Il y a une émotion que je n'ai toujours pas apprivoisée: la colère. Ça me prends rarement mais lorsque ça arrive, il vaudrait mieux me mettre préventivement dans un pièce avec des gardes armés pendant que je cuve mes pensées meurtrières.
A défaut de gardes, j'épargne mon entourage immédiat (soit mon chum et nos invités de ce soir) et je me punis moi même d'être si en colère pour si peu de raison en m'envoyant quelques poignées de chips dégueulasses. C'est nul d'être si consciente de ses mécanismes de défenses, je n'en profite même pas.
Mine de rien et avec un grand sourrire, je pars faire semblant d'avoir quelque chose à faire dans ma chambre question de pouvoir haïr mon chum pour l'outrage occasionné à ma personne. Le pire c'est que cet immonde personnage n'a même pas fait quelque chose de suffisemment détestable pour me donner une vraie raison d'être en colère. Il le fait exprès ou quoi?!? Il me cherche...
Serais-je un peu sur les nerfs à cause de mon examen de jeudi ou je ne comprends rien du tout? Ce pourrait-il que ce sale SPM soit aussi en cause? (La bonne réponse: non, c'est le monde entier qui me fait suer et qui s'acharne à me tomber sur les nerfs, evidemment.)
Gare à ceux qui penserait à m'emmerder! Il y aura de la violence! Je vais leur clouer la langue dans le front et leur ferai dire ananas, ou pire encore... Je regorge d'idées sadiques.
La persécution continue. Pendant que j'étudie, ils ont osé faire le souper. Gentillesse de m... Je n'ai pas faim moi! Je me suis remplis des chips de l'auto-flagellation il n'y a pas une heure! Mais je mange quand même et l'envie n'y est pas. Et comme j'ai fais le dessert, il me fait aussi y gouter pour qu'ils ne croient pas que j'essaie de les empoisonner (si seulement j'y avais pensé) Du coup, mon fondant me semble d'une fadeur incroyable.
J'ai quand même pu réaliser que ça m'a pris un réel effort pour manger cette nourriture que mon corps ne réclamait pas. J'ai mangé une demie petite assiette de pates et la moitié de mon dessert. Et ça aurait été facile d'en manger moins, je me suis forcée pour la visite. Serais-je sur le point de devenir instinctivement une mangeuse à l'écoute de son corps?
Et même pas moyen de m'envoyer des bêtises pour ce surplus de nourriture, ce sont des choses qui arrive et j'attendrai la faim demain pour manger.
L'esprit libre de culpabilité, je peux ainsi me laisser bercer par mes idées de psychopathe enragée s-p-m-ique. Et si je cuisinait mes invités demain pour diner? Oh mais ne vous inquiétez pas, j'attendrai que la faim revienne pour les manger avec plaisir. C'est que voyez vous, je suis une personne capable de controler mes pulsions et j'ai des principes et une certaine morale, moi.
dimanche 12 août 2007
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2 commentaires:
Hihihi, ça donne pas envie d'être invité chez toi si on fini dans la casserole!!
Je t'invite si tu passe au Québec ;o)
Mes invités n'ont pas trop souffert, j'ai pris les ai achevé à coup de fondant au chocolat, de fraises et de crème glacée. C'est quand même une façon tendre de se faire assassiner!
C'est comme pour les oeufs de poule. (je les achètes de poule élevée en liberté, ce qui fait bien rigoler mon copain) Je préfère la viande heureuse.
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