corps des hommes qui avaient étés relativements épargnés dans l'histoire?
Nous ne sommes pas des marchandises ou un résultat de l'histoire de taille obligée. Nous ne sommes pas non plus nées trop tard. C'est en plein le temps d'affirmer haut et fort, avec fierté, que nous sommes ce que nous sommes et que c'est bien comme ça. Il y aura toujours des cerveaux dans des carcans pour apprécier de lire (ou plutot feuilleter) la revue Maxim (mon nouveau souffre douleur) mais ce n'est pas une raison pour accepter le rôle le plus limité qu'on voudrait nous donner. Nous sommes beaucoup plus que cela, avec toute la richesse que la diversité apporte quand chacun se laisse être soi même et le partage comme un cadeau avec le monde.
Inspiré de À 10 kilos du bonheur, que je vous conseille fortement!
Lillian Russel, beauté, chanteuse et actrice la plus célèbre du début du 20e siècle et fille de féministe ayant milité pour le droit de vote des femmes et ayant été une pionnière dans plusieurs domaines des arts.
à ça:
Illustre inconnue au nom introuvable et inutile à mentionner pour sa fonction, soit celle de faire saliver le lectorat trié sur le volet de la sophistiquée revue Maxim.
Je ne ferai pas la revue complète de l'histoire de la disparition de la courbe féminine, il y a des ouvrages franchement bien faits pour réfléchir sur le sujet et je ne suis pas du tout une spécialiste. Je me contente d'être outrée, rôle que je sais bien tenir.
Il fut une époquee ou les médecins s'inquiétaient de la santé de leurs patientes qui étaient prêtes à tout pour grossir. Désormais, lorsqu'un magasine nous parle de rondeurs ou qu'un spécialiste de la mode arrive à ne pas se scandiliser devant des formes non rectilignes, c'est qu'on arrive parfois a accepter la présence de muscles ou d'os plus volumineux. On est bien loin de vraies rondeurs moelleuses. Pourtant, physiologiquement, la femme n'est pas un homme, elle ne se muscle pas facilement et transporte un plus haut pourcentage de gras.
La libération de la femme ne nous a pas laissé que de la liberté pour héritage. La mode en a profité pour faire disparaitre nos formes, pour nous garçonniser, pour nous changer un peu. Depuis cent ans, le mannequin de magasin ne cesse de grandir, de s'affiner, de s'effacer. Mais pas nous. La seule chose qui ait tendance à disparaitre chez la femme moderne moyenne, c'est l'estime de soi.
Il fut une époque ou les rondeurs étaient de mise. J'ai beau dire que je suis née à la mauvaise époque, je n'envie pas ce temps ou il arrivait que des jeunes filles meurent en se perçant les organes vitaux avec leurs cotes trop serrées dans un corset qui rendait leur taille tellement fine pour mettre ne valeur leur hanches larges et leurs poitrine généreuse.
Pauline Polaire avait naturellement la taille fine, et son corset l'aidait à demeurer une beauté. Et que font les beautés connues de nos civilisations occidentales? Elles chantent et sont actrices.
Heureusement, on a fini par se débarrasser du corset. Malheureusement pour nous, aujourd'hui, les femmes doivent s'enfermer dans un solide corset mental pour que leurs corps présente "naturellement" la forme socialement acceptée. Est-ce si différent? Est-ce plus facile?
Le féminisme a fait que les femmes montraient danvantage leur corps, version nature. On a vu apparaitre l'idée d'entretenir son corps strictement par le sport et une alimentation surveillée. Annette Kellerman, beauté des années 20, championne de natation et actrice de cinéma muait pronait ce genre d'approche. Gourou fitness de son époque, elle disait avoir, à force de discipline, des mensuration quasi parfaites. Voyons voir:
Désolée ma belle Annette mais à en croire certains critères actuels, faudrait resserrer la discipline puisque, bien qu'heureuse et en forme, tu présente un certain volume et qu'il t'en manque peu pour te trouver dans la braquette embompoint de cette fidèle échelle d'IMC. Mais si ça peut te consoler, moi je te trouve parfaite.
Je n'ai pas à présenter Marilyn Monroe, véritable sex-symblo de son époque. On remarque qu'elle présente des relief version féminines, sans muscles apparents, et que ça ne la rends pas moins jolie.
Sans rentrer dans les longues analyses, les choses ont évolué vers un autre extrêmme encore bien présent aujourd'hui en la si célèbre, acclamée et décriée Twiggy qui à mon sens, n'est pas différentes des mannequins qu'on nous présente à la pelle aujourd'hui, sauf qu'aujourd'hui, elle serait recalée pour ne pas être tout à fait assez grande avec son 1m72
La grande amélioration? Aujourd'hui, on peut choisir entre la variété mince et maigre ou mince et musclée pour être bien tendance, 2 lots qui demandent leur sacréfices à la femme. Et je parle de femmes mais qui pourrait ne pas avoir remarqué la marchandisation du corps des hommes qui avaient étés relativements épargnés dans l'histoire?
Nous ne sommes pas des marchandises ou un résultat de l'histoire de taille obligée. Nous ne sommes pas non plus nées trop tard. C'est en plein le temps d'affirmer haut et fort, avec fierté, que nous sommes ce que nous sommes et que c'est bien comme ça. Il y aura toujours des cerveaux dans des carcans pour apprécier de lire (ou plutot feuilleter) la revue Maxim (mon nouveau souffre douleur) mais ce n'est pas une raison pour accepter le rôle le plus limité qu'on voudrait nous donner. Nous sommes beaucoup plus que cela, avec toute la richesse que la diversité apporte quand chacun se laisse être soi même et le partage comme un cadeau avec le monde.
Inspiré de À 10 kilos du bonheur, que je vous conseille fortement!
lundi 29 octobre 2007
A 10 kilos du bonheur
Ce livre, j'aurais voulu l'écrire. Je me retrouve dans l'analyse de l'auteure, dans son histoire, dans ses mots. Une diététiste m'avait conseillé de le lire mais je n'avais pas pu le trouver en librairie. Elle aurait du insister. Il faut dire qu'elle a pris sa retraite après notre troisième rendez-vous. (Je vous assure que je n'ai rien a voir là-dedans!)
Parce que je manque de temps pour commenter, je vous mentionnerai seulement que dans la préface de la nouvelle édition, l'auteure conseille comme complément à son livre de lire Maigrir sans régime, de Zermatti, un excellent livre qui m'a permis de commender mon exploration de la vie sans diète.
Je finis de lire et vous en reparle! Pour l'instant, mon souper m'attends.
Parce que je manque de temps pour commenter, je vous mentionnerai seulement que dans la préface de la nouvelle édition, l'auteure conseille comme complément à son livre de lire Maigrir sans régime, de Zermatti, un excellent livre qui m'a permis de commender mon exploration de la vie sans diète.
Je finis de lire et vous en reparle! Pour l'instant, mon souper m'attends.
mercredi 24 octobre 2007
La pile de livres
J'imagine que vous avez remarqué que j'aime écrire. J'aime tout autant lire et lorsque j'ai envie d'un peu d'excitation, de paix, de réconfort, de calme, de découverte ou de bon temps en solitaire, c'est à la grande bibliothèque du Québec que je me retrouve.
C'est un plaisir tout particulier à savourer que de se retrouver devant des rayons et des rayons de livres, n'ayant qu'a tendre la main pour découvrir un auteur, des connaissances, des techniques, des histoires et des réflexions qui ont souvent pris des années à prendre forme. Dans certains rayon, il y a cette odeur d'encre et de vieilles pages ou je me sens de la même façon que lorsque, plus jeune, j'allais lire au cimetière de mon village en m'imaginant la vie de la personne a qui appartenait la tombe sur laquelle j'étais adossée. Cela peut sembler sinistre, mais pour moi, c'est la tranquilité de la continuité de la vie, brève et précieuse, et j'aime contempler ce qui a resté de celle des autres. Bref, je ne vais pas m'étendre, tout cela pour dire que j'adore les bibliothèque et que pour moi, les livres sont précieux.
Hier, je me suis pourtant retrouvée entre des rayons qui m'ont laissée complètement stupéfaite par la bétise humaine. Recherchant mon ardeur initiale, j'étais partie emprunter toute une pile de livres sur les troubles alimentaires et l'anti-régime. Reflet de notre société actuelle, ces rares livres sont au beau milieu de ce qu'ils dénoncent, des livres de régimes farfelus ou pseudo scientifiques pratiquement à perte de vue, et ils sont surement laissés de coté de toute façon par leur couverture sobre qui ne promet pas milles miracles.
Quoi qu'il en soit, ma recherche a tout de même porté fruit et j'ai emprunté assez de livres sur le sujet pour passer pour une complète obsédée. C'est que j'aime avoir sur un sujet une vision la plus large possible et je ne suis pas de celles qui suivront les idées de auteur, aussi bonnes soit elles, comme s'il était le gourou du messie.
Voilà le résultant de mes courses:
A dix kilos du bonheur, de Danielle Bourque. C'est un livre que mon ancienne diététiste m'avait conseillé mais je n'avais pas pu le trouver en librairie. En sous titre, on y lit "L'obsession de la minceur. Ses causes. Ses effets. Comment s'en sortir". Tiens donc, ça promet d'être intéressant et bien ciblé à ma petite personne.
Dictature des régimes, attention!, des Dr Apfeldorfer et Zermati. Ces brillants messieurs sont président et vice-président du GROS, un groupe qui a une vision des choses que je respecte énormément. Comme Maigrir sans régime de Zermati m'avait bien inspiré, j'ai voulu poursuivre l'exploration.
Dans le même ordre d'idée, j'ai pris Maigrir c'est dans la tête, de Gérard Apfeldorfer, que je n'ai toujours pas lu.
J'ai aussi pris Maigrir au fil des saisons, de Mireille Guiliano, auteure de French women dont get fat. Même si sa soupe de choux me laisse bien froide, j'aime la philosophie de plaisir qu'elle prone et j'avais bien aimé son dernier livre même si certains passages sont à prendre avec modération.
Ensuite, tant qu'à être là, j'ai repris Maigrir sans Obsession, de Raymonde Forget, livre pratique que j'avais acheté et trouvé bien utile mais que quelqun de jaloux doit m'avoir volé puisque je ne le trouve plus.
J'ai aussi pris Les 4 secrets pour maigrir de Dr Jacques Friedman. Ce livre ose s'autoproclamer "l'antirégime pour 2007" et pourtant, il est remplis de toutes les règles diététiques rigides habituelles que je ne peux pas supporter. Il y a toutefois un chapitre sur la régulation psysiologique détaillée de la faim qui m'intéresse.
Finalement, j'ai pris Intuitive Eating, de Evelyn Tribole et Elyse Resch, toutes deux diététistes de renom et spécialisées dans les troubles alimentaires. Je m'étais intéressée à leur approche au début de mon intéret avec cette façon plus libre de manger mais les blogs que j'avais lu étaient remplis de références à Dieu qui m'ont vite énervé, à croire que toutes les adeptes de ce livre étaient de ferventes évangéliques et j'ai faussement cru que ce livre serait remplies de références à l'amour divin. Pas du tout! C'est le seul livre que j'ai commencé à lire et franchement, je suis épatée. Ce livre me rappelle l'état d'esprit que j'avais dans les premiers mois de paix avec la nourriture, état d'esprit que j'ai un peu (ouais ok, beaucoup) oublié. J'en reparlerai sûrement.
Bonne journée!
xx
C'est un plaisir tout particulier à savourer que de se retrouver devant des rayons et des rayons de livres, n'ayant qu'a tendre la main pour découvrir un auteur, des connaissances, des techniques, des histoires et des réflexions qui ont souvent pris des années à prendre forme. Dans certains rayon, il y a cette odeur d'encre et de vieilles pages ou je me sens de la même façon que lorsque, plus jeune, j'allais lire au cimetière de mon village en m'imaginant la vie de la personne a qui appartenait la tombe sur laquelle j'étais adossée. Cela peut sembler sinistre, mais pour moi, c'est la tranquilité de la continuité de la vie, brève et précieuse, et j'aime contempler ce qui a resté de celle des autres. Bref, je ne vais pas m'étendre, tout cela pour dire que j'adore les bibliothèque et que pour moi, les livres sont précieux.
Hier, je me suis pourtant retrouvée entre des rayons qui m'ont laissée complètement stupéfaite par la bétise humaine. Recherchant mon ardeur initiale, j'étais partie emprunter toute une pile de livres sur les troubles alimentaires et l'anti-régime. Reflet de notre société actuelle, ces rares livres sont au beau milieu de ce qu'ils dénoncent, des livres de régimes farfelus ou pseudo scientifiques pratiquement à perte de vue, et ils sont surement laissés de coté de toute façon par leur couverture sobre qui ne promet pas milles miracles.
Quoi qu'il en soit, ma recherche a tout de même porté fruit et j'ai emprunté assez de livres sur le sujet pour passer pour une complète obsédée. C'est que j'aime avoir sur un sujet une vision la plus large possible et je ne suis pas de celles qui suivront les idées de auteur, aussi bonnes soit elles, comme s'il était le gourou du messie.
Voilà le résultant de mes courses:
A dix kilos du bonheur, de Danielle Bourque. C'est un livre que mon ancienne diététiste m'avait conseillé mais je n'avais pas pu le trouver en librairie. En sous titre, on y lit "L'obsession de la minceur. Ses causes. Ses effets. Comment s'en sortir". Tiens donc, ça promet d'être intéressant et bien ciblé à ma petite personne.
Dictature des régimes, attention!, des Dr Apfeldorfer et Zermati. Ces brillants messieurs sont président et vice-président du GROS, un groupe qui a une vision des choses que je respecte énormément. Comme Maigrir sans régime de Zermati m'avait bien inspiré, j'ai voulu poursuivre l'exploration.
Dans le même ordre d'idée, j'ai pris Maigrir c'est dans la tête, de Gérard Apfeldorfer, que je n'ai toujours pas lu.
J'ai aussi pris Maigrir au fil des saisons, de Mireille Guiliano, auteure de French women dont get fat. Même si sa soupe de choux me laisse bien froide, j'aime la philosophie de plaisir qu'elle prone et j'avais bien aimé son dernier livre même si certains passages sont à prendre avec modération.
Ensuite, tant qu'à être là, j'ai repris Maigrir sans Obsession, de Raymonde Forget, livre pratique que j'avais acheté et trouvé bien utile mais que quelqun de jaloux doit m'avoir volé puisque je ne le trouve plus.
J'ai aussi pris Les 4 secrets pour maigrir de Dr Jacques Friedman. Ce livre ose s'autoproclamer "l'antirégime pour 2007" et pourtant, il est remplis de toutes les règles diététiques rigides habituelles que je ne peux pas supporter. Il y a toutefois un chapitre sur la régulation psysiologique détaillée de la faim qui m'intéresse.
Finalement, j'ai pris Intuitive Eating, de Evelyn Tribole et Elyse Resch, toutes deux diététistes de renom et spécialisées dans les troubles alimentaires. Je m'étais intéressée à leur approche au début de mon intéret avec cette façon plus libre de manger mais les blogs que j'avais lu étaient remplis de références à Dieu qui m'ont vite énervé, à croire que toutes les adeptes de ce livre étaient de ferventes évangéliques et j'ai faussement cru que ce livre serait remplies de références à l'amour divin. Pas du tout! C'est le seul livre que j'ai commencé à lire et franchement, je suis épatée. Ce livre me rappelle l'état d'esprit que j'avais dans les premiers mois de paix avec la nourriture, état d'esprit que j'ai un peu (ouais ok, beaucoup) oublié. J'en reparlerai sûrement.
Bonne journée!
xx
jeudi 6 septembre 2007
B.D.
Dans la série "Le comble du ridicule", je crois que cette B.D. (en anglais) Source: http://www.bfdblog.com/ mérite une place au palmarès... 56 lbs et un mari en 5 semaines, hummm, ouais... Ça me donne presque envie de lire le reste de la série.
Dans le numéro 5, la jeune bombe reprend 100 lbs en 3 semaines, se révolte et tue son charmant patron à coup de vélo stationnaire. A suivre...
Je préfère mille fois Cathy B.
Dans le numéro 5, la jeune bombe reprend 100 lbs en 3 semaines, se révolte et tue son charmant patron à coup de vélo stationnaire. A suivre...
Je préfère mille fois Cathy B.
mardi 4 septembre 2007
Je mange donc je suis, partie 2
Sur l'acte de manger:
"La prise de nouriture est un moyen de défense polyvalent. En créant des sensations corporelles olfacto gustatives, musculaires et de remplissage abdominal, elle permet de lutter contre le vide qui saisit le sujet au moment ou faiblit sa relation hyperempathique avec le monde.
La prise de nourriture est aussi une tentative de rappeler des souvenirs liés au sensations olfacto-gustatives. Ce grignotage poustien traduit l'effort du sujet pour recréer son intériorité et lutter contre le vide existentiel.
Manger: un espace de liberté dans un monde de contrainte. Une boulimie, une alimentation anarchique, un excès sont autant de moyens de rejeter la raison et les obligations, la voie que le monde extérieur cherche à imposer"
Sur le réinvestissement du corps:
Pour que le corps puisse embellir, il doit être ressentis et donc aimé dans son état présent. C'est le premier pas. Ensuite, l'activité physique devrait servir à ressentir à nouveau la connexion au corps. Le massage aide aussi, ainsi que la relaxation pour certains sujets, mais tout cela sera inutile si le sujet ne s'aime pas d'abord. J'ai aimé ce chapitre. On pourra m'accuser d'aimer les chapitres selon mes besoins personnels et mon évolution...
Sur l'amaigrissement:
je cite Apfeldorfer: "trop souvent, il s'agit de posséder un corps plutot que d'être celui ci. En fait, l'obèse qui refusait de s'associer à son corps gros et difforme ne s'identifie pas davantage à ce corps en mutation. Il se perds en grandioses rêveries dans lesquelles, possesseur d'un corps idéal, il séduit, vainc, réussit tout ce qu'il entreprend. C'est la période iddylique de l'amaigrissement ou tout les espoirs sont permis. Le role du thérapeute consistera sans doute à freiner cet enthousiasme."
"fin d'un reve: mincir n'est pas se transformer en individu d'exception, envié pour sa beauté mais, tout au contraire, rentrer dans le rang. Le sujet cesse d'etre "un gros": mais alors qui est-il? Pour un individu déjà peu assuré de sa propre existence et qui avait tendance à se raccrocher à se role social pour vaincre ses angoisses néantissantes, la situation évoque un saut par dessus un gouffre sans fond."
Il est tout fini, le livre!
Je dévore mes bouquins... Il est terminé ce livre hyper dense qui m'a offert une belle réflexion mais ou je me suis souvent peu reconnue. J'ai l'impression que l'auteur, s'adressant à des praticiens et voulant faire le tour du sujet, à un peu trop parlé de tout sans véritablement approfondir. Tout de même une lecture bien intéressante particulièrement pour ceur qui voudraient lire sur le thème de l'hyperempathie et de son lien avec les troubles alimentaire. Bien d'autres thèmes dont je n'ai pas parlé sont explorés.
"La prise de nouriture est un moyen de défense polyvalent. En créant des sensations corporelles olfacto gustatives, musculaires et de remplissage abdominal, elle permet de lutter contre le vide qui saisit le sujet au moment ou faiblit sa relation hyperempathique avec le monde.
La prise de nourriture est aussi une tentative de rappeler des souvenirs liés au sensations olfacto-gustatives. Ce grignotage poustien traduit l'effort du sujet pour recréer son intériorité et lutter contre le vide existentiel.
Manger: un espace de liberté dans un monde de contrainte. Une boulimie, une alimentation anarchique, un excès sont autant de moyens de rejeter la raison et les obligations, la voie que le monde extérieur cherche à imposer"
Sur le réinvestissement du corps:
Pour que le corps puisse embellir, il doit être ressentis et donc aimé dans son état présent. C'est le premier pas. Ensuite, l'activité physique devrait servir à ressentir à nouveau la connexion au corps. Le massage aide aussi, ainsi que la relaxation pour certains sujets, mais tout cela sera inutile si le sujet ne s'aime pas d'abord. J'ai aimé ce chapitre. On pourra m'accuser d'aimer les chapitres selon mes besoins personnels et mon évolution...
Sur l'amaigrissement:
je cite Apfeldorfer: "trop souvent, il s'agit de posséder un corps plutot que d'être celui ci. En fait, l'obèse qui refusait de s'associer à son corps gros et difforme ne s'identifie pas davantage à ce corps en mutation. Il se perds en grandioses rêveries dans lesquelles, possesseur d'un corps idéal, il séduit, vainc, réussit tout ce qu'il entreprend. C'est la période iddylique de l'amaigrissement ou tout les espoirs sont permis. Le role du thérapeute consistera sans doute à freiner cet enthousiasme."
"fin d'un reve: mincir n'est pas se transformer en individu d'exception, envié pour sa beauté mais, tout au contraire, rentrer dans le rang. Le sujet cesse d'etre "un gros": mais alors qui est-il? Pour un individu déjà peu assuré de sa propre existence et qui avait tendance à se raccrocher à se role social pour vaincre ses angoisses néantissantes, la situation évoque un saut par dessus un gouffre sans fond."
Il est tout fini, le livre!
Je dévore mes bouquins... Il est terminé ce livre hyper dense qui m'a offert une belle réflexion mais ou je me suis souvent peu reconnue. J'ai l'impression que l'auteur, s'adressant à des praticiens et voulant faire le tour du sujet, à un peu trop parlé de tout sans véritablement approfondir. Tout de même une lecture bien intéressante particulièrement pour ceur qui voudraient lire sur le thème de l'hyperempathie et de son lien avec les troubles alimentaire. Bien d'autres thèmes dont je n'ai pas parlé sont explorés.
Mes réflexions sur Je mange donc je suis
Je hais la technologie du plus profond de mon être.
Et plus que ça encore.
Aujourd'hui, c'est mon premier jour d'école, enfin, premier de cette année... Ou plutôt, cela devait être.
La semaine passée, lorsque j'ai regardé mon horaire et que je me suis dis que je devrais le noter, je me suis ordonné de profiter de mes vacances et me suis dit que je pouvais bien la noter la veille du début des cours. Mais voilà que le système de l'université ne fonctionne pas depuis hier... J'ai eu beau appeler tous les êtres humains à l'université ce matin, personne ne peux m'aider puisqu'ils dépendent tous de ces maudits ordis.
Je devrais m'accorder pour cette session d'être moins perfectionniste sous peine de me déshydrater à perdre de la sueur et des larmes. Je n'ai rien à prouver à personne et je dois arrêter d'essayer de me prouver que j'ai de la valeur. J'en ai. Un A+ ou un C, ça n'y change rien.
Alors, en attendant de pouvoir accéder à mon horraire, je passe mon temps dans un livre plutôt aride, Je mange donc je suis, surpoids et troubles du comportement alimentaire, de Gérard Apfeldorfer. Je dois avouer que le style de ce livre prépare bien aux souffrances scolaires, mais qu'il explique aussi de manière bien complète les théories actuelles face au surpoids et aux troubles alimentaire.
Selon mon humble avis de pas experte, la majorité de ces théories vont dans tous les sens, pourraient s'appliquer à a peu près tout le monde et ne me touchent pas plus que de lire mon horoscope dans le journal Métro chaque matins.
Mais il y a quelques prases ou je me reconnais et qui pourraient me permettre d'approfondir ma connaissance de moi même et d'éventuellement, peut-être, comprendre un peu mieux mes relations pas toujours gentilles avec la bouffe.
Apfeldorfer parle d'image du corps et de la facilité avec laquelle on arrive à le corps de l'esprit. J'ai entendu beaucoup de gens en surpoids dire qu'ils ont l'impression que le corps qu'ils portent n'est pas le leur. Moi même, je suis toujours surprise lorsque je me vois sur des photos (ces derniers temps, de moins en moins) Un certain degré de dissociation est presque toujours observé chez les gens en surpoids et sur ceux qui ne s'acceptent pas. Détester son corps serait suffisant pour s'en détacher. Et ce détachement fait qu'on n'a plus idée de son propre corps, facilitant la prise de poids.
La douleur et les divers traumatismes diminueraient aussi la perception du corps. Il y a plusieurs expériences scientifiques ou un malade ne perçoit plus une partie de son corps qu'il rejette (maladie, paralysie) comme sienne. Un douleur diffuse et prolongée a souvent pour effet de couper le corps de l'esprit. Il me vient immédiatement à l'esprit que différents abus physique auraient pu m'éloigner des sensations de mon corps. Pendant longtemps, j'aurais voulu être un pur esprit. Le corps est une porte qui permet aux autres de nous toucher. Nos mécanismes de défense sont efficaces pour abaisser la sensation qu'on en a pour nous protéger.
Depuis quelque temps, je ressens mieux ce corps que j'apprends à aimer et à comprendre. Je crois que c'est un effet direct de plus d'acceptation. Le sport aide indéniablement à réinvestir cette forteresse délaissée.
Apfeldorfer disserte longuement sur le sujet. d'ailleurs, le livre jusqu'au milieu, puisque c'est là ou je suis rendue, est une longue dissertation plus académique qu'accessible au commun des mortels qui veut s'aider. Sans plusieurs notions de psychologies glanées dans mes cours de psycho, je crois que je n'aurais pas pu comprendre sa pensée de fond. Mais je le cite tout de même dans des passages clairs qui m'ont fait réfléchir sur le thème de la perception du corps:
"Il s'ensuit une négation de la réalité au profit du rêve. Le sujet évite le mouvement, bouge le moins possible afin que son corps réel se rappelle à lui aussi peu que possible"
"Lorsque l'obèse désinvestis libidinalement son corps et le rejette, il lui faut, sous peine de vacuité ou de dépression, surinvestir autre chose. Ce peut être l'intellect, le domaine artistique ou son propre imaginaire. Mais c'est souvent, plus prosaiquement, l'autre, celui avec lequel il tente de s'identifier, le mince."
Ce n'est pas dit directement mais mes pensées m'ont aussi emmenées vers le thème de la faim en tant que besoin et désir. Lorsqu'on tait sa faim, physique et psychologique, on se nie dans ses envies et c'est apprentissage de non écoute de soi et un comportement qui peut se répéter avec le reste: sexualité refoulée et mal vécue, dépression. On devient un sujet retenu.
Le livre donne quelques belles pages au concept de restriction cognitive. On y parle d'une expérience qui, personellement, me donne à réfléchir.
On donne un milk shake avant le repas a des étudiants en psychologie avant de leur donner un repas complet, puis 2 a d'autres. Certains des sujets "surveillent leur alimentation", d'autres non. Certains sont gros, d'autres non.
Il semble que ce qui fasse la différence sur l'apport alimentaire soit seulement l'état de restriction cognitive, qu'on soit mince ou pas. Lorsqu'on leur donne un milk shake, ceux qui "surveillent leur alimentation" mangent moins que les autres mais lorsqu'on donne deux milk shake aux sujets en état de restriction cognitive passent le seuil au dela duquel ils ne se controlent plus et il mangent plus que les autres.
"L'état de restriction cognitive va de pair avec une abolition du plaisir de manger. L'important, pour le sujet se restraignant, n'est pas de manger avec plaisir mais de contrôler ce qu'il mange"
Humm, ça me rappelle une fille que je connais ça...
Ensuite, Apfeldorfer passe en revue les principales théories psychologique de l'obésité. Quelques unes m'interpellent, dont celle du concept d'empathie de Winnicott. Je ne suis pas une grande fan d'accuser qui que ce soit de mes problèmes mais il vaut peut-être la peine de se pencher sur des facteurs qui aurait pu contribuer à me faire comme je suis. Selon Winnicott, une mère qui manquerait d'empathie (et non d'amour!) serait une mère qui ne comprends pas les besoins de son bébé et réponds à toutes ses demandes par de la nourriture.
Le bébé, en grandissant, n'arrive plus à faire la différence entre émotions et faim (théories d'Hilde Bruch) La nourriture devient une réponse polyvalente face à toutes sensations ou émotions. Ma mère répondait à nos pleurs par de la bouffe ou un peu de miel sur la tétine. Elle n'a jamais vraiment pu se mettre à la place des autres pour savoir ce qu'ils ressentent. Beaucoup d'obèse et de boulimiques auraient de tels parents à divers degré mais inversement, seraient de très grands empathiques.
Pour les théories psychosomatiques, j'ai pris conscience recemment que c'était une part de mon problème avec la bouffe. J'ai beaucoup réfléchis à cela ces derniers temps et j'écrivais ceci sur mon blog, pointe de l'iceberg de ma pensée sur mon incapacité de toujours à exprimer ma colère (qui s'améliore!): "J'arrive maintenant à ressentir de la colère, à la canaliser. C'est une colère qui a toujours été là, diffuse, orientée contre moi même. Pour moi, tout cela va de pair avec ma nouvelle façon de me nourrir."
Voici ce qu'écris Apfeldorfer sur les théories psychosomatiques: "Dans le cas de l'obésité et de la boulimie, l'hypothèse d'orientation psychosomatique la plus souvent évoquée est donc celle d'une incapacité à exprimer des sentiments d'hostilité et de colère, à régler des situations conflictuelles, ou plus généralement, à supporter des émotions intenses, le tout éventuellement en conjonction avec une prédisposition génétique. Manger a alors la valeur d'un acte auto agressif: on retourne l'agressivité ou la colère non exprimée contre soi même; on mange en quelque sorte pour se punir, ou le fait de manger évite la dépression." Je me retrouve pleinement là dedans et je crois qu'en avoir conscience spontanément est propablement signe que ce conflit intérieur peut maintenant se résoudre ou du moins que je connais plus ce malaise intérieur et flou que je n'arrivais pas à décrire.
Kingston présente aussi une théorie de la famille préoccuppée par les apparences plus que par le fond comme prédisposante à la boulimie. Au delà de ma mère, il y a ma grand mère qui a presque été une mère pour moi. J'étais toujours chez mes grands parents et ils m'ont éduquée plus que quiconque. Ma famille proche, grand papa, grand maman et mes oncles-tantes, sont une famille de type clan ou l'apparence de cohésion et d'affection cache une obligation à bien paraitre. Ce qui ne fonctionne pas dans notre famille n'existe pas: abus sexuels, violence, dépendances, dépressions, etc... Ce sont des choses dont on ne doit pas parler et qui n'existent pas. Je suis même souvent frappée par le niveau de déni et d'autopersuation de ma grand mère. Elle oublie ce qu'elle veut bien oublier et est scandalisée par les même choses se passant dans d'autres familles.
Je me suis surprise à m'emporter l'autre jour contre ma mère, ne pouvant m'arrêter, lorsque le sujet tomba sur un de mes oncles et qu'elle me dit qu'il vallait mieux ne pas parler de ça. Je lui ai dit que les tabous tuaient notre famille entière de l'intérieur et que personne ne m'empêcherait de parler, que c'était sain, que ce qu'on ne dit pas continue d'exister, que les petits secrets de tout le monde les rendaient fous, que j'en savais assez pour être indignée même si je sentais que je ne savais pas tout. Et même si je n'en parle pas plus, ça m'a fait tellement du bien de lui dire, je me suis sentie plus légère. C'est comme si j'avais choisis pour moi et ma future famille de briser le cycle.
Alors voilà pour la première partie de ma lecture. Le livre passe en détail sur l'histoire de nos habitudes alimentaires et de plusieurs aliments, sur la physiologie, sur le concept de stress de Selye et plusieurs autres trucs qui, je dois l'avouer, m'ont laissé froide, mais comme je l'ai payé, ce mauzus de livre, je vais le finir et aller chercher le meilleur de ses lignes. Il est d'ailleurs à donner après ma lecture si jamais ça intéresse quelqu'un...
Mon horaire vient d'apparaitre, je n'ai des cours que cet après midi, ouf. Sauvée.
Et plus que ça encore.
Aujourd'hui, c'est mon premier jour d'école, enfin, premier de cette année... Ou plutôt, cela devait être.
La semaine passée, lorsque j'ai regardé mon horaire et que je me suis dis que je devrais le noter, je me suis ordonné de profiter de mes vacances et me suis dit que je pouvais bien la noter la veille du début des cours. Mais voilà que le système de l'université ne fonctionne pas depuis hier... J'ai eu beau appeler tous les êtres humains à l'université ce matin, personne ne peux m'aider puisqu'ils dépendent tous de ces maudits ordis.
Je devrais m'accorder pour cette session d'être moins perfectionniste sous peine de me déshydrater à perdre de la sueur et des larmes. Je n'ai rien à prouver à personne et je dois arrêter d'essayer de me prouver que j'ai de la valeur. J'en ai. Un A+ ou un C, ça n'y change rien.
Alors, en attendant de pouvoir accéder à mon horraire, je passe mon temps dans un livre plutôt aride, Je mange donc je suis, surpoids et troubles du comportement alimentaire, de Gérard Apfeldorfer. Je dois avouer que le style de ce livre prépare bien aux souffrances scolaires, mais qu'il explique aussi de manière bien complète les théories actuelles face au surpoids et aux troubles alimentaire.
Selon mon humble avis de pas experte, la majorité de ces théories vont dans tous les sens, pourraient s'appliquer à a peu près tout le monde et ne me touchent pas plus que de lire mon horoscope dans le journal Métro chaque matins.
Mais il y a quelques prases ou je me reconnais et qui pourraient me permettre d'approfondir ma connaissance de moi même et d'éventuellement, peut-être, comprendre un peu mieux mes relations pas toujours gentilles avec la bouffe.
Apfeldorfer parle d'image du corps et de la facilité avec laquelle on arrive à le corps de l'esprit. J'ai entendu beaucoup de gens en surpoids dire qu'ils ont l'impression que le corps qu'ils portent n'est pas le leur. Moi même, je suis toujours surprise lorsque je me vois sur des photos (ces derniers temps, de moins en moins) Un certain degré de dissociation est presque toujours observé chez les gens en surpoids et sur ceux qui ne s'acceptent pas. Détester son corps serait suffisant pour s'en détacher. Et ce détachement fait qu'on n'a plus idée de son propre corps, facilitant la prise de poids.
La douleur et les divers traumatismes diminueraient aussi la perception du corps. Il y a plusieurs expériences scientifiques ou un malade ne perçoit plus une partie de son corps qu'il rejette (maladie, paralysie) comme sienne. Un douleur diffuse et prolongée a souvent pour effet de couper le corps de l'esprit. Il me vient immédiatement à l'esprit que différents abus physique auraient pu m'éloigner des sensations de mon corps. Pendant longtemps, j'aurais voulu être un pur esprit. Le corps est une porte qui permet aux autres de nous toucher. Nos mécanismes de défense sont efficaces pour abaisser la sensation qu'on en a pour nous protéger.
Depuis quelque temps, je ressens mieux ce corps que j'apprends à aimer et à comprendre. Je crois que c'est un effet direct de plus d'acceptation. Le sport aide indéniablement à réinvestir cette forteresse délaissée.
Apfeldorfer disserte longuement sur le sujet. d'ailleurs, le livre jusqu'au milieu, puisque c'est là ou je suis rendue, est une longue dissertation plus académique qu'accessible au commun des mortels qui veut s'aider. Sans plusieurs notions de psychologies glanées dans mes cours de psycho, je crois que je n'aurais pas pu comprendre sa pensée de fond. Mais je le cite tout de même dans des passages clairs qui m'ont fait réfléchir sur le thème de la perception du corps:
"Il s'ensuit une négation de la réalité au profit du rêve. Le sujet évite le mouvement, bouge le moins possible afin que son corps réel se rappelle à lui aussi peu que possible"
"Lorsque l'obèse désinvestis libidinalement son corps et le rejette, il lui faut, sous peine de vacuité ou de dépression, surinvestir autre chose. Ce peut être l'intellect, le domaine artistique ou son propre imaginaire. Mais c'est souvent, plus prosaiquement, l'autre, celui avec lequel il tente de s'identifier, le mince."
Ce n'est pas dit directement mais mes pensées m'ont aussi emmenées vers le thème de la faim en tant que besoin et désir. Lorsqu'on tait sa faim, physique et psychologique, on se nie dans ses envies et c'est apprentissage de non écoute de soi et un comportement qui peut se répéter avec le reste: sexualité refoulée et mal vécue, dépression. On devient un sujet retenu.
Le livre donne quelques belles pages au concept de restriction cognitive. On y parle d'une expérience qui, personellement, me donne à réfléchir.
On donne un milk shake avant le repas a des étudiants en psychologie avant de leur donner un repas complet, puis 2 a d'autres. Certains des sujets "surveillent leur alimentation", d'autres non. Certains sont gros, d'autres non.
Il semble que ce qui fasse la différence sur l'apport alimentaire soit seulement l'état de restriction cognitive, qu'on soit mince ou pas. Lorsqu'on leur donne un milk shake, ceux qui "surveillent leur alimentation" mangent moins que les autres mais lorsqu'on donne deux milk shake aux sujets en état de restriction cognitive passent le seuil au dela duquel ils ne se controlent plus et il mangent plus que les autres.
"L'état de restriction cognitive va de pair avec une abolition du plaisir de manger. L'important, pour le sujet se restraignant, n'est pas de manger avec plaisir mais de contrôler ce qu'il mange"
Humm, ça me rappelle une fille que je connais ça...
Ensuite, Apfeldorfer passe en revue les principales théories psychologique de l'obésité. Quelques unes m'interpellent, dont celle du concept d'empathie de Winnicott. Je ne suis pas une grande fan d'accuser qui que ce soit de mes problèmes mais il vaut peut-être la peine de se pencher sur des facteurs qui aurait pu contribuer à me faire comme je suis. Selon Winnicott, une mère qui manquerait d'empathie (et non d'amour!) serait une mère qui ne comprends pas les besoins de son bébé et réponds à toutes ses demandes par de la nourriture.
Le bébé, en grandissant, n'arrive plus à faire la différence entre émotions et faim (théories d'Hilde Bruch) La nourriture devient une réponse polyvalente face à toutes sensations ou émotions. Ma mère répondait à nos pleurs par de la bouffe ou un peu de miel sur la tétine. Elle n'a jamais vraiment pu se mettre à la place des autres pour savoir ce qu'ils ressentent. Beaucoup d'obèse et de boulimiques auraient de tels parents à divers degré mais inversement, seraient de très grands empathiques.
Pour les théories psychosomatiques, j'ai pris conscience recemment que c'était une part de mon problème avec la bouffe. J'ai beaucoup réfléchis à cela ces derniers temps et j'écrivais ceci sur mon blog, pointe de l'iceberg de ma pensée sur mon incapacité de toujours à exprimer ma colère (qui s'améliore!): "J'arrive maintenant à ressentir de la colère, à la canaliser. C'est une colère qui a toujours été là, diffuse, orientée contre moi même. Pour moi, tout cela va de pair avec ma nouvelle façon de me nourrir."
Voici ce qu'écris Apfeldorfer sur les théories psychosomatiques: "Dans le cas de l'obésité et de la boulimie, l'hypothèse d'orientation psychosomatique la plus souvent évoquée est donc celle d'une incapacité à exprimer des sentiments d'hostilité et de colère, à régler des situations conflictuelles, ou plus généralement, à supporter des émotions intenses, le tout éventuellement en conjonction avec une prédisposition génétique. Manger a alors la valeur d'un acte auto agressif: on retourne l'agressivité ou la colère non exprimée contre soi même; on mange en quelque sorte pour se punir, ou le fait de manger évite la dépression." Je me retrouve pleinement là dedans et je crois qu'en avoir conscience spontanément est propablement signe que ce conflit intérieur peut maintenant se résoudre ou du moins que je connais plus ce malaise intérieur et flou que je n'arrivais pas à décrire.
Kingston présente aussi une théorie de la famille préoccuppée par les apparences plus que par le fond comme prédisposante à la boulimie. Au delà de ma mère, il y a ma grand mère qui a presque été une mère pour moi. J'étais toujours chez mes grands parents et ils m'ont éduquée plus que quiconque. Ma famille proche, grand papa, grand maman et mes oncles-tantes, sont une famille de type clan ou l'apparence de cohésion et d'affection cache une obligation à bien paraitre. Ce qui ne fonctionne pas dans notre famille n'existe pas: abus sexuels, violence, dépendances, dépressions, etc... Ce sont des choses dont on ne doit pas parler et qui n'existent pas. Je suis même souvent frappée par le niveau de déni et d'autopersuation de ma grand mère. Elle oublie ce qu'elle veut bien oublier et est scandalisée par les même choses se passant dans d'autres familles.
Je me suis surprise à m'emporter l'autre jour contre ma mère, ne pouvant m'arrêter, lorsque le sujet tomba sur un de mes oncles et qu'elle me dit qu'il vallait mieux ne pas parler de ça. Je lui ai dit que les tabous tuaient notre famille entière de l'intérieur et que personne ne m'empêcherait de parler, que c'était sain, que ce qu'on ne dit pas continue d'exister, que les petits secrets de tout le monde les rendaient fous, que j'en savais assez pour être indignée même si je sentais que je ne savais pas tout. Et même si je n'en parle pas plus, ça m'a fait tellement du bien de lui dire, je me suis sentie plus légère. C'est comme si j'avais choisis pour moi et ma future famille de briser le cycle.
Alors voilà pour la première partie de ma lecture. Le livre passe en détail sur l'histoire de nos habitudes alimentaires et de plusieurs aliments, sur la physiologie, sur le concept de stress de Selye et plusieurs autres trucs qui, je dois l'avouer, m'ont laissé froide, mais comme je l'ai payé, ce mauzus de livre, je vais le finir et aller chercher le meilleur de ses lignes. Il est d'ailleurs à donner après ma lecture si jamais ça intéresse quelqu'un...
Mon horaire vient d'apparaitre, je n'ai des cours que cet après midi, ouf. Sauvée.
vendredi 10 août 2007
lundi 6 août 2007
IMC: le jugement dernier
Petite réflexion sur l'IMC ce matin. Ou pourquoi est-on obsédé par la balance.
La dernière fois que je suis allée voir mon médecin, après un examen complet et en profondeur (pour un stage outremer auquel j'ai finalement décidé de ne pas participer pour l'instant) on ne peux constater que je suis en santé au dessus de la moyenne. Ma tension est toutefois un peu basse, mais pour le reste, ça va plus que bien.
Elle fait tout d'abord une erreur de calcul sur mon IMC et me dit que tout va bien, puis je lui dit que mon IMC est plus haut que ça et elle revise son calcul et change d'attitude, me disant d'un ton froid et dédaigneux: il faut maigrir. Vous avec un IMC de 31.5 et vous allez avoir des problèmes de santé, c'est certain. Vous pourriez avoir du diabète, de l'hypertension (alors que j'ai tendence a la basse pression) et des maladies cardiovasculaires.
Pourtant à 29 d'IMC, elle ne m'achale pas et tout va bien. Comme si quelques livres de plus allaient me tuer. Comme si une échelle basée sur des statistiques me condamnait à la maladie.
Je suis bien d'accord pour maigrir, mais pourquoi faire si peur aux gens inutilement?
Pourquoi tient-on ce discour aux gens au dessus de la fourchette alors qu'on accepte que des gens naturellement minces soient au dessous de l'échelle? Ça ne fait pas de sens!
Elle me propose alors de faire un régime et de l'exercice, comme si ça allait de soi. Un tel conseil, aussi vague, ouvrant la porte à n'importe quoi, ne peux qu'agraver les problèmes de poids et la santé de bien des gens. A cette époque, je suis en plus suivie par une diététiste et en suivant ses recommendations, je ne perds pas. Il reste quoi? Le désespoir? Le régime de soupe au choux? Rien de bien santé!
Je n'ai pas osé dire à cette médecin sur son piedestal qu'elle avait tord, la honte aidant.
Je suis décidée à ne plus prendre comme le mot de Dieu les opinions de gens, médecins ou non, qui prescrivent encore des régimes alors que le constat d'échec de ces méthodes est flagrant et qui font passer des échelles arbitraires au delà du bon sens, ayant des raccourcis de pensée indigne de docteurs à qui je confie ma confiance pour ce qui a trait à ma santé.
Ce matin je suis tombée la dessus, pour aider à relativiser les choses
La dernière fois que je suis allée voir mon médecin, après un examen complet et en profondeur (pour un stage outremer auquel j'ai finalement décidé de ne pas participer pour l'instant) on ne peux constater que je suis en santé au dessus de la moyenne. Ma tension est toutefois un peu basse, mais pour le reste, ça va plus que bien.
Elle fait tout d'abord une erreur de calcul sur mon IMC et me dit que tout va bien, puis je lui dit que mon IMC est plus haut que ça et elle revise son calcul et change d'attitude, me disant d'un ton froid et dédaigneux: il faut maigrir. Vous avec un IMC de 31.5 et vous allez avoir des problèmes de santé, c'est certain. Vous pourriez avoir du diabète, de l'hypertension (alors que j'ai tendence a la basse pression) et des maladies cardiovasculaires.
Pourtant à 29 d'IMC, elle ne m'achale pas et tout va bien. Comme si quelques livres de plus allaient me tuer. Comme si une échelle basée sur des statistiques me condamnait à la maladie.
Je suis bien d'accord pour maigrir, mais pourquoi faire si peur aux gens inutilement?
Pourquoi tient-on ce discour aux gens au dessus de la fourchette alors qu'on accepte que des gens naturellement minces soient au dessous de l'échelle? Ça ne fait pas de sens!
Elle me propose alors de faire un régime et de l'exercice, comme si ça allait de soi. Un tel conseil, aussi vague, ouvrant la porte à n'importe quoi, ne peux qu'agraver les problèmes de poids et la santé de bien des gens. A cette époque, je suis en plus suivie par une diététiste et en suivant ses recommendations, je ne perds pas. Il reste quoi? Le désespoir? Le régime de soupe au choux? Rien de bien santé!
Je n'ai pas osé dire à cette médecin sur son piedestal qu'elle avait tord, la honte aidant.
Je suis décidée à ne plus prendre comme le mot de Dieu les opinions de gens, médecins ou non, qui prescrivent encore des régimes alors que le constat d'échec de ces méthodes est flagrant et qui font passer des échelles arbitraires au delà du bon sens, ayant des raccourcis de pensée indigne de docteurs à qui je confie ma confiance pour ce qui a trait à ma santé.
Ce matin je suis tombée la dessus, pour aider à relativiser les choses
source: http://www.vivelesrondes.com
En janvier 2003, alors que l'Amérique se préparait à entrer en guerre contre l'Irak, le chirurgien en chef de l'armée des Etats-Unis, Richard Carmona, a prévenu la nation qu'elle s'exposait à un bien plus grand danger que les prétendues armes de destructions massives de Saddam Hussein. Plutôt que de se préoccuper du danger d'armes nucléaires, biologiques ou chimiques, Carmona a dit a son audience : "Faisons plutôt face à un problème plus réèl, et déjà présent : l'obésité."
Carmona est simplement le dernier chirugien a avoir considéré l'augmentation du poids des américains comme le problème de santé publique numéro 1. En faisant çà, ils ont simplement reflété le discours de l'institution médicale, qui depuis des décénnies considère l'obésité et le surpoids comme des risques majeurs pour la santé. Le poids est en procès, mais jusqu'à présent la défense est inexistante dans la court de l'opinion publique. Finalement, Le grief contre le poids repose sur l'affirmation que plus on est minces, plus on vit longtemps. La graisse tue, et la prescription est claire : devenez mince !
Les médecins et professionnels de la santé publique en guerre contre l'obésité nous feraient croire que déterminer qui est gros ou pas est une question scientifique à laquelle peut répondre quelque chose d'aussi brut qu'un indice de masse corporel (L'IMC est une simple formule mathématique qui range les gens de différentes mensurations dans une échelle unique taille/poids). Cela est faux, comme bien d'autres affirmations à la source des griefs contre l'obésité. L'obésité est une construction culturelle. D'après les critères de santé publique actuels, Brad Pitt, Michael Jordan et Mel Gibson sont tous en surpoids, tandis que Russell Crowe, George Clooney et la star de baseball Sammy Sosa sont tous "obèses". D'après ce même calcul si votre IMC est au dessus de 25, vous êtes en surpoids, point final.
Remarquons aussi la différence radicale avec laquelle notre culture définit la mode de la minceur suivant si vous êtes un homme ou une femme. Si Jennifer Aniston avait le même IMC que son mari Brad Pit, elle pèserait approximativement 25 kilos de plus qu'actuellemnt.
D'après la dernière formule de l'imc, 64.5% des adultes américains sont soit "en surpoids" (IMC entre 25 et 29.9) soit 'gros' (IMC de 30 ou plus). Des études ont trouvé une association entre même de petits excès de poids, et un sensiblement plus grand risque de mort prématurée. Par exemple, une étude très connue montrée dans le New England Journal of Medicine en 1995 montre que des femmes de taille moyenne avec 5 kilos en trop ont un risque de mortalité accru de 60%. Une étude de 1999 publiée dans le Journal of the American Medical Association estime que le surpoids conduit à 300 000 morts prématurées par an, rien qu' en Amérique.
Depuis, la proportion de la population avec un dangereux surpoids continue à augmenter : depuis la dernière décénnie, l'amérique compte 50% d'obèses en plus. Si les auteurs de ces études ont raison, l'Amérique est confrontée a une crise de santé qui, dans la bouche des guerriers anti obésité, ferait ressembler le sida à "une vilaine épidémie de grippe".
Les centres de prévention des maladies informent que l'éxcès de poids et l'obésité exposent les personnes à des risques accrus d'arrêt cardiaques, de maladies coronariennes, de diabète, d'hypertension, d'apnée obstructive du sommeil et d'autres problèmes respiratoires, et quelques cancers. Les griefs contre le poids sont donc clairs : la science a prouvé qu'avoir un imc de 25 (un poids de 66.5 kilos pour une femme de taille moyenne, 79.4 kilos pour un homme de taille moyenne) ou plus vous expose à une myriade de prédispositions mortelles. La question devient alors, que peut on faire contre cette épidémie qui met en péril les vies de plus de 135 millions d'Américains adultes actuellement en surpoids ?
La solution à cette crise semble évidente : les américains doivent trouver une façon de perdre du poids. Un article récent des chercheurs de la Harvard Medical School précise: "les adultes devraient essayer de maintenir un indice de masse corporel entre 18.5 et 21.9 pour minimiser les risques" (Pour une femme de taille moyenne, cela voudrait dire maintenir un poids entre 47.6 et 60.3 kilos).
Comment les américains sont ils supposés parvenir à çà ? Les autorités de santé publique nous assurent que le meilleur moyen pour un poids santé est une combinaison de restriction calorique - ou régime - et d'exercice. Malheureusement, cette prescription classique a un taux d'échec extrêmement élevé : une large majorité de régimeurs finissent par reprendre tout le poids perdu, et nombreux finissent par peser plus qu'avant leurs efforts pour perdre du poids. Sachant tout celà, il n'est pas surprenant que l'industrie pharmaceutique ait dépensé des milliards de dollars à essayer de développer des médicaments fiables et efficaces pour perdre du poids. Et pour ceux que ni les médicaments ni les régimes ne parviennent à aider, la chirurgie de la perte de poids est devenue une option incroyablement populaire, bien que dangereuse.
Donc, voilà les griefs contre l'excès de poids: on nous dit que l'Amérique est sur le point de mourir de suralimentation. La principale croyance de ceux qui accusent l'obésité est qu'il existe un rapport étroit et prévisible entre le la prise de poids et la mortalité. Après tout, c'est ce qui la plupart des gens pensent quand ils lisent que les autorités de santé médicale et publique ont déterminé qu' un IMC de 25 ou plus est dangereux à la santé d'une personne. Cependant, cette croyance est balayée devant une preuve évidente.
Un projet mené en 1996 par des scientifiques du National Centre for Health Statistics and Cornell University a analysé les données de dizaines d'études précédentes, réunissant au total plus de 600 000 sujets suivis pendants 30 ans. Parmi les hommes blancs non fumeurs, le plus bas taux de mortalité a été trouvé chez ceux avec un IMC entre 23 et 29, ce qui signifie qu'une grande majorité des hommes qui ont vécu le plus longtemps étaient en excès de poids selon des directives de gouvernement. Le taux de mortalité pour les hommes blancs dans la gamme censée être idéale idéale de 19 à 21 était identique à celui pour ceux dans les 29 à 31 (les la plupart de qui serait défini maintenant comme "obèses").
En vue des femmes blanches non fumeuses, les conclusions de l'étude étaient plus frappantes : la chaîne d'imc se corrélant avec le plus bas taux de mortalité était extrêmement large, environ de 18 à 32, signifiant que une femme de la taille moyenne pourrait peser n'importe quoi à 40 kilos près sans voir aucun changement statistiquement crucial de son risque de mort prématurée.
Dans presque toutes les études épidémiologiques à grande échelle, on a trouvé peu ou pas de corrélation entre poids et santé pour une grande majorité de la population - et en effet la corrélation qui existe suggère qu'il soit plus dangereux d'être juste à quelques kilos en "sous poids" que des dizaines de kilos en trop.
Ainsi, regardons les études les plus citées pour justifier que " l'excès de poids" est une épidémie mortelle en Amérique aujourd'hui. N'importe qui qui prend la peine d'examiner la preuve des charges retenues contre l'excès de poids avec un oeil critique sera frappé par la déconnection radicale entre les données ces études et les conclusions que leurs auteurs tirent.
Les décès annuels attribuables à l'obésité aux Etats-Unis, qui sont apparus dans le Journal of the American Medical Association (Jama) en 1999, sont la source des chiffres répétés sans fin : les fameux 300 000 décès dus au surpoids aux USA chaque année. (ce "fait" a été cité dans les grands médias plus de 1700 fois durant les 2 dernières années)
Observons cela de plus près. Comme Glenn Gaesser, un professeur à l'université de la Virginie le souligne, les études ont uniformément échoué à trouver un rapport entre l'augmentation de l'IMC et celui de la mortalité chez les plus de 65 ans, or approximativement 78% des 2,3 millions de décès annuels aux USA se produisent parmi les personnes qui ont au moins 65 ans. Donc, 78 % des décès n'ont pas le moindre lien statistique avec l'IMC. "Il reste quand même les 500.000 décès annuels de personnes au dessous de 65 qui pourraient être liés à l'imc."
Gaesser m'a indiqué. "ces chiffres incluent les décès de chaque cause possible: véhicule à moteur et tous autres accidents, homicides, suicides, cigarettes, alcool, agents microbiens, agents toxiques, abus de drogue, etc.., etc... penser que même 60% [ CAD 300 000 ] de ces décès sont dus à l'excès de poids est absolument absurde."
"Excès de poids, obésité et mortalité du Cancer", publié au journal de la Nouvelle Angleterre de la médecine en avril 2003, a fait la première page dans de nombreux grands journaux américains. Par exemple, le Los Angeles times a signalé dans un article que l'étude a fourni "le premier compte rendu du rapport entre l'obésité et le cancer". L'article a continué pour citer les auteurs de l'étude afin de dire que "les 90.000 décès par année de cancer pourraient être évitées si tous les adultes maintenaient un IMC en dessous de 25 durant toute leurs vies." La décalage entre les données réelles de cette étude et l'article alarmiste que ses auteurs en ont fait est particulièrement remarquable.
Parmi les individus au "poids idéal" (IMC 18,5 à 24,9), l'étude a observé un taux de mortalité du cancer de 4,5 décès pour 1.000 sujets. Parmi les individus "en surpoids" (IMC 25 à 29,9 - une catégorie qui inclut actuellement environ deux fois plus d'Américains adultes que ceux au "poids idéal"), le taux de mortalité de cancer était les 4,4 décès pour 1.000 sujets. En d'autres mots, les gens en surpoids avaient en fait un taux global de mortalité du cancer plus faible que ceux au poids idéal.
La plupart des Américains, et donc la plupart des médecins, supposent simplement que plus vous êtes gros, plus vous souffrirez des maladies des artères. Pourtant plusieurs études ont spécifiquement cherché à déterminer l'incidence de la graisse sur les maladies coronariennes. Réponse: non. Même massivement les hommes et les femmes obèses ne semblent pas être plus enclins aux maladies vasculaires que la moyenne.
Il est vrai que le poids est associé à l'hypertension et à certains types de maladie de coeur. Mais là encore il a été indiscutablement prouvé que cette corrélation n'est pas nécessairement le produit du poids, mais plutôt de la perte et du regain de poids. Les patients obèses qui ont soumis des régimes à très basses calories montrent plus tard des taux beaucoup plus élevés de crises cardiaques que les personnes également grosses qui n'ont pas essayé de perdre le poids en premier lieu. Le plus grand problème pour ceux qui insistent sur l'existence d'un lien causal fort entre le poids et les maladies du coeur est que les nombre de décès dus aux maladies du coeur a plongé précisément en même temps que le taux d'obésité a explosé.
Les actes d'accusation contre le poids se concentrent invariablement sur le diabète, parce que le diabète du type 2 est beaucoup plus commun parmi les personnes plus lourdes que la moyenne. . Il est devenu courant de clamer que l'Amérique est sur le point d'être accablée par une épidémie de diabète, que pour la première fois le diabète du type 2 est vu parmi des enfants, etc.., et que le remède à cette crise est de rendre de gros minces. En fait, la définition du diabète a changé (d'un taux de sucre dans le sang de 140 à 126). Et donc beaucoup plus de personnes ont été diagnostiquées comme souffrant de la maladie. Plusieurs études récentes indiquent que la clé pour éviter le diabète du type 2 est de ne pas essayer de perdre de poids (en effet, il y a beaucoup de preuves que les régimeurs sont bien plus enclins à la maladie que la moyenne), mais faire plutôt des changements de style de vie , des niveaux d'activité et une alimentation qui réduisent considérablement le risque de contracter la maladie, que ces changements mènent ou non à une perte de poids.
Pendant les dernières trois décennies, selon l'enquête de Gaesser, entre 35 et 40 études médicales ont trouvé que la prise de poids réduisait l'incidence de divers cancers. D'autres maladies et syndromes que les diverses études médicales indiquent sont moins communs parmi des personnes plus lourdes, incluant l'emphysème, la maladie pulmonaire obstructive chronique, la rupture de hanche, la rupture vertébrale, la tuberculose, l'anémie, l'ulcère peptique et la bronchite chronique, entre d'autres. En effet, combien de personnes se rendent compte que des femmes plus grosses ont des taux bien inférieurs d'osteoporose, qui est un état aussi répandu que gràve parmi des femmes âgées? Considérez les implications potentielles pour la santé publique du fait que les ruptures de hanche sont deux fois et demi moins probables parmi des femmes plus grosses. La rupture de hanche est une cause principale de mortalité et d'incapacité permanente parmi des femmes plus âgées (en Grande-Bretagne, plus de femmes meurent de la rupture osteoporose connexe de hanche que du cancer de sein, cervical et utérin combiné).
Si nous devions utiliser jusqu'au bout la logique des guerriers anti-gros, ne devrions nous pas être encouragés à gagner le poids pour se protèger contre, entre autres, le cancer, l'osteoporose et la plupart des grandes maladies pulmonaires ?
Parmi les gens plus gros, - IMC au dessus de 30 - , certains souffrent d'avantage de problèmes de santé que les individus qui pèsent le "poids idéal". Mais çà ne prouve pas en soi que le problème de ces gens soit causé par leur excès de poids. Il y a de nombreux autres facteurs affectent bien d'avantage les gens les plus gros dans notre société, et qui influent la santé de manière négative : vie sédentaire, mauvaise alimentation, régimes induisant des variations de poids, consommation de produits de régime, pauvreté, discrimination à l'accès à la santé, et généralement discrimination sociale. Aucun de ces facteurs n'a été pris en compte par les "les décès annuels attribuables à l'obésité aux Etats-Unis", l'étude JAMA responsable du "fait" que l'obésité tue 300 000 américains par an.
Le plaidoyer anti graisse part de la supposition que si une grosse personne maigrit, cette personne acquerra les caractéristiques de santé des personnes minces en premier lieu. Bien que cette idée ait l'air d'être du simple bon sens, comme de nombreuses pensées de bon sens, elle est douteuse. Si une personne physiologiquement prédisposée à être grosse perd du poids, Cela ne la tranforme pas pour autant en une personne psychologiquement inclinée à être mince.
Pour mieux comprendre les implications de cette distinction, imaginons que les hommes chauves meurent plus jeunes, dans l'ensemble, que les hommes hirsute, probablement parce que les hommes chauves ont d'avantage de testostérone, qui apparaît comme un réducteur d'espérance de vie Sachant çà, personne ne pourrait conclure que faire des implants capillaires à un chauve améliore son espérance de vie.
Jamais personne n'a conduit d'étude réussie sur les effets à long terme de la perte de poids, et pour une raison très simple : personne ne sait comment transformer les gros en maigres.
Ce constat est choquant , malgré le fait que il y a peu de meilleures propositions établies dans le domaine entier de la médecine. Comment est ce possible ? Après tout, ceux qui s'acharnent contre le surpoids ne cessent de nous rappeller comment perdre du poids : manger moins et faire plus d'exercice. En théorie, le régime devrait rendre les gens minces. En pratique, çà ne fonctionne pas.
Plus que jamais les américains font des régimes, le pourcentage a triplé depuis la dernière génération. Et résultat ? Les américains pèsent en moyenne 33 kilos de plus qu'il y a 20 ans. Des dizaines de millions d'américains essaient - plus ou moins constamment - de perdre 10 ou 15 kilos. (12kg est le cas de figure moyen dans les sondages de régimeurs). Demandez leur pourquoi, la plupart vous diront qu'ils font celà pour leur santé, souvent après conseil de leur médecin.
Gaesser note que plus de 24 études ont trouvé que des pertes de poids de cette ampleur (et même à partir de 4 kilos conduisent à un risque agravé de mort prématurée, parfois de l'ordre de plusieurs centaines de pourcent.
Au cours des 20 dernières années, les scientifiques ont recueilli une grande somme de preuves indiquant que la forme physique cardiovasculaire et métabolique, et les niveaux d'activité qui favorisent une telle forme physique, sont les prédiseurs bien plus importants de la santé globale et du risque de mortalité que le poids. Actuellement aucune des études les plus souvent citées pour affirmer que le surpoids tue ne tient compte ces données.
Les travaux les plus étendus de cette sorte ont été menés à bien par Steven Blair et ses collègues au Dallas's Cooper Institute, avec 70 000 participants à l'étude. Ils ont découvert que, tout simplement, quand les chercheurs tiennent compte de la forme physique et du niveau d'activité des personnes étudiées, la masse du corps semble n'avoir aucune incidence sur la santé. Dans les études de Blair, les personnes engagées dans des niveaux modérés d'activité physique ont autour de la moitié du taux de mortalité des personnes sédentaires qui maintiennent un poids "idéal".
De même manière, en 1999 une étude du Cooper Institute sur 22 000 hommes a trouvé le taux de mortalité le plus élevé chez les hommes sédentaires au tour de taille de moins de 89 cm, alors que le plus faible taux a été trouvé pour ceux dont cette mesure se situait à 100 cm et plus. Une étude Blair de 1995 a trouvé que le démarage d'une activité physique (pour des personnes sédentaires) équivalent à une promenade d'une demi-heure de marche rapide quatre ou cinq fois par semaine réduit le taux de mortalité de 50 %. Comme Blair le dit lui-même, les américains "se trompent de coupable avec le poids et la perte de poids. C'est tout faux ! C'est l'activité physique la clé !"
Pourquoi les américains sont ils si effrayés des risques sanitaires généralement minimes associés au surpoids, et en même temps indifférents aux risques sanitaires beaucoup plus grands induits par le fait d' être un homme, ou un pauvre, ou un noir, ou très mince ?
Considérez ceci : Dans la perspective d'une industrie médicale et pharmaceutique qui chercherait à maximiser ses profits, la maladie idéale serait une maladie qui n'a jamais tué ceux qui en ont souffert , qui ne pourrait pas être traitée efficacement, mais que les médecins et leurs patients insisteraient pour traiter de toute façon. Heureusement pour elle, l'industrie de santé américaine a découvert (ou plutôt inventé) une telle maladie. Çà s'appelle obésité. Basiquement, la recherche sur l'obésité en Amérique est fondée par l'industrie des régimes et des médicaments, qui sont les acteurs économiques qui ont le plus à gagner de la conclusion qu'être gros est une épidémie qui requiert un traitement agressif. De nombreux chercheurs ont des relations financières directes avec les compagnies qui produisent les produits qu'ils testent.
Le financement public de ces études est rare, et le secteur des études de produits médicaux pour validation extrêment concurenciel. un chercheur proiminant sur l'obésité m'a dit : "quand vous sollicitez une aide publique, pour avoir une chance, vous devez vous faire remarquer en expliquant le sens de la recherche." Le chercheur m'a alors demandé lesquels des scénarios suivants étaient le plus susceptibles de fonctionner :
1 "bien qu'il soit difficile d'établir un rapport indépendant entre l'obésité, la morbidité et la mortalité, et qu'il apparaît que les facteurs de style de vie - tels que les pauvres qui suivent des régimes et manquent d'activité physique - posent des risques sanitaires bien plus grands, nous vous demandons néanmoins une aide pour étudier l'obésité comme question de curiosité scientifique, et évaluer également si il ne serait pas plus prudent de faire faire de l'activité aux gros plutôt que de les faire mincir."
Ou: 2 "L'obésité tue au moins 300 000 Americains chaque année, et le modèle mathématique de l'obésité prédit que dans 50 ans chaque homme, femme et enfant sera en surpoids ou obèse en Amérique."
En Afrique de l'Ouest aujourd'hui, les cérémonies de beauté comportent des candidates qui seraient considérées nettement "obèses" aux USA; Beaucoup de jeunes femmes qui représentent le pinnacle de la beauté de la femme dans ces cultures pèsent plus que 90 kilos. De ce point de vue, l'Afrique de l'Ouest d'aujourd'hui est assez similaire aux USA des années 1890, quand l'actrice de 90 kilos Lillian Russel était considérée comme la beauté indiscutable de sont époque.
Historiquement parlant, bien plus de cultures ont ressemblé à l'Afrique de l'Ouest comtemporaine et l'amérique de la dernière moitié du 19 ème siècle qu'aux Etats-Unis actuellement, ou un idéal de minceur sans précédent règne suprêmement. .
C'est une culture dont le besoin de commander le monde et les gens qui y vivent est si intense qu'elle a été conduit à la conclusion absurde que les millions d'individus uniques devraient tous peser dans les 45 kg d'un poids idéal imaginaire. En fait, comme nous l'avons vu, il n'y a pas de raison médicale valide pour laquelle deux femmes de même taille ne pourraient pas peser respectivement 45 et 90 kilos, tout en maintenant chacune un métabolisme cardiovasculaire optimal, et une excellente santé.
Cependant, il y a d'énormes forces culturelles, politiques et économiques qui s'assurent que nous faisons de notre mieux pour que ces femmes continuent à se sentir misérables à propos de leur "fléau".
Si on forçait quelqu'un à expliquer en six mots la férocité - inexpliquable autrement - de l'amérique envers le poids, çà donnerait çà : Les américains pensent qu'être gros est dégoutant. Il y a cinquante ans, l'Amérique était pleine que gens que les élites regardaient avec quelque chose d'aparenté à un franc dégout : les noirs en particulier, bien sur, mais aussi les minorités éthniques, les pauvres, les femmes, les juifs, les homosexuels, et bien d'autres.
De nos jours, il faut une nouvelle cible.
Comme le remarque le manuel des études sur l'obésité (ndt : The Handbook Of Obesity Studies)" dans les sociétés hétérogènes et affluentes comme les Etats-Unis, il y a une forte corrélation inversée entre classe sociale et obésité, particulièrement chez les femmes". En d'autres mots, en général, les pauvres sont gros et les riches minces en amérique. Le dégout que les minces des classes sociales hautes ressentent pour les gros des classes sociales basses n'a rien à voir avec les statistiques de mortalité, et tout à voir avec la sensation de supériorité morale. Précisément parce que les américains sont si préoccupés de leur niveau social, le dégout que les (relativement) pauvres suscite chez les (relativement) riches doit être projeté sur une autre caractérique distinctive.
En 1853, un bourgeois anglais pouvait être tout à fait désinvolte au sujet du fait que la simple vue du prolétariat urbain le dégoûtait. En 2003, n'importe quel bourgeois américain libéral serait horrifié à l'idée que la vue par exemple d'une ouvrière mexico-américaine dans un supermarché puisse, d'une façon ou d'une autre susciter un dégoût dans son ame sensibilisée. Mais la vue d'une grosse femme - disons "obèse" - ou plutôt d'une femme obèse "morbide" [ sic ] entrant dans le supermarché... oh, là c'est autre chose.
L'argument le plus nocif dans la littérature au sujet de l'obésité est que les filles et les femmes noires et hispaniques doivent "être sensibilisées" au "fait" qu'ils ont des sentiments "peu convenablement positifs" au sujet de leurs corps.
Les lecteurs doivent suspecter une mauvaise plaisanterie. Je préfèrerais. Une étude de l'université de l'Arizona a constaté que, alors que seulement 10% des d'adolescentes blanches examinées étaient heureuses avec leurs corps, 70% des d'adolescentes noires etaient satisfaites avec le leur (les filles noires pesaient plus, en moyenne, que les filles blanches).
Quand on leur a demandé de définir la beauté, les filles blanches on décrit leur idéal féminin comme une femme de 1 mètre 75 pesant entre 44 et 47 kilos (ie, quelqu'un de plus mince que le mannequin habituel). En revanche, les filles noires ont décrit une femme dont le corps incluait des caractèristiques comme des hanches évidentes et des cuisses massives.
Les chercheurs en obésité et les sociétés de régimes font tout leur possible pour changer cette situation inacceptable. Ces dernière années, les compagnies de régimes ont ciblé d'avantage leur publicité vers les femmes noires et hipaniques.
Une autre enquête récente a remarqué que les filles noires avaient une meilleure image de leur corps et moins de désordres alimentaires que les filles blanches, alors qu'elles pesaient plus.
"Ces résultats," concluent les auteurs, "devraient être employés dans le développement des programmes culturelement sensibles d'intervention de santé publique pour aider à réduire les taux élevés d'obésité au sein de la communauté noire et encourager la jeunesse noire à atteindre une corpulence [ sic ] saine et raisonnable." Ici encore, nous voyons à quel point la justification sanitaire est cruciale à tous les aspects de la guerre contre l'obésité.
De quoi aurait l'air une proposition pour "des programmes culturelement sensibles d'intervention de santé publique" si on la traduisait en franc parler ? Une invitation à rendre les filles noires et hispaniques aussi névrosées avec leur poids que les filles blanches tendent à être, parce que ces groupes représentent la meilleure opportunité d'attendre un marché pour les produits inutiles, chers et dangereux de l'industrie de la perte de poids ?
La minceur a une signification métaphorique en Amérique aujourd'hui. Les Américains - et particulièrement les élites américaines - lui attibuent de la valeur pour exactement la même raison que quelqu'un qui souffre d'anorexia nervosa : parce que ne pas manger signifie ne pas laisser place au désir. Etrangement, ce que les élites américaines trouvent le plus désirable est un corps dont l'apparence signale un triomphe de la volonté sur le désir lui même. Ainsi, la vertu du corps n'est pas tant indiquée par la minceur en elle-même, mais plutôt par les efforts qu'elle représente. Finalement l'acharnement contre la graisse est une cause et une conséquence de la transformation d'une mentalité de réussite par le travail à la mentalité américaine de régime.
Le mythe de l'obésité prospère en Amérique parce que l'Amérique est une culture de désordres alimentaires. . D'ailleurs, les symptômes principaux de cette situation - nos taux croissants de "surpoids", de boulimie et d'anorexie - sont également des symptômes, et des métaphores d'un plus large ensemble d'inquiétudes culturelles.
Les Américains s'inquiètent, à raison, que nous soyons devenus trop volumineux pour notre propre bien-être : que nous consommons trop, trop rapidement; que nos voitures, nos maisons, et nos centres commerciaux sont trop grands; que nos ambitions impériales d'être le coffre-fort du monde pour la démocratie et McDonald sont trop importantes. Dans ces circonstances, s'occuper des 5 kilos "en trop" que l'adulte américain moyen a gagné au cours des 15 dernières années est devenu une manière commode d'éviter un enclenchement plus direct avec tout nombre de problèmes concernant les excès de l'Amérique.
Pour les Américains les plus aisés en particulier, il est plus facile de traiter l'inquiétude au sujet de la consommation excessive en s'obsédant au sujet du poids, plutôt qu'en faisant réèlement face à des menaces bien plus sérieuses à notre santé sociale et politique.
Nous pouvons conduire de grosses voitures qui dégagent des tonnes d'hydrocarbure dans l'atmosphère, Nous pouvons consommer une part très disproportionnée des ressources naturelles limitées;
Nous pouvons encourager une politique étrangère qui consiste à expédier les militaires partout sans prendre en considération les objections de nos alliés.
Mais au moins nous ne mangeons pas ce cookie supplémentaire qui nous est offert.
vendredi 3 août 2007
Maudit régime
Dure journée et petite crise ce soir.
Je vais me retapper le livre de Zermati dès que j'aurai le temps et celui de Guylaine Guèvremont dès que je le retrouverai.
Une partie du problème est dans le fait que je suis obsédée par mon amaigrissement ces temps ci. Je ne suis pas pressée, mais j'ai peur de ne pas maigrir. La ça va, mais demain? Ça peut être long mais ça doit être présent. Cette faim qui ne vient pas ces jours ci me vire la tête à l'envers.
Je dois trouver le plaisir et apprendre à penser comme j'arrivais à le faire sereinement au début. Je recommence à être obsédée par mon poids, par ce que je mange, par ce que je ne mange pas, à être fière quand je mange peu, à jubiler quand la balance descend... et à perdre un peu de la liberté d'esprit que ma nouvelle façon de manger m'apportais. C'est tellement dur pour moi de ne pas être en contrôle. Je ne lui fais pas confiance à ce corps parfois. Je voudrais savoir exacement quoi faire, quoi manger et surtout, à quoi m'attendre.
Ce que j'ai perdu, c'est la confiance à trop lire n'importe quoi.
Alors voilà ce que je vais faire jusqu'a la fin du mois:
1. Ne pas me peser et voir ce que ça donnera. Ça m'aidera à relacher le controle un peu et je pourrais quand même savoir si je vais dans la bonne direction.
2. Déjeuner tôt. J'ai besoin d'une certaine structure dans mon repas du matin, question d'enligner ma faim et de ne pas grignoter tout l'avant midi en réponse à une mini faim floue qui me fait rater tous mes autres repas. (Ça, ça peut bouger selon comment je me sens, la je sens que j'en ai besoin)
3. Continuer de manger à table dans un bol en me concentrant sur le plaisir de ce que je suis en train de faire.
4. Oublier les forums et les blogs, me concentrer sur moi.
J'ai trop pensé régime et problème de poids et j'en ai oublié le plaisir. Le régime, j'oublie, hop! Maintenant j'apprends, tout doucement, à manger comme une mangeuse normale, ce que je suis en train de devenir.
Je vais me retapper le livre de Zermati dès que j'aurai le temps et celui de Guylaine Guèvremont dès que je le retrouverai.
Une partie du problème est dans le fait que je suis obsédée par mon amaigrissement ces temps ci. Je ne suis pas pressée, mais j'ai peur de ne pas maigrir. La ça va, mais demain? Ça peut être long mais ça doit être présent. Cette faim qui ne vient pas ces jours ci me vire la tête à l'envers.
Je dois trouver le plaisir et apprendre à penser comme j'arrivais à le faire sereinement au début. Je recommence à être obsédée par mon poids, par ce que je mange, par ce que je ne mange pas, à être fière quand je mange peu, à jubiler quand la balance descend... et à perdre un peu de la liberté d'esprit que ma nouvelle façon de manger m'apportais. C'est tellement dur pour moi de ne pas être en contrôle. Je ne lui fais pas confiance à ce corps parfois. Je voudrais savoir exacement quoi faire, quoi manger et surtout, à quoi m'attendre.
Ce que j'ai perdu, c'est la confiance à trop lire n'importe quoi.
Alors voilà ce que je vais faire jusqu'a la fin du mois:
1. Ne pas me peser et voir ce que ça donnera. Ça m'aidera à relacher le controle un peu et je pourrais quand même savoir si je vais dans la bonne direction.
2. Déjeuner tôt. J'ai besoin d'une certaine structure dans mon repas du matin, question d'enligner ma faim et de ne pas grignoter tout l'avant midi en réponse à une mini faim floue qui me fait rater tous mes autres repas. (Ça, ça peut bouger selon comment je me sens, la je sens que j'en ai besoin)
3. Continuer de manger à table dans un bol en me concentrant sur le plaisir de ce que je suis en train de faire.
4. Oublier les forums et les blogs, me concentrer sur moi.
J'ai trop pensé régime et problème de poids et j'en ai oublié le plaisir. Le régime, j'oublie, hop! Maintenant j'apprends, tout doucement, à manger comme une mangeuse normale, ce que je suis en train de devenir.
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