Ma décision "carriéritique" finalement prise, je suis allée faire couper mes longs cheveux pour marquer l'événement hier.
Mon coiffeur habituel étant en congé et ne pouvant absolument pas attendre à plus tard puisque je ne peux remettre à demain que les tâches ménagères et les devoirs, je suis allée chez un autre coiffeur de mon quartier.
Si je n'ai qu'un conseil de fille à donner sur ce blog puisque j'ignore toutes les autres règles de la féminitude, c'est d'être fidèle à son coiffeur comme à ses amours. Vous l'avez trouvé, il est parfait alors à quoi bon aller voir ailleurs.
J'ai trainé de force mon chum au salon pour feuilleter les catalogues et me donner son avis sur ma prochaine coupe. Après lui avoir expliqué 14 fois de regarder la coupe et de l'imaginer sur moi et non pas le mannequin, on a fini par trouver quelque chose qui nous plaisait à tous les deux. Une belle petite coupe assez courte et dégradée qui me donnerait assurément ce petit air dynamique et rigolo qui me ressemble, tout en restant sexy et classe. Je n'en demande pas moins.
Après une quinzaine de minutes de coup de ciseaux, je me suis sentie l'envie de relever le défi leucan.
Le séchage n'a rien arrangé.
La mise en plis a figé l'horreur.
Ce n'est pas du tout comme la photo. C'est laid. Et le coiffeur a même osé ajouté que c'était chic et sophistiqué. Et que ça attirait le regard sur mon beau visage.
Je ne suis PAS chic et sophistiqué. Et lorsque j'essaie, c'est pire. On verra bien ou elle part se suicider la sophistiquation demain, quand je vais faire moi même mon brushing. Pis je vais t'en faire d'essayer de détourner l'attention de mon corps!
Alors le coiffeur à pris son miroir pour me montrer l'étendue du manque de style en arrière et m'a demandé si j'aimais ça. "Oh oui, c'est vraiment beau", que je lui ai répondu avec mon air de petite fille heureuse. Ouaip...
Et comme mon chum s'était poussé en promettant de revenir me chercher plus tard, j'ai du refouler mon dégout pendant 15 autres minutes avant de pouvoir lâcher tout ce que je pensais de ma coupe dans la voiture.
Il dit qu'il trouve ça beau, le traitre.
Je dois avouer que ce matin, au lever, c'est franchement moins pire.
La rebellion capillaire me va mieux que la sophistiquation. A mort la mise en plis!
dimanche 23 septembre 2007
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5 commentaires:
Contente que la lumière se soit faite !
Alors, c'est quoi ta décision "carrieristique"?
Sinon, pour le coiffeur, t'aurais p't'être dû éccouter les conseil d'une autre bloggeuse antirégimeuse, non ??
xxx
J'aurais du mais on a toujours cette tendance à croire que le malheur n'arrive qu'aux autres...
Pour ce qui est de ma difficile décision, j'ai opté pour le chemin le plus difficile: une profession qui commence à peine à faire sa place au Canada et qui risque fort de me faire vivre de belles heures de chômage au début, mais le travail me semble passionnant. Si Dieu le veut, ou plutot le département à Trois-Rivières, je serai sage-femme.
Bonne nuit!
xx
Quel beau métier ! Il pourra te faire voyager également, si tu le désires...
pour la coupe, lorsque j'vais chez le coiffeur, il me faut toujours qques jours pour m'habituer!
En ce qui concerne ta décision, c'est vraiment un beau métier, qui te donneras plein de bonheur...
Moi aussi Noémie, j'ai toujours besoin de quelques jours, voire plus, pour m'habituer, mais le problème c'est qu'entre temps, je dois me les peigner moi même et je manque cruellement de talent. Ouch...
C'est une belle profession mais je ne sais pas encore si je serai "exportable". Je sais que les sages femmes françaises peuvent travailler avec MSF (ce que j'aimerais énormément faire!) et j'aimerais moi même immigrer en France pour quelquees années pour que mon amoureux soit un peu plus près de sa famille. Mais je ne sais pas si il y a entente de réciprocité. Je suis en train de faire les démarches pour le savoir.
A bientôt!
Anick
xx
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