Peut-être vais-je finir par me souvenir que de bouffer mon mon frigo n'a jamais rien fait ni pour mon stress, ni pour mes questions existentielles. Peut-être qu'a force de l'écrire? Peut-être...
Aujourd'hui: chaos alimentaire. J'ai découvert que si je veux être sage femme, je me tappe la physique et les math pour rien, et qu'il est trop tard pour les abandonner. L'université m'étouffe et j'ai juste hate d'en sortir ou au moins de faire quelque chose de concret. Mais de toute façon, je ne suis vraiment pas certaine de pouvoir supporter ça.
J'ai découvert que je rêve encore d'écrire pour le national géographic et de vivre en nomade avec mon amoureux tout en ne supportant pas l'incertitude ou l'instabilité. Quoi que je fasse, il y a un coté de moi qui en souffre. Si je me suis dirigée en soins, c'est pour ne pas avoir à choisir entre l'humanitaire et le confortable 8 à 4 qui font bien rentrer les sous à deux pas de la maison. Depuis le secondaire que j'y pense et à 25 ans, le dilemme n'est qu'au point ou il est plus impératif d'être tranché. C'est désirs contradictoires là, pour moi, c'est une grande immaturité que je n'accepte pas. Je n'ai pas de milieu entre mon besoin de vivre intensément et mon besoin d'être rassurée constemment comme une petite chose fragile que je refuse d'être.
Mais là, il faut décider, et il y a tant de trucs qui en découlent pour le futur loin et rapproché que ça me donne le vertige et l'envie de partir loin pour ne plus y penser. Je suis paralysée de possibilités.
Je dois avouer que la bouffe d'aujourd'hui ne m'aide pas. Ces jours là, je me sens comme, je ne sais pas, comme rien. Mon chum arrive bientôt et je n'ai même pas envie de le voir. J'aurais besoin d'une semaine hors du temps et de l'école pour réfléchir sans obligations et sans jugement. Mais dans ce monde, les seuls moments hors du temps que j'ai, c'est quand je mange dans un état d'esprit ou je suis absente. Ça peut sembler dingue pour celles qui n'ont pas de problèmes alimentaires, mais je sais que d'autres comprennent.
jeudi 20 septembre 2007
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2 commentaires:
Coucou,
Que de questions qui t emettent la tête à l'envers !!! T'inquiétes pas, je connais aussi. Et comme ces moments sont très désagréables (là, je suis à peu près sûre de ne pas être contredite !) j'ai envie de te dire jeuste 2 choses, en espérant que ça peut t'aider.
D'une part, quand je te lis, j'ai l'impression de me revoir à ton âge (désolé, j'aime bien jouer à la femme sage :))quand j'avais l'impression que les choix que je faisait allaient déterminer ma vie entière. Bon, c'est en partie vrai, mais en partie seulement. Car on a en quelque sorte plusieurs vies en une, des expérimentations à faire, des changements de cap. C'est possible, et je dirait même souhaitable ! Alors choisi tes études au mieux mais ne streese pas non plus.
Et puis j'ai envie de te dire que un matin, tu va te réveiller avec une réponse claire, tu va savoir exactement ce qu'il te faut faire. Pour celà, fait toi confiance, réfléchis à tes études, mais sereinement. Et je te promet que dans quelques temps, la réponse va être évidente.
Voilà, bisous
Muriel
Chère Muriel,
Tu peux faire la femme sage tant que tu veux, ce genre de conseils ne peuvent être qu'utile et je ne saurais te trouver étrange de le faire puisque je me découvre déjà plein de tendances à dire "quand j'avais ton âge" et "dans mon temps" avec mes cadets.
Ces changements changent beaucoup de choses pour moi même dans l'immédiat. Dépendant de ce que je choisis, je devrai rester à Montréal, m'expatrier à Trois Rivières ou même à Vancouver, ce qui changera bien des choses, dont notre revenu, qui lui aussi changera bien des choses.
Moi qui veut des enfants bientôt, c'est un autre point à considérer.
Il y a des avantages et des désavantages importants à chacun de mes choix et je n'arrive pas à me décider.
J'ai fais la feuille des pour et des contres, j'ai réfléchis à la question, j'ai pleuré, j'ai fais la loque humaine en pyjama toute la journée, j'ai consulté un orienteur, j'ai fais autre chose, il n'y a rien a faire.
Cette réponse, je l'attends depuis 10 ans.
Et là, c'est pire. Il me faut choisir maintenant les cours que je ferai à la prochaine session, différents selon le programme dans lequel je veux entrer, et je n'y arrive pas.
Et même si je me limite à 2 choix, je n'y arrive pas.
C'est un peu troublant quand je vois des filles de mon age avec leur boulot et leur familles, bien installées dans la vie, pendant que moi j'étudie et que je me pose des question qu'on se pose habituellement à 15 ans. Je sais bien que la vie est un éternel recommencement mais je prendrais bien quelques cycles plus long...
En attendant, je vais laisser mes questions existentielles pour aller bosser mes cours.
Merci Muriel et a bientot!
xx
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