Ma boite courriel me donne de quoi mettre sur ce blog. Si je ne me retenais pas, je pourrais blogger jusqu'a la fin des intras...
Ah la science. Parlons en justement. Une newsletter que je reçois affirme que de grands chercheurs qui font des grandes recherchent ont statué que l'obésité est génétique à 77%. Pas plus tard que l'année dernière, un de mes profs de biologie vilipendait les obèses pour leur manque de volonté puisque La Science avait déclaré hors de tous doutes que le poids des gènes dans l'obésité était de 30% tout au plus. (Et la moitié des magazines que j'ai vu la dernière fois que je suis allée au kiosque à journaux m'affirmaient que je pourrais raffermir mon corps et faire fondre mes poignées d'amour en moins de 7 jours et ce, durablement...) Ah oui, mon prof Ken aussi dit la même chose même si il y a 6 cours que je ne prête plus de crédit à tout ce qui sort de sa bouche.
Je parie que cette études ira tout droit dans le triangle des bermudes de la conscience médicale pour aller rejoindre celle qui disait qu'un surplus de poids n'augmentait pas la mortalité. Quelqu'un quelque part se fout de notre gueule. Ma seule certitude, c'est que personne n'est sur de rien.
La même newsletter m'apportait le résultat d'une étude à laquelle j'ai participé. Je vous laisse contempler l'ampleur des dégats:
- 73 % des Québécoises veulent perdre du poids.
- 50 % des femmes ayant un poids santé veulent perdre du poids.
- 62 % des Québécoises ressentent une pression sociale pour être minces ou perdre du poids; parallèlement, 40 % des femmes québécoises se sentent bombardées d’informations paraissant contradictoires entourant l’alimentation et les saines habitudes de vie, ce qui entraîne beaucoup de confusion.
- L’estime de soi a été citée par 83 % des femmes comme principale motivation pour perdre du poids, tandis que l’amélioration de la santé a été citée par 65% des répondantes.
- Plus d’une Québécoise sur cinq (21 %) disent que la gestion de leur poids domine leur vie.
Centrer sa vie sur son nombril, c'est déjà triste, alors ne la centrez pas sur votre bedaine!
Si vous faites partie de ce un cinquième de québécoises dominée par la gestion de votre poids, rebellez vous! Vous passez à coté de votre vie ET ce n'est pas du tout nécessaire pour gérer votre poids. C'est même nuisible. Que dire de plus.
Je vous quitte, une autre distraction à mes études vient d'arriver. Chic.
2 commentaires:
Oui, tu résumes tout là. Mais, tu voudrais pas un monde parfait des fois ? Je plaisante ! Sans rire, il faudrait que plus de femmes se rendent compte que l'alternative "no more diet" est la bonne. N'empêche, il y a un avantage perso à cette situation (si, si..). C'est cette sensation de LIBERTE inouie quand on a pigée notre erreur d'être au régime et toutes ces conneries. Et ça, c'est fort comme sensation !
Ah oui, un monde parfait, c'est exactement ça que je veux ;o)
Bienvenue ici et merci de ton passage carolem!
Vertige
xx
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