lundi 24 septembre 2007

Il était une fois

Il était une fois une fille qui mageait n'importe comment depuis quelques semaines. Ses épisodes de stress et les fiesta de bouffe qui les accompagnaient avaient complètement déréglé sa faim.

Alors depuis quelques jours, elle mangeait sans faim aux heures des repas puisqu'elle n'avait pas faim et avait besoin de faire sortir le stress qui découlaient de la nouvelle tangeante que prenait sa vie: en effet, elle cherchait maintenant un emploi, avait quelques entrevues dans des maisons pour femmes et enfants battus, était une nouvelle bénévole pour un organisme communautaire pro-choix aidant les femmes et les ados enceintes et avait changé en quelques jours l'orientation de ses prochaines années de façon drastique.

Si elle arrivait à entrer dans l'école de son choix, elle devrait aussi s'expatrier loin de son amoureux pour la première année, le temps de trouver une autre alternative. Mais son amoureux avait un super boulot dans sa ville et elle se demandait bien de quoi ils allaient vivre si il venait la rejoindre. Elle n'imaginait pas trop non plus passer 4 ans à ne le voir que les fins de semaines. Elle n'avait pas choisis l'option la plus évidente. Elle avait un peu peur même si elle en avait parlé longuement avec son amoureux et qu'il la soutenait. Elle ne voulait pour rien au monde que leur amour en souffre pas plus qu'elle ne voulait le forcer à changer ses projets pour la suivre. Elle ne voulait pas non plus vivre sans lui. Mais lui semblait être pret à tous les défis.

Dans l'immédiat, elle préférait se concentrer sur la vie qu'elle menait avec bonheur et sur le million de démarches administratives qu'elle avait à faire. Dans une optique de bien-être, elle comptait retourner au gymnase pour réguler son stress et encourager sa faim à revenir. Elle s'encourageait à se souvenir que manger devait être un plaisir et non un moyen de calmer ses angoisses.

Mais elle était dans la bonne voie puisque sa faim lui manquait. Elle aspirait à retrouver ce goût divin qu'ont les aliments quand le corps les réclame et le plaisir de pouvoir se délecter de se qui lui faisait envie en toute absence de culpabilité.

La fin de ce conte reste à écrire, mais je suis certaine qu'ils vivront heureux et auront beaucoup d'enfants.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est sur, c'est stressant ces grands moments de changements, mais si la vie était un long fleuve tranquil, ça se saurait (et toi, tu en sais qqch :) )
Bon, allrs plein de ourage pour cette période difficile!

Vertige a dit…

Ouais, comme on dit chez nous: "on va les avoir les anglais!"

(Ceci dit, je ne suis pas contre les anglophones, c'est jsute une expression qui doit dater des débuts des rivalités coloniales, mais je ne me sens pas d'humeur à donner un cours d'histoire ;o) )