samedi 22 septembre 2007

Comment j'ai failli ne pas connaitre l'homme de mes rêves part. 2

Puis un jour, il m'a appelé. On a parlé mine de rien d'un peu n'importe quoi. Et je lui ai glissé dans la conversation, comme ça, que j'étais la plus heureuse des célibataire. Après quelques autres dérapages verbals pire encore, je l'ai laissé avec l'excuse que je devais aller continuer mon lavage. (Ce qui l'a, je l'ai appris plus tard, évidemment laissé perplexe sur la necessité de me rappeler vu mon désintéret évident)

Dans les fait, c'est que je commencais a avoir mal aux bras parce que lorsque j'avais répondu au téléphone avec un tas de linge mouillé dans les bras, mon corps avait finalement décidé, après avoir considéré l'évanouissement, de rester figé de surprise au milieu de la pièce d'entendre une voix aussi grave et enjouée auquelle je ne m'attendais pas et qui, certainement, me faisait de l'effet. Après avoir dit conneries sur conneries, j'ai décidé que d'abréger et que s'il osait me rappeler, j'aurais au moins pensé un peu à quoi dire et surtout, à quoi ne pas dire.

Les emails ont continué, de plus en plus longs et nombreux. Je savais qu'il revenait bientôt au Québec.

Un soir, alors que je travaillais dans une maison d'hébergement pour femme, un homme se présente à la porte et il demande à me parler. Comme je suis completement débordée, j'accueille un peu sèchement ce type qui veut probablement emmerder la superviseure que je suis pour je ne sais pas quoi encore. Il me demande si je suis bien Anick et me donne un bouquin, de la part d'O.

Je venais de rencontrer T., un ami d'O., que ce dernier avait chargé depuis l'Ontario de cette commission. J'ai bégayé quelque chose qui ne ressemblait à rien mais qui était un remerciment et le beau messager est reparti aussi vite en me laissant seule avec mon impression d'avoir empiré mon cas et mon nouveau statut de centre international du potin du "gars du blog" au travail.

C'est là que j'ai complètement craqué et que j'ai décidé que j'avais tellement envie de connaître ce gars formidable, sensible, intelligent, drole, passionné et passionnant que la seule chose que je pouvais faire était...

...de ne jamais le rencontrer.

Aucun commentaire: