Sur l'acte de manger:
"La prise de nouriture est un moyen de défense polyvalent. En créant des sensations corporelles olfacto gustatives, musculaires et de remplissage abdominal, elle permet de lutter contre le vide qui saisit le sujet au moment ou faiblit sa relation hyperempathique avec le monde.
La prise de nourriture est aussi une tentative de rappeler des souvenirs liés au sensations olfacto-gustatives. Ce grignotage poustien traduit l'effort du sujet pour recréer son intériorité et lutter contre le vide existentiel.
Manger: un espace de liberté dans un monde de contrainte. Une boulimie, une alimentation anarchique, un excès sont autant de moyens de rejeter la raison et les obligations, la voie que le monde extérieur cherche à imposer"
Sur le réinvestissement du corps:
Pour que le corps puisse embellir, il doit être ressentis et donc aimé dans son état présent. C'est le premier pas. Ensuite, l'activité physique devrait servir à ressentir à nouveau la connexion au corps. Le massage aide aussi, ainsi que la relaxation pour certains sujets, mais tout cela sera inutile si le sujet ne s'aime pas d'abord. J'ai aimé ce chapitre. On pourra m'accuser d'aimer les chapitres selon mes besoins personnels et mon évolution...
Sur l'amaigrissement:
je cite Apfeldorfer: "trop souvent, il s'agit de posséder un corps plutot que d'être celui ci. En fait, l'obèse qui refusait de s'associer à son corps gros et difforme ne s'identifie pas davantage à ce corps en mutation. Il se perds en grandioses rêveries dans lesquelles, possesseur d'un corps idéal, il séduit, vainc, réussit tout ce qu'il entreprend. C'est la période iddylique de l'amaigrissement ou tout les espoirs sont permis. Le role du thérapeute consistera sans doute à freiner cet enthousiasme."
"fin d'un reve: mincir n'est pas se transformer en individu d'exception, envié pour sa beauté mais, tout au contraire, rentrer dans le rang. Le sujet cesse d'etre "un gros": mais alors qui est-il? Pour un individu déjà peu assuré de sa propre existence et qui avait tendance à se raccrocher à se role social pour vaincre ses angoisses néantissantes, la situation évoque un saut par dessus un gouffre sans fond."
Il est tout fini, le livre!
Je dévore mes bouquins... Il est terminé ce livre hyper dense qui m'a offert une belle réflexion mais ou je me suis souvent peu reconnue. J'ai l'impression que l'auteur, s'adressant à des praticiens et voulant faire le tour du sujet, à un peu trop parlé de tout sans véritablement approfondir. Tout de même une lecture bien intéressante particulièrement pour ceur qui voudraient lire sur le thème de l'hyperempathie et de son lien avec les troubles alimentaire. Bien d'autres thèmes dont je n'ai pas parlé sont explorés.
mardi 4 septembre 2007
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